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Thierry
le 10 juin 2008 à 14:17

La marque MZ fermée en 2008 ?

Triste nouvelle, l’usine MZ, l’un des constructeurs motos les plus anciens au monde, fermerait définitivement ses portes si aucune solution, telle une reprise, n’est trouvée d’ici décembre 2008.

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Anonyme

le 1er juillet 2008 à 13:19

La marque MZ fermé en 2008 ?

Salut les amis, Ci joint quelques extraits d’un article que j’ai écris pour le journal Motos D’Hier il y a quelques mois. le 1er juillet 2008, je roule toujours en MZ ! Si si, c’est possible !

La moto du peuple

Ringarde, laide, hideuse même, tels étaient les arguments utilisés pour qualifier la 125 MZ dans les années 70/80. Ce ... canard boiteux, au dire ... des gens qui savaient, était accusé de tous les maux : mal construit, des alus qui s’effritent, un moteur asthmatique, tous les arguments étaient bons pour démolir cette fille de l’est, née au delà du rideau de fer dans le mystère d’un pays du bloc communiste.

Aujourd’hui, alors que les années ont déroulé leur ruban, et donné le recul nécessaire à une évaluation plus objective, le petit deux temps allemand est perçu d’un tout autre regard. Fini la laideur. Le regard posé sur la 125 MZ incite plutôt à la sympathie envers un style, une mode, celle ou les formes amples, un peu rondouillardes de voluptueuses pièces de tôleries protègent si bien des projections de boue, C’est l’école allemande, et au delà celle des pays du bloc soviétique ou Jawa, Pannonia, Jupiter ou Minsk avec leur petit nuage de fumée bleutée de moteurs deux temps, représentent un art de vivre, celui qui consiste à utiliser sa moto en tant ...qu’outil, instrument du travail quotidien plus qu’en objet de loisir comme elle à pu être utilisée sous d’autres cieux.

De nos jours, la 125 MZ est devenue un excellent "instrument" pour terminer un rallye d’anciennes. Agrément d’utiliser une moto saine, qui toujours nous conduira au bout du chemin, facilité d’utilisation et de réparation grâce à des pièces faciles à trouver pour un prix souvent dérisoire, font que ce modèle est devenu à la mode au sein des clubs d’anciennes.
Quelques fidèles inconditionnels roulent encore tous les jours à son guidon et goutent au plaisir de rouler "en décalage" avec un deux roue qui incite la sympathie, déclenche sourires et gestes d’amitiés. Dans ce monde d’égoïsme qui de plus en plus nous entoure, cela n’a pas de prix.

Une MZ au quotidien.

Peut-on, fin 2007 rouler au quotidien avec une moto dont la conception remonte avant la 2ème guerre mondiale. Mon expérience personnelle prouve que cela est possible. Mais comment en suis-je venu là ?

Au début des années 80, une passion exclusive envers la déesse motocyclette m’avait déjà poussé dans les guidons largement écartés de nombre de ces … aguichantes créatures. Jamais, au grand jamais, une geisha aseptisée n’avait posé la rondeur de ses pneus sur le ciment de mon garage. Celui-ci, plutôt habitué aux plantureuses allemandes, conçues du coté de Munich recevait parfois une belle italienne, fille de Mandello, dont les deux cylindres balançaient si bien au rythme des virages. Une seule fois, une anglaise, élégante à la voie rogue, a essayé de me convaincre, mais ses mensurations … en pouces m’étaient trop étrangères. Quelques gauloises, souvent culbutées, mesdemoiselles B ; R et Z je crois, étaient en permanence disponibles, réceptives au moindre coup de kick.

Ma favorite était à cette époque une BMW R90/6 verte. Parfaite pour … tirer d’une seule traite de Toulouse à Francorchamps ou grimper les montagnes andorranes, Elle était pataude pour franchir les dix huit kilomètres de rues toulousaines à consommer deux fois par jour. C’est pour cela, que je dédiais à cet usage depuis déjà plusieurs années une bonne vieille Mobylette. Hé oui, une chaudron parfaitement apte à se faufiler entre trottoir et ruisseau, et ainsi « bouffer » ses 400 ou 500 voitures quotidiennes, engluées dans le fleuve moribond de la circulation automobile.

Un soir, un ami me propose une 125 MZ de 1976. Cinq cent francs, pas plus, mais la boite est cassée. La belle …. C’est bien mal nommé. Tout le monde la critique cette pauvre TS pourtant bien propre ! Son gros phare rond surmonte une fourche qui n’en fini pas d’impressionner par sa taille et le sérieux de sa construction. Le compteur affiche à peine 25000 bornes. Sa selle est … Allez, je me laisse tenter. Je verrais bien ce quelle a dans le ventre.

Ce fut vite vu. Une dégoulinade noirâtre à l’arrière du carter droit, un pignon de sortie de boite qui … branle dans son logement. C’est par la que meurent 80 % des MZ. Maladie chronique, défaut de conception ? Non ! Négligence du propriétaire habitué à n’accorder aucun soin envers une moto qui n’en réclame aucun. Négligence envers une chaîne qui coulisse sans bruit entre deux tunnels de caoutchouc qui la dissimulent au regard. Pourtant, le serpent de métal, arc-bouté sur ses maillons, ne peut avertir qu’il est trop tendu et va irrémédiablement détruire le roulement de l’arbre secondaire de boite, et envoyer les billes s’intercaler entre les dents des pignons.
A cette époque, réparer une MZ était facile. Dans chaque grande ville, un concessionnaire proposait, souvent en parallèle à une "grande" marque, ces motos du pauvre. Elles étaient destinée à ceux qui ne disposaient que de faibles moyens mais aussi à quelques ... marginaux, des roule toujours qui effectuaient à leur guidon des kilométrages dont le seul énoncé faisait frémir les possesseurs ... d’orientales.

A Toulouse, le magasin de Lious, tout en bas de la descente de l’ancien marché aux poissons était le rendez-vous incontournable des MZistes. Paul, le chef d’atelier connaissait le moindre boulon du petit mono 2 temps.

Quelques jour plus tard, ma MZ tournait, équipée d’un moteur sain acheté pour une ... poignée de cerises à la bourse de Montclar. Commençait alors pour moi ce qui allait devenir une grande histoire d’amitié avec cette fille de l’Est. Les premiers jours, un peu de méfiance m’incitait à la prudence. Comment vat-elle se comporter ? La tenue de route ? En fait, bien vite, la confiance va s’installer et me faire profiter pleinement du plaisir de rouler avec cet ... outil. Le moteur, avec son petit 1/8ème de litre de cylindrée n’est pas un foudre de guerre. Inutile de titiller la zone rouge (6000 tours) pour en obtenir la quintessence. C’est entre deux mille et cinq mille tours qu’il délivre son couple maximum et permets des accélérations correctes, sans être foudroyantes, mais qui permettent dans la majorité des cas de démarrer en tête au feu rouge. A titre de comparaison, une 125 TS a sensiblement les mêmes accélérations qu’un scooter moderne de même cylindrée. La tenue de route est ... déroutante. Les pneus étroits qui supportent les moins de cent kilos de la demoiselle et le bon équilibre général du cadre permettent d’enfiler ronds points et virolets en toute sérénité, surprenant souvent des motos de plus fortes cylindrées équipées il est vrai des pneus de camion imposés par la mode actuelle. Le faible maitre couple et une répartition des masses positionnant le centre de gravité assez bas, facilite les changements d’angle dans les ... pif-paf. La conduite sous la pluie est facile, le décrochage est rarement brutal, il commence par une sensation de flou dans la direction ou sous les fesses, laissant au conducteur le temps de "rectifier la position" ou en dernière limite donner le coup de pied salvateur qui va rétablir l’ordre.

Les freins : C’est principalement par ce point que la 125 MZ avoue son âge. Excellents pour l’époque, les deux tambours sont bien loin d’avoir le mordant d’un freinage à disques. Toutefois, ils conviennent parfaitement pour un usage en toute sécurité dans la circulation moderne. Il suffit d’utiliser la moto, et ceci est valable pour toute ancienne, comme une moto d’époque, avec des distances de freinage plus longues et des durées de dépassement allongées. Nous ne chevauchons pas la dernière Matuvuwaki de 300 cv et étriers brin-bô à 18 pistons. Une fois cette notion élémentaire acquise, nous sommes prêt pour rouler tous les jours en toute sécurité. Les tambours de la MZ, pour conserver leur efficacité, doivent être régulièrement dépoussiérés. Environ trois fois par an dans mon cas (12 000 km / an). Pour diminuer la fréquence de cette (petite) corvée, J’ai percé un discret trou de huit sur le côté du tambour avant, le plus sollicité. Lors de la vérification de la pression des pneus, un jet d’air envoyé dans le moyeu éjecte une bonne partie des poussières de férodo.

La nuit, le phare fait ce qu’il peut pour projeter vers l’avant les quelques six volts chichement distribués par la batterie. Correct en rase campagne, l’éclairage est bien sur annihilé des que l’on croise un véhicule moderne. La aussi, la règle de la prudence s’applique.

L’absence de ralenti : Une des critiques les plus fréquentes envers la vieille demoiselle concerne l’absence de ralenti, rien n’ayant été prévu au niveau du carburateur pour assurer un poum-poum régulier une fois la poignée de gaz relâchée. Cet inconvénient ne dérange pas un possesseur de deux temps, habitué à donner de fréquents petits coups de gaz lors des arrêts.

Vingt trois ans, bientôt un quart de siècle que la MZ m’accompagne au travail. Bien sur, la 125 à la boite cassée, achetée en 83, n’a pas parcouru toute seule presque 275 000 km de rues toulousaines. Nous avons vu plus haut qu’en 91 un événement politique majeur a fait éclater le béton du mur de Berlin. A cette époque, je fréquentais régulièrement les bourses allemandes, Mannheim et Ludwigshafen, à la recherche de vieux papiers et surtout de l’ambiance particulière des grandes manifestations outre Rhin.
L’année qui a suivi l’ouverture de Check Point Charlie, des colonnes d’allemands de l’Est et de Polonais on afflué vers la terre promise (du moins le croyaient-ils). Au volant de leur Traban ou de vieux Opel Blitz, ils apportaient vers l’occident tout ce qui leur rappelait les années de privation : uniformes, cartes de parti, baïonnettes de Kalachnikov, tout était bon pour récupérer un peu d’argent frais. MZ et Oural étaient bien sur du voyage. C’est ainsi que j’ai pu ramener deux TS supplémentaires et un stock conséquent de pièces d’usure. Pour vous donner une idée des prix pratiqués, une anecdote : Je vois sur un stand un jeu de rupteurs posé sur une boite portant l’inscription 3 dm (environ 2 €). Je paye, prends mon rupteur et tourne les talons. Le vendeur m’interpelle, pour 3 dm il proposait la boite complète (100 jeux).

En 2007, la situation économique de l’Allemagne à bien changé. Lors de la réunification, le Deutsch Mark de l’ancienne DDR a été reconverti en Mark de l’Ouest au taux de un pour un. Jusque là privés de "liberté commerciale", les gens d’après la porte de Brandebourg ont fait connaissance avec l’exubérance commerciale et la possibilité de tout acheter. Ils ont aussi découvert le crédit et les rutilantes motos vendues dans les pays occidentaux. Toutes les conditions étaient réunies pour "recracher" les Trabans, MZ et autres produits anciennement manufacturés à l’Est. J’ai visité Berlin en 90 et j’y ai vu, dans le large no mans land ou était érigé le mur, un immense dépôt de ferraille ou s’entremêlaient, voitures, mopeds, épaves de MIG et de chars soviétiques rejetés par le nouvel ordre social.
Liberté d’achat et de circulation, mais aussi découverte d’une situation jusque là inconnue : le chômage. Une belle japonaise ou une BMW devant la porte. C’est bien ! Mais quand arrivent les traites ou les premières réparations, la situation est toute autre. On vient alors à songer à la vieille 150 TS, que l’on a laissé crever au bord d’un trottoir, sacrifiée devant l’autel de la société de consommation. Elle était pourtant facile à entretenir, simple, fiable et finalement correspondait si bien à nos besoins.
Aujourd’hui, dans les allées des grandes bourses d’outre Rhin, on ne trouve plus de moteurs MZ abandonnés dans la poussière, ou échangés contre une poignée de Pfennigs. Les quelques survivants, choyés, valorisés sur une table, repartent souvent, revirement de l’histoire, vers leur pays d’origine.

J’ai usé, au long de ces années quatre MZ. Les n°s deux et trois, équipées d’un 150 cc offraient l’agrément d’un couple supérieur. Vitesse de pointe identique mais quand on tombe un rapport avec le 125, on passe sans rien toucher avec la 150. En moyenne, la durée de vie d’une MZ est de 80 000 km effectuées avec un entretien très faible. Tension de chaine ; huile de boite, (très important car elle graisse les roulements de vilebrequin), état de la chaine primaire qui fini par se détendre et frotter le carter (surtout sur le 150). Vous ne verrez pas la fin de l’embrayage (indestructible). Un point faible, la fixation des barres supportant les repose pieds par colliers solidaires du cadre. Trop fine, la tôle de ces colliers se déchire ou se casse lors d’un choc ou d’un béquillage brutal. Le poste à soudure est alors nécessaire (sans démontage important) pour effectuer la réparation.
Il y a deux ans, j’ai cédé aux chants des sirènes par l’intermédiaire d’un scooter moderne de grosse cylindrée. Conçu en Europe, il devait m’amener confort, facilité d’utilisation, bref : tranquillité d’esprit. En fait je n’ai absolument rien à lui reprocher, si ce n’est que, parfait pour un scootériste ... moderne, qui généralement sort son automobile dés que le temps de gâte, il s’est toujours refusé à moi, son large pneu arrière déclenchant de brutales ruades à la première goutte de pluie.
Une opportunité d’échange avec un ami m’a permis, l’an passé, de renouer avec un exemplaire du petit deux temps Est allemand. Pratiquement neuf (pensez donc ! moins de 35 000 km), C’est celui qui fait l’objet de cet essai. C’est un des derniers modèles fabriqués, (1981), les clignotants ont quitté les pattes de phare pour rejoindre le Té inférieur de fourche. Il vient de parcourir le 7 juillet dernier 600 kilomètres de montagne (dans la journée) à l’occasion du Circuit d’Eté du Blagnac Moto Rétro.
Réfractaire à la banalité, à l’uniformité du quotidien et ... aux radars, Objet de sympathie et témoignage d’une certaine ... Ostalgie (nostalgie de l’ancien Est), ma MZ est prête pour servir loyalement pendant de longues années. Destinée à l’usage quotidien, une ancienne, des années 50 ou des années 70, n’est surtout pas destinée à finir inerte dans un musée ou au fond d’un garage. Utilisez-la au quotidien ! Elle vous le rendra au centuple !

Patrick BARRABES septembre 2007

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Anonyme

le 24 juin 2008 à 15:03

Le constructeur moto historique MZ ferme ses portes

Salut Tong-Rider,

désolé, mais je suis en désaccord total quant à la Deuche. Une Deuche se pilote quand on prend les bonnes routes viroleuses, non mais !

Tu aurais dû me voir au volant de ma 2CV6 Club vert-pomme dans le Ventoux, ou les cols des Hautes Alpes ; avec les quatre tambours bien chauds, je t’assure que tu pilotes !

Ceci dit en toute amitié.

Bonjour aux tongs.

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Anonyme

le 17 juin 2008 à 14:34

Le constructeur moto historique MZ fermerait ses portes

Moi aussi j’ai roulé en TS125. Ma deuxième moto en fait (faute de mieux...). Certes j’ai coulé une bielle, mais je tapais vraiment dedans (paraît que c’était le point faible avec les roulements de vilo). Cette moto était indestructible, et d’une bonne volonté évidente. Capable de rouler loin et longtemps par tous les temps. J’ai même fait 400 km avec alors que je pouvais voir l’étincelle se produire dans la culasse à cause d’un goujon qui ne tenait plus (imaginez la prise d’air et la perte de compression). Même comme ça, une consommation de chameau et capable de performances normales. Sans parler de ceux qui avouent lui avoir donné un peu de gazole à manger de temps en temps, pour faire durer les pleins. MZ s’est fourvoyé dans le haut de gamme, ils auraient dû en rester aux machines économiques (surtout par les temps qui courent) type RT, éventuellement déclinée en plusieurs cylindrées (notemment 250). C’est dommage, mais ceux qui restent sont ceux qui n’ont pas trahi leur image et leur public même s’ils sont passés près de la correctionnelle (Guzzi, Ducat, même Harley et dans une moindre mesure BMW).

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Anonyme

le 14 juin 2008 à 21:19

Le constructeur moto historique MZ fermerait ses portes

C’est bien dommage
J’ai été l’heureux possesseur d’une 125 rt rouge. J’en garde un très bon souvenir et je pense que c’était une vrai réussite...
mais peut être y aura t-il un repreneur d’ici la fin de l’annéee... Soyons optimiste...

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Anonyme

le 13 juin 2008 à 14:41

Le constructeur moto historique MZ fermerait ses portes

j’ai eu une 125 ts et ensuite un side 250 etz. Que des bons souvenirs (maintenant !)la 125 était quequefois capricieuse et refusait de démarrer sans explication rationelle ! Il faut dire qu’elle avait dû être fabriquée en fin de "plan" à un moment où les pièces manquaient car sur la mienne, la boite à fusible était vide !!!Les fils passaient derrière avec une épissure pour connecter !Autrement j’ai passé de bons moments avec et dans une descente de col, elle n’était pas ridicule si on se lâchait un peu et on savait faire à 18 ans....hein thierry !
Dommage que de telles machines n’aient plus leur place dans notre monde moderne.
Mais je vais en trouver une à retaper car il ne faut pas qu’un tel pan de l’histoire tombe dans l’oubli.Que nos petits enfants puissent dire :"elle est chouette ta bécane papy ! "

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Anonyme

le 13 juin 2008 à 00:51

Le constructeur moto historique MZ ferme ses portes

J’ai eu...
becane qui m’a laissé le meme souvenir que toi, que aucune autre becane ne m’a laissé, et que jamais aucun motard jeune ne connaitra : elle était là, toujours à demarrer, jamais entretenue, meme pas le souvenir de passage à la pompe tellement ça consommait peu, jamais de reglage, jamais nettoyée, et pourtant toujours disponible et partante, indestructible.
Un(e) ami(e) fidèle qui te pardonne tout, meme si tu l’a engueulé injustement, et qui m’a laissé ce sentiment de rare fidélité dans le coeur.
Emotion...

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Anonyme

le 12 juin 2008 à 13:29

Le constructeur moto historique MZ ferme ses portes

salut
Pierrot du 84 tu dis du prémaché , va plus loin , c’est du prêt à vomir.
adieu side MZ a la gueule et a l’efficacité incomparable , maintenant faut rouler sbike ou autre elm a folie de prix , et encore rares sont ceux qui de ceux la vont rouler aux eleph ou autres hivernales savoyardes ou hautes alpîennes...mais c’est comme tout , bientot tu demanderas a un mome pour l’emmener chez sa Mémé , il sera incapable de te repondre sans se renseigner aupres de son gps . adieu les cartes ...dire que si napoleon avait eu tous ses gadgets le mode serait peut etre tout français , ça fait rêver....

vivement les prochains flocons et qu’on se mange une bonne soupe a l’oignon autour du feu de camp , nom de dieu

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Anonyme

le 12 juin 2008 à 12:16

Le constructeur moto historique MZ ferme ses portes

...c’est en cours : "on" s’en occupe...!

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Anonyme

le 12 juin 2008 à 12:13

Le constructeur moto historique MZ ferme ses portes

Concernant les MZ deux temps, on ne "pilotait" pas une telle machine, on la conduisait. Sinon, c’est comme si on parlait de pilotage d’une 2CV, rien que d’imaginer le tableau, je suis MdR !

Pour ce qui est d’en voir une (modèle 2T), dans quelques petites années, on prétendra même que cela n’a jamais existé, que c’est une légende, un peu comme le "monstre du Loch Ness" que certaines personnes prétendent avoir vu... un jour du temps de leur jeunesse...

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Anonyme

le 12 juin 2008 à 11:20

Le constructeur moto historique MZ ferme ses portes

le monde de la moto se police. On nettoie à tout-va. Les deux-temps, les carbus, les motos humaines avec des gueules sympathiques... Aujourd’hui, il faut de l’électronique et des motos agressives pour être vu.

Je n’ai jamais eu de MZ, mais je ne désespère pas d’en posséder une, un jour. Dans ma jeunesse, j’avais un pote qui avait fait un chop de sa MZ 125 ; c’était "surprenant", mais ç’était unique ! Ce qui m’a toujours plu, chez la MZ, c’est son côté "zen". Une sorte de grosse mémère qui avance à son rythme, imperturbable. D’ailleurs, lors du dernier Bol d’Or au Castellet (encore une institution sacrifiée sur l’autel du pognon et du tout-propre), j’ai rencontré un Anglais d’une soixantaine d’années qui était venu de chez lui avec un side MZ 250 ! Le type avait bourlingué à travers toute l’Europe avec son attelage, et il était ravi de sa monture.

Place à la GSBRKX-2000, avec 400 cv et un ordinateur qui sert à débéquiller ! Dormez tranquille, braves gens, les derniers bastions de l’Ancien Temps vont tomber ; l’ère nouvelle du pré-mâché est arrivée.

Alors, il ne faut pas laisser ces marques tomber dans les oubliettes du passé. Faites comme moi, roulez en ancienne !

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Anonyme

le 12 juin 2008 à 08:42

Le constructeur moto historique MZ ferme ses portes

Ma première bécane, celle payée avec mes sous bien à moi, fut une MZ 1250ETS.
Que du pratique et pas de superflus ! Sobre, solide (elle a tourné avec de l’eau à la place de l’huile de boite), rustique elle m’a appris à aimer la moto pour ce qu’elle est. Rien à voir avec ces bécanes d’aujourd’hui, sans âme et sans appel à la complicité.
Encore une marque sacrifiée sur l’hôtel du business et du fric. C’est pas de la nostalgie mais la tristesse de voir disparaître des légendes et de constater que tout s’uniformise. Un jour se sera le tour des hommes, si ce n’est déjà fait.

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Anonyme

le 12 juin 2008 à 00:02

Le constructeur moto historique MZ ferme ses portes

L’ancien régime (en dépit de ces gros défauts) à fait vire la marque (et ses employés !) durant un demi siècle en proposant au plus grand nombre d’accéder aux joie de la moto.
Une douzaine d’années ont suffit aux rois de la finance pour tout saccager.
Quel gâchis :-(

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Anonyme

le 11 juin 2008 à 23:26

Le constructeur moto historique MZ ferme ses portes

C’est dramatique cette histoire de fermeture. MAIS MZ en passant de motos économiques à des machines modernes mais couteuses a perdu sa clientèle historique sans réussir à suffisamment séduire de nouveaux motards. Quel dommage ! Ma première moto fut une TS aussi, j’ai fait l’Algérie avec et avec son réservoir maousse, ses suspensions conforts, elle a bien affronté les pistes sahariennes chargée comme un mulet. Mes premiers grands voyages avant de passer à la BMW série 6. Je verse une larme. Sympa le site de l’amicale MZ.

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Anonyme

le 11 juin 2008 à 13:23

Le constructeur moto historique MZ ferme ses portes

C’est triste. Moi je n’ai jamais piloté de MZ, je crois même ne jamais en avoir vu une ?

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Anonyme

le 11 juin 2008 à 13:21

Le constructeur moto historique MZ ferme ses portes

Ma première moto, à 18 ans : une MZ125TS bleue. Vitesse de croisière : 75km/h, vitesse de pointe : 95km/h, consommation : 2,8L/100, boite 4 vitesses, démarrage au kick non repliable, pas de graissage séparé, circuit électrique en 6V... que d’aventures vécues avec cette moto (mais aucun problèmes de fiabilité)...

Ma deuxième moto, un peu plus tard : une MZ250ETZ grise (y avait pas d’autre couleur importée) Vitesse de croisière : entre 90 et 115km/h, vitesse de pointe : 125km/h, consommation : 4L/100, boite 5 vitesses, démarrage au kick, graissage séparé, circuit électrique en 12V (alimenté par un alternateur triphasé)... du moderne quoi (mdr) ! je l’ai gardée 15 ans, bien qu’ayant tout de même, entre temps, investis dans de plus puissantes machines...

MZ qui cesse d’exister, ce n’est pas une page qui se tourne, mais un livre qui se ferme et qui va trouver une place sur quelque étagère poussièreuse d’un musée dédié aux "pays de l’Est"...

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