Voitures-radar privatisées : à qui profite le système ?

Emmanuel Barbe jure qu’il ne s’agit pas de rentabiliser les véhicules....Pourtant sur une chaîne d’info en continu, un membre de la SR affirme que l’objectif est de passer de 2 à 12 millions de contraventions annuelles ; le président de la république l’a lui même affirmé en déclarant lors de sont interview sur TF1 que "l’argent récolté (suite au passage à 80), irait vers les hôpitaux". Bercy a d’ailleurs budgété une recette supplémentaire comprise entre 330 et 355 millions d’euros.

Bonjour,
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La rédaction de Motomag.com

"Pour notre sécurité" disent-ils...... Ils ont privatisé les autoroutes "pour notre sécurité" !!!! et les recettes des péages vont dans la poche des actionnaires au lieu de rester dans la poche du contribuable.... Et pour rouler en sécurité sur les autoroutes qui sont beaucoup plus sûres que le réseau secondaire, nous devons casquer toujours plus (même si les motards n’ont pas de prédilection particulière pour ces voies, mais nous sommes aussi souvent des automobilistes....) ou nous privilégions l’insécurité du réseau secondaire. Et puis, compte tenu du coût des péages qui augmentent sans cesse, les poids lourds délaissent de plus en plus les autoroutes au profit du réseau secondaire ("pour notre sécurité" ?????,).
Cette politique de "sécurité routière" est un véritable scandale ! Et, la plupart des hommes (ou femmes) politiques de quelque bord soient-ils sont tous complices des décisions prises en la matière !

Rien de plus qu’on ne sache déjà : on va se faire allumer ! Et il va falloir casquer !!
Je ne mettrai pas de gants pour dire tout le mal que je pense de ce système : la technologie au service de la répression et du fauchage de permis à tout va. Quand on voit le fric qu’on dépense en matière de panneaux qui fleurissent comme des jonquilles et l’état des routes sur lesquelles on se garde bien d’agir après l’hiver qu’on vient de subir .
La FFMC a du pain sur la planche.

" Si ces deux valeurs devaient différer, par exemple après la pose récente d’un panneau, alors le système accorderait le bénéfice du doute à l’usager." : sauf que vu qu’il sera impossible pour l’usager de prouver quoi que ce soit, le bénéfice du doute se transformera en bénéfice tout court.

Je serais curieux de connaître les critères d’attribution initiale du marché.
(rappel : marché public = appel d’offre)

Et les critères de renouvellement ?

En tout cas, lorsque vous doublerez un camion roulant à 80 km/h,
pas question de faire le dépassement le plus bref et le plus sûr possible
en poussant un petit 105 compteur...

Le but d’une entreprise privée est de faire un max de chiffre d’affaires. Autrement dit, il y aura des salariés payés au minimum et un patron qui va s’en mettre plein les poches. Est-ce que ça ne serait pas plus économique de recruter du personnel assermenté pour rentabiliser ces voitures ?

C’est tout bête : comme les voitures seront opérationnelles (rouleront) 2 à 8 fois plus longtemps , les "chances" de photographier les contrevenants seront elles aussi augmentées.... Faut bien amortir le matériel !!

si tout cela n’est pas une question de rentabilité, pourquoi l’Etat prévoit-il donc une hausse de 25¨% des recettes en 2017

Question technico-juridique.

La Sécurité routière affirme que le système embarqué se calibre sur la lecture des panneaux de limitation de vitesse.
Imaginons une route limitée à 70 à l’approche d’un croisement. Après le croisement, le code de la route est formel, la limitation repasse à 90 (sauf s’il y a un panneau rappel 70). Pas besoin de panneau "fin de limitation". Et de fait, ces panneaux sont assez rares, après les croisements.
Idem pour les virages, les passages à niveau, etc...
Comment, en l’absence de panneau 90, le système va savoir qu’il faut se recalibrer sur 90 ??

https://www.senat.fr/questions/base/2010/qSEQ100513522.html