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Nicolas
le 16 mars 2009 à 23:19

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

Comment et pourquoi a-t-on des accidents ? Quelle est l’influence de notre comportement dans la circulation ? Sur demande du gouvernement, des chercheurs tentent de répondre à ces excellentes questions. Premier état des lieux après une conférence instructive de l’Inrets.

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Anonyme

le 2 novembre 2011 à 17:04

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

Merci pour ce message donc je prends bien note

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Anonyme

le 10 avril 2009 à 14:53

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

Si une moto était moins dangereuse qu’une autre ça se saurait.
En fait, c’est le pilote qui fait les statistiques. C’est comme pour les chiens, les acheteurs de Pitbulls ne sont pas les mêmes que les acheteurs de caniche, d’où les stats défavorables aux Pitbulls.
Donc ce n’est pas parce qu’une moto est achetées par des motards qui prennent des risques qu’elle est dangereuse, mais parce qu’un certain nombre de motards ont choisi de prendre des risques avec cette moto.
Pour reprendre l’exemple avec les chiens, il y a des propriétaires de Pitbull qui n’ont jamais d’histoires, parce qu’ils savent s’occuper d’un chien, et des propriétaires de Yorkshire dont la bestiole mord tous le monde. La seule chose qui ne colle pas dans mon exemple, c’est que les machoires d’un Pitbull font plus de dégâts que celles d’un Yorkshire, alors qu’un Custom lancé à 130 Kms/h fait autant de dégats que n’importe quelle autre moto lancée à la même vitesse.

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Anonyme

le 31 mars 2009 à 17:30

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

Il vient de se tenir au sein d’une structure de recherche hybride de l’Inrets et du LCPC une étude sur le comportement des motards à laquelle des volontaires ont participé en apportant leurs témoignages, au sein d’un projet européen.

J’ai demandé à y participer, et j’ai eu la chance et l’avantage d’y être invité, ce dont je remercie les chercheurs ici encore.

Cet article de Motomag est bien sûr l’occasion de donner une opinion.

Pour moi, cela a été l’occasion de confirmer que les motards sont responsables, soucieux de leur sécurité, que leurs véhicules sont le plus souvent très bien entretenus, qu’ils sont conscients de leur fragilité, qu’ils passent un permis spécifique et peuvent suivre une formation de perfectionnement post-permis auprès de l’AFDM, par exemple.

Rappeler que les facteurs d’accidentologie sont connus, et que le fait d’être moins visibles, les défauts d’infrastructure, l’état de la voirie, les conditions météo en font partie ( qui occasionnent chez les motards des comportements adaptés ).

Rappeler que les accessoires de sécurité et autres vêtements de protection sont toujours taxés à 20,6% alors que les motards en demandent la baisse de la TVA à 5,5%, en vain, ou que l’accès à des circuits est de manière incontournable un moyen d’apprendre que la route est un lieu de partage et de convivialité où le risque ne doit pas être pris et où l’interdiction ne doit pas être transgressée, alors que la piste est un espace sécurisé pour connaître le plaisir de la vitesse, mais tout autant avec la maîtrise du risque lorsqu’on se mesure à ses limites, ce que l’on ne doit pas faire sur la route.

Rappeler qu’une bonne formation, et une formation post-permis en particulier, permet ( mieux que la répression ! ) de maîtriser son véhicule et de conduire avec plus de plaisir et moins de risque, pour soi comme pour les autres.

Et que celle des plus jeunes usagers à 2RM est déterminante de leur sécurité en tant qu’usager motorisé, mais aussi de leur formation citoyenne, et qu’en plus d’être nécessaire, elle doit être suffisante, par exemple de type BSR+, comme à l’AMDM.

On peut ajouter la nécessité des aides pour en financer le coût pour certaines familles, alors qu’on peut trouver un certain nombre de jeunes qui ont besoin d’un soutien d’intégration citoyenne ( pour lesquels la formation à un permis de conduire sera éventuellement le seul diplôme dans leur vie de citoyen ), ou besoin d’un permis de conduire un véhicule pour pouvoir commencer à aller travailler, ou bien d’un besoin de formation spécifique approfondi, lorsque la famille ne leur apporte pas les meilleures conditions, ou bien une expérience motarde particulière.

En effet, les chercheurs nous ont questionné sur des aspects précis et pratiques de notre conduite, dans des situations précises.

Il est évidemment significatif qu’il y ait tant de victimes ( on les appelle d’autant plus ainsi quand on sait, au vu du rapport MAIDS, que les motards sont minoritairement responsables des accidents dans lesquels ils sont mis en cause ) sur la route à moto, alors que les motards sont en fait particulièrement conscients de leur fragilité et globalement prudents dans leur comportement.

Tout en sachant que les motomobilistes ( automobilistes conduisant un 2RouesMotorisé sans permis spécifique ni formation adaptée le plus souvent ) affectent les données.

Sans oublier que parmi les jeunes permis, se trouvent les motards qui ne le resteront pas ( puisqu’en moyenne chaque motard ne pratique la moto que trois ans maximum, et que donc il y a en a beaucoup qui le restent toute leur vie, et beaucoup qui le sont pendant quelques dizaines de mois seulement ) mais dont le comportement peut être très voyant lorsque pour certains d’entre eux, il est extrême et imprudent, alors que le sentiment de liberté et de puissance procuré par la conduite d’une moto, lié à l’homéostasie de la perception du risque au fur et à mesure que l’on maîtrise une conduite, peut faire que certains se comportent comme des ados attardés en jetant le discrédit sur toute une catégorie d’usagers dont ils ne font partie que provisoirement.

Cela sans oublier que Paris est une ville particulière, que les coursiers sont des motards particuliers, et qu’en général, quand on étudie sérieusement quelque chose, on évite d’amalgamer ou de laisser les cas particuliers s’ériger en influences majeures des résultats de l’étude.

Dans ces conditions, j’ai rencontré des chercheurs au sérieux irréprochable, investis à longueur d’année dans la problématique de l’accidentologie, connaissant parfaitement la moto et pour le responsable du projet, motard lui-même.

Ils sont des scientifiques à notre service, soucieux de rigueur et d’efficacité, pour lesquels la question est de comprendre pourquoi les motards sont accidentés et comment éviter chez nous ce que j’appelle cette hémorragie dont nous sommes les victimes sans en être les responsables, en lisant dans cet article la conclusion de la nouvelle déléguée interministérielle à la sécurité routière, qui ne peut que laisser rappeler que les motards n’ont pas de carrosserie et qu’ils sont 7 fois plus blessés gravement et tués que les autres usagers ( piétons et cyclistes exclus de cette observation ) quand ils sont accidentés.

Alors que selon le rapport MAIDS, qui est si souvent ignoré dans les grandes démonstrations de communication que cela en devient quasiment flagrant, les motards sont le moins responsables de ces accidents dont ils sont les victimes.

Nos chercheurs sont désormais, et enfin, engagés dans des travaux pour en comprendre les raisons, avec des partenaires d’autres états, en sachant élaborer une démarche scientifique cohérente, qui ne s’accorde pas avec ce que le rédacteur énonce ci-dessus comme « des interprétations orientées des données statistiques », s’agissant de la vitesse, par exemple, ( et il est plutôt poli, lorsque la plupart d’entre nous dénonceraient avec moins de déontologie une véritable orchestration de l’intox en direction de l’opinion publique pour criminaliser injustement les motards.

Tout au contraire, nous entrons avec eux dans une nouvelle démarche en commençant par constater que nous ne disposions pas jusqu’à présent des connaissances suffisantes sur l’accidentologie moto ( et il était bien incohérent de prétendre parler des motards sans connaître la réalité de ce qu’ils pratiquent et peuvent subir au quotidien ).

C’est ce que la Mutuelle des Motards s’est attachée à ne plus méconnaître en étudiant le risque spécifique du 2RM à assurer en situation de pionnière, et en s’engageant durablement dans la formation adaptée et dans l’élaboration d’un projet éducatif global, tout en travaillant avec les mutuelles du GEMA à développer des stratégies adaptées en direction des plus jeunes usagers depuis des années, riche des connaissances spécifiques qui sont les siennes.

Le niveau actuel des performances et de l’utilité des simulateurs de conduite étant encore insuffisant, c’est par le questionnement direct des intéressés que ces chercheurs ont choisi de commencer ( tout en travaillant sur la mise au point de matériels de simulation dignes d’être utilisés pour leurs études dans l’avenir ).

Leur démarche inspire le respect et la confiance.

A titre de confidence, je voudrais juste terminer en rapportant ici ce que j’ai voulu leur dire avant de les quitter :

Il y a des motards de toute une vie, expérimentés, qui en remontreraient volontiers, sur un circuit ( parce qu’on ne joue pas sur la route ), à des « hypersportifs » provisoirement motards, et pas forcément avec des motos super affûtées ou des plus puissantes, mais avec bonheur et sans être ridicules parce qu’ils savent qu’on penche la moto avant le corps pour tourner et qu’on la redresse pour pouvoir accélérer, et qu’une bonne trajectoire est plus utile que de se contorsionner du bassin.

Sur la route, ils recherchent la vision la plus précoce et la plus lointaine, alors ils ont le buste droit, et le plaisir y est quand même quand on ne joue pas, mais qu’on trouve le bon rapport et qu’on enroule avec vivacité.

Quand on doit pratiquer un ralentissement d’urgence ou un évitement, on fait des choses précises avec ses coudes, avec ses genoux, avec ses commandes et surtout avec son regard, et comme on doit l’apprendre dès la plus petite enfance, on est conscient à chaque instant qu’on doit être prudent à la place des autres, en particulier parce que les autres ne nous voient pas forcément même si nous les voyons.

La plupart des postures ou des gestes qui caractérisent une compétence acquise ne sont pas innés : ils s’apprennent, et la formation post-permis est absolument utile en ce sens.

Ce qui serait autant utile, se serait de faire connaître les uns aux autres les expériences de ceux qui les ont acquises : aux nouveaux motards, d’intégrer dans leur formation un roulage sur terrain de trial et sur circuit, et un roulage d’une journée et de 300 km au milieu d’un petit groupe de rouleurs expérimentés pour les encadrer, pour le plaisir, et pour y apprendre ce qu’on n’apprend que dans ces conditions.

De même qu’aux automobilistes, d’intégrer dans leur formation initiale ou post-permis un roulage en tant que passager d’une moto avec un motard expérimenté, ou d’un semi-remorque qui a, lui aussi, du mal à dépasser sur une nationale, et besoin de place pour virer.

Mais le motard typé accidentogène par la plupart des non-connaisseurs, qui l’est parfois, il le serait peut-être moins, quand il existe, s’il connaissait la fatigue d’une journée de route, et son contentement, pourtant, en ayant appris aussi à être modeste, et à partager l’expérience des rouleurs de toute une vie comme leur solidarité et leur camaraderie légendaire.

Et ceux qui parlent beaucoup de la moto sans l’avoir jamais pratiquée, ils en parleraient autrement après en avoir fait l’expérience eux-mêmes.

Au cours de cette étude, on a parlé quand même de plaisir, de liberté, de partage et de respect.
Et chez les motards ce sont des valeurs tenaces, que l’on se transmet et que l’on partage entre motards de toutes conditions sociales.

C’est sûrement ce qui semble inspirer à certains non-motards un sentiment de connaissance insuffisante de ce que nous vivons pourtant tous les jours !

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Anonyme

le 31 mars 2009 à 15:06

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

La seule phrase "favoriser l’achat de customs" inspire le doute et le questionnement sur son sens et sa portée !

Quid ?

Interdire les autres motos ?

Interdire la moto, alors, ou obliger à rouler sur de fausses motos à trois roues ?

Mais le problème, c’est que les customs ne sont pas reconnues pour être plus sûres, et si une étude le permettait, ce ne serait probablement pas de façon fiable par des moyens statistiques.

Ne serait-ce que parce que les stats ne tiendraient pas compte du fait qu’une certaine proportion de certains types de motos ne circule qu’en été ou à la belle saison, et que les stats courantes ne tiennent généralement pas compte de la réalité d’une valeur observée dans ses paramètres liés au nombre de kilomètres parcourus annuellement ou rapportée à une moyenne sur 1000 km parcourus : les stats sont souvent une usine à données gérées sans cohérence ni pertinence.

A lire : le rapport MAIDS, qui par contre, représente une synthèse fiable de données réunies dans 5 pays de l’Union, dont le nôtre, et qui n’est pourtant pas assez cité en référence, et pour cause : on y accrédite les motards globalement en les reconnaissant comme responsables de 37% seulement des sinistres les mettant en cause, ou bien très majoritairement circulant en ville à moins de 50 km/h lors des accidents urbains les mettant en cause !

Pas de quoi accuser son chien de la rage, n’est-ce pas ?

Pour finir, un custom est bien plus chiant à conduire qu’une simple basique, ou qu’un roadster : si c’est pour cela qu’il était réputé plus sûr, ce serait une curieuse allégation !

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Anonyme

le 25 mars 2009 à 15:40

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

Pourquoi imposer un permis au delà de 125 ? Tout conducteur de 2RM devrait passer par la case formation. Comme il est dit plus haut ce n’est pas la vitesse qui vous tuera mais la façon dont vous tombez ou ce que vous percutez.
Moi je roule en 2RM depuis 1971, en 50 (je me sert encore de mon 103, en 125 et maintenant en 650) sans aucun problème.
Je crois que rouler en 2RM est une philosophie : pourquoi s’enquiquiner à se déguiser en plongeur les jours de pluie, pourquoi prendre le risque de se fiche par terre aussi facilement, sinon parce qu’on a choisi. (Vous noterez que je ne parle pas d’accident).
Moi j’ai choisi de rouler longtemps, je ménage donc la monture, je ne fait confiance à rien de ce qui circule (et qui marche) et j’ai toujours peur de l’accident.
Quand je veux me faire peur je vais sur un circuit avec mon side-car et je me fait un ou deux bacs à gravier.
Comme ceux qui l’ont dit plus haut : la sécurité ça doit s’apprendre (moto école) mais c’est aussi affaire d’expérience et de respect des autres.

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Anonyme

le 19 mars 2009 à 21:35

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

Meme constat que JF à propos de ne jamais devoir se retrouver le dernier d’une file de véhicules, car j’ai failli me faire avoir un jour sur la N118 : alors que mon entrée sur cette nationale se faisait sans encombre à partir du pont de Sèvres, je me suis retrouvé quelques centaines de mètres plus loin dans un bouchon que rien ne laissait présager (la visibilité est d’ailleurs très faible dans ces virages se trouvant dans le sens de la montée). Je me suis retrouvé le dernier sur ma file. Dans mon rétro, j’ai aperçu une voiture dont le conducteur avait le regard porté sur son passager. J’ai tout de suite réalisé que le conducteur allait nous rentrer dedans. J’ai claxonné, et c’est le passager de la voiture qui, avec une expression d’effroi sur son visage, a réalisé le danger et secoué le conducteur. La voiture s’est arretée à qq mètres derrière moi.

Pour moi maintenant, c’est clair :

1- Toujours se poster à droite ou à gauche du dernier véhicule, et si possible commencer à remonter la file pour que les derniers véhicules fassent rempart.

2- Quelles parts de responsabilités ont les 2 roues dans les accidents ? Le contenu des caméras de surveillance autoroutières ou de ville ne peut-il pas enfin servir utilement aux chercheurs pour que la vérité éclate au grand jour et que cette vérité soit montrée sur les chaines télés qui ont plutot tendance à souligner le caractère non policé des conducteurs de 2 roues ?

TQ

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Anonyme

le 19 mars 2009 à 20:59

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

rarement vu un commentaire aussi pertinent et plein de bon sens
Motard depuis 35 ans, actuellement en hypersport CBR 1000 RR, après avoir piloté toutes sortes de bécanes, je partage ton avis à 200%, surtout sur les sarko compatibles qui oublient que rouler à 89,9 en permanence, y compris les traversées de bled, n’est pas vraiment le sommet de l’intelligence

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Greg

le 19 mars 2009 à 16:01

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

Pierrot, dans l’ensemble, je suis plutôt d’accord avec toi. Je mets tout de même un bémol quant à « l’utilité » du bruit : il ne l’est qu’à proximité d’une voiture, sinon quand on est juste à côté. Quand tu es loin derrière, le conducteur (surtout s’il a les vitres fermées et la musique à bord) ne t’entendra pas plus que si tu as un pot « silencieux ». Les guillemets parce qu’un pot d’origine est homologué à tant de dB à un régime donné, grosso modo la moitié de la plage avant zone rouge. Si tu mets un grand coup de gaz avec un homologué à côté d’une voiture, son conducteur a peu de risques de ne pas t’entendre ! Et puis le gain de « sécurité » est quand même minime par rapport aux nuisances pour les gens qui t’entourent…

Sans compter que les mecs qui croient être en sécurité avec un pot bruyant oublient un détail, la possible réaction dangereuse d’un mec qui se sentirait agressé par le bruit : il y a quelques jours sur le périph parisien, alors que j’étais en voiture dans les embouteillages, la vitre ouverte, un crétin avec un pot racingue m’est passé à côté de l’oreille gaz grands ouverts… je dois avouer que l’envie de lui coller des baffes a été très forte. Partant du constat que des automobilistes ont déjà essayé de me bloquer le passage alors que je remontais les files, je me dis qu’on n’est pas à l’abri du crétin qui mettrait un coup de volant si un motard bruyant l’énerverait trop… Le risque est sans aucun doute infime, mais ce n’est pas non plus la peine de provoquer ! Et puis juste par respect pour les oreilles des autres…

Lolo

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Anonyme

le 19 mars 2009 à 15:07

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

je roule en ancienne, moto anglaise de plus de 50 ans d’âge, âge vénérable que je suis en train de ratrapper avec 51 piges à mon compteur. Moto en totale inadéquation avec la circulation moderne coté freinage etc, pourtant pas d’accident et en plus un assureur qui propose des tarifs ridicules pour les anciennes, pourquoi ? simplement que bien que nos véhicules de collections ne semblent plus appropriés aux conditions de circulation moderne il sait, je pense, que nous faisons bien plus attention aux autres sur la route que TOUT les autres usagers, un véhicule moderne quel qu’il soit est facilement réparable, contrairement aux notres, allez donc trouver un réservoir ou un garde boue de 1950 ou 1920 !!! si les motards ne se croyaient pas invincible, si si ... si on leur montrait les conséquences d’accident, amputation, paraplégie (et absence de ’vrai’ sexualité en découlant ...) peut être certains changeraient leur façon de conduire, les motards ne meurent pas on les tuent titrait un moto canard il y quelques années, oui, mais pas que, quand je remonte une file de voiture, à l’arrêt ou quasi arrêt, à 50 km/h et qu’un cornard me klaxonne et m’insulte en me doublant au mépris des règles de sécurités (la mienne et celle des autres usagers), et que je rejoint ce même conard à la jonction de l’autoroute et du périph à Paris je me permet de lui faire remarquer que sa conduite dangereuse ne la pas franchement fait aller plus vite que moi mais à mis en danger sa propre personne et les autres il ne comprends pas !
les automobilistes ne retiendront que la conduite du conard pas celle des autres motocyclistes courtois qu’ils ont croisé. Respectons les autres usagers, ne roulons pas sur les trottoirs, les voies de bus, ne dépassons pas au dela des lignes blanches, en ville et ailleurs, notons qu’en cas d’accident TOUT les frais sont à la charge du motard, la FFMC devrait donner un exemple de coût d’un accident dans ces conditions :-) la minute gagnée à un coût exorbitant, qui le sait ?
les automobilistes nous ignorent ? beaucoup d’entre nous aussi, un automobiliste mets son clignotant pour changer de file, arrive un ou plusieurs motards et il se fait klaxonner voir insulter ou pire casser le rétro (comment le 4 roues verra t-il le motard suivant ?) moi je freine quand c’est ppossible et laisse le ’caisseux’ manœuvrer ...à sa grande surprise souvent :-)
Faire du bruit pour être perçu ? peut être mais on ’emmerde’ tout les riverains, moi je roule en code et fais des appels de phare en cas de besoin et klaxonne en dernier recours. Ceux qui roulent en plein phare enquiquinent les autres conducteurs (moto et auto) et se prive de l’appel de phare parfois salutaire, il y aussi la mode de remonter les files en ’warning’, et même de rouler en quasi permanence ainsi, et il me gêne, car je suis astigmate et les deux clignotants puissants m’éblouissent, de plus quand il pleut ces lumières diffractées par les gouttes d’eau sur ma visière me gênent considérablement.
informons aussi les automobilistes que nous n’avons pas d’essuie-glace, donc quand il pleut ou que la route mouillée macule nos visières, notre sécurité se compromets grandement .. ;
bon j’arrête là bien qu’il y encore beaucoup à dire.
bonne route à tous, y compris les scooters.

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Anonyme

le 19 mars 2009 à 13:34

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

Je ne connais pas les statistiques d’accidents pour les customs, mais leurs qualités routières, surtout pour ce qui est de la tenue de route et la position "pieds en avant" sont, généralement, inférieures à celles de routières classiques, sans parler des sportives.

De toutes les façons, que tu roules en custom, en tricycle à benne, ou en draisienne tu ne seras jamais qu’un "motard", c’est à dire vulnérable.

Bonne route.

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Anonyme

le 19 mars 2009 à 12:36

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

Oui ... mais non !

Je ne pense pas que le fait de rouler en custom diminue le risque de se faire refuser la priorité ou bien de glisser sur une plaque de gazole avant de finir sa course coupé en deux par une glissière de sécurité.

Si il y a moins d’accidents de customs, ce qui reste à prouver, c’est parce que ces machines sont moins vendues et aussi parce qu’une bonne partie des conducteurs de customs ne dépassent pas les 4000 Kilomètres par an.

Et puis si ça ne se vend pas, c’est que les gens n’aiment pas ça ...

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Anonyme

le 19 mars 2009 à 12:15

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

- pour illustrer le 2°) : le cas de bertrand sebileau de moto journal , archi typique ! quand je pense que quelques mois avant l’accident (tres grave) qu’il a eu sur la route , MJ lui avait consacré un reportage complet (il était méme en couverture avec un chrono) ou il faisait l’apologie de la vitesse...........z’on eu bonne mine apres.......

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Anonyme

le 19 mars 2009 à 09:32

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

Et si on favorisait l’achat de customs, motos dont la position de conduite, le look, les qualités routières n’incitent pas à une conduite sportive ?
Actuellement, c’est out le contraire, on n’en voit quasiment pas en concessions, les importateurs sont particulièrement timides dans cette catégorie et les journalistes les dénigrent systématiquement.
Il y aurait beaucoup de choses à faire dans cette optique et je pense qu’on obtiedrai des résultats.
On pourrait déjà sortir des statistiques d’accidents concernant cette catégorie de motos pour s’en persuader...

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Anonyme

le 19 mars 2009 à 09:16

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

Je pense que certains "experts" et autres "chercheurs" feraient bien de lire, voire participer à ce forum. Sans vouloir nous (motards expérimentés) tresser de lauriers, et en restant le plus objectif possible, les réactions contenues dans ces échanges sont pleines d’enseignements et d’idées. Au guidon, comme au volant, rien ne remplace l’expérience, à partir du moment où l’on est une personne consciente de ses propres capacités.

J’aimerais revenir, aussi, sur le problème de la vitesse. Je partage l’avis de Jeff quant à la vitesse ; rouler vite n’est pas une cause accidentogène. L’idée est de rouler à une vitesse adaptée à l’environnement, et non se plier à des indications THEORIQUES issues d’une volonté administrative et non d’une pratique réelle. J’ai un témoignage assez marquant, à ce sujet.

Il y a une dizaine d’années, mois d’avril, je repartais, avec ma Dulcinée, de La Garde (83), en direction du Vaucluse. Temps magnifique, circulation fluide, moto VFR 750 Carat, sacoches + sac réservoir. D’habitude, lorsque je roulais sur autoroute, je me calais entre 180 et 200, tranquille, à tel point que ma femme s’endormait systématiquement (sérieusement !). Je ne m’étais jamais retrouvé en situation dangereuse, et c’était un véritable bonheur que de rouler ainsi. Or, ce beau jour d’avril, je décide de rouler à 130 km/h, pensant mieux profiter de la route... Première remarque, j’avais l’impression d’être à l’arrêt, et d’être vulnérable dès que je dépassais un autre véhicule. Bon, me dis-je, il faut être patient. Je continue de rouler, ou plutôt de m’emm..., et me retrouve sur la file de gauche, derrière trois voitures, à 130 km/h. Je prends mes distances, rends la main, et attends que ces trois voitures dépassent une Laguna qui, comme de nombreux idiots, roulait sur la voie du milieu, alors que la voie de droite était libre. Bref, mon tour arrive de dépasser la casse-bonbons, j’accélère un chouïa, me retrouve à sa hauteur, et là, horreur, je vois son rappel de clignotant sur l’aile gauche qui s’allume, et la conductrice qui se déporte sur la gauche pour dépasser un autre imbécile de son espèce qui roulait sur la voie du milieu, environ 100 m devant ! Alors là, mauvais film et tout va très vite. Pendant un quart de seconde, je me dis qu’elle va me voir, surtout que la moto était rouge. Que dalle ! elle continue de se déporter et de me tasser vers le rail de "sécurité". Le quart de seconde suivant, je mets un coup de klaxon, rien ; re-coup de klaxon, et, enfin, cette tordue m’entend, enfin, et se remets sur la file du milieu ! Inutile de préciser que je lui ai tout dit, maudissant sa famille sur 53 générations, lui souhaitant une vie pleine de souffrances horribles et qu’elle avait dû être bercée trop près du mur.

Cette expérience plus que chaude m’a appris trois leçons.

La première, tant que j’ai eu des motos rapides, j’ai recommencé à rouler très vite sur autoroute, et j’ai retrouvé ma tranquillité.

La deuxième est que ma moto était trop silencieuse. En effet, alors que j’avais un pot HRC au carbone au bruit absolument magnifique (rauque mais non agressif), j’ai voulu essayer le pot d’origine Honda. Je me suis rendu compte que les automobilistes ne m’entendaient plus, et j’ai eu plus de situations dangereuses avec ce pot trop silencieux.

La troisième, est que l’on néglige l’importance du klaxon. Comme de nombreuses motos, j’ai trouvé celui de la VFR un peu faiblard, et je pense que la conductrice n’a pas entendu mon premier coup de klaxon. Je me suis rendu compte de la faiblesse de ce type de klaxon lorsque j’ai utilisé celui de ma mobylette actuelle, une Guzzi California III ; les deux trompes FIAMM (un ton aigu, un ton grave) ont la puissance d’un klaxon de bagnole et m’ont sauvé la vie plusieurs fois.

Voilà, merci d’avoir lu ce post trèèèèèès long, mais je tenais à apporter ce témoignage.

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Anonyme

le 19 mars 2009 à 05:36

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

J’adhère aux commentaires de jeff, Pierrot et autres "vieux" motards. Je roule en bécane depuis 1977 par tous les temps, toujours des cylindrées > 600 cm3 en 1100 depuis 17 ans, pas un accident à déplorer, et ce n’est pas une question de chance (Fred)Commencer à miser sur la chance c’est parler de fatalité et non plus de rigueur, d’observation, d’anticipation des évènements...J’irais jusqu’à dire qu’il faut développer une certaine paranoïa ( mesurée et salutaire) Je pense que les anciens présents sur ce forum ont raisons de dire qu’il serait bien qu’on les consulte pour faire part de leur expérience

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Anonyme

le 19 mars 2009 à 01:01

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

Et il ne faut pas oublier une certaine chance. 14 ans de moto sans accident et 2 en 2 ans non responsable. Le premier, une automobiliste qui sors d’un parking à 10 mètres de moi et tourne à gauche sans regarder et le 2ème percuté à l’arrière sur un rond point. Dans les 2 cas on ne m’a pas vu.

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Anonyme

le 18 mars 2009 à 19:45

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

Et y’a aussi ceux qui ont passé le permis A1 pour la 125, ne nous oubliez pas ! merci

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Anonyme

le 18 mars 2009 à 18:19

Europe et France

oui,mais ces voitures, elles ont une certaine tendance à percuter les moto qui elles n’ont que 2 roulettes et aucune protection. Si je m’etais bouffé la voiture allemande, je serais un motard français mort parce qu’il roulait trop vite. Parce que le mec n’aurait certainement pas avoué avoir fait demi-tour,e t faute de témoins,c’est le survivant qui a raison

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Greg

le 18 mars 2009 à 17:31

Causes des accidents moto : les chercheurs parlent aux motards

Pas de réponse à apporter à votre question sur la responsabilité ou non des 18 %. Je réagis juste pour rappeler, car nous ne l’avons pas fait dans cet article-ci (un peu marre de rabâcher, peut-être !), que ces chiffres ne sont pas toujours ceux annoncés : ils sont fluctuants selon le responsable qui les cite ! Ainsi, certains nous disent que les deux-roues motorisés représentent 3% de la circulation pour 16% des victimes…

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Anonyme

le 18 mars 2009 à 16:33

Europe et France

Bonjour Fred, tu admettras que les voitures ont 4 roulettes.

Bonne route à toi,

Remy

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