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Nicolas
le 5 septembre 2016 à 18:22

Record d’excès de vitesse pour un radar mobile à Bordeaux

De mémoire de Bordelais, on n’avait jamais vu ça : un radar automatique embarqué dans une voiture banalisée a constaté 1 272 excès de vitesse en 3 heures, sur la rocade encerclant la cité girondine. Il faut préciser que la portion de la 4 voies était en chantier…

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bidul

le 8 septembre 2016 à 15:14

Record d’excès de vitesse pour un radar mobile à Bordeaux

Entièrement d’accord avec toi.

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bidul

le 8 septembre 2016 à 14:59

Record d’excès de vitesse pour un radar mobile à Bordeaux

Je ne fais aucune morale. Je ne sais pas si tu m’as bien lu. Moi aussi j’ai perdu des points ( que j’ai récupéré en faisant encore plus attention). J’ai bien dis que je ne suis pas un saint. 69 ans,toujours en moto et en bonne santé. Bravo et je te souhaite encore de longues années et de ne pas connaitre ce que mon épouse avons connu comme malheureusement beaucoup d’autres. Malgré la douleur qui nous étreint tous les jours nous vivons et aimons toujours nos voyages en moto. Nous partons en fin de semaine pour le Portugal. L’an dernier c’était jusqu’à Tallinn, Estonie, 7400 km aller-retour, en 2014 l’Albanie 5800 km. Voilà quelques exemples de voyages, il y en a eu bien d’autres. Nous ne sommes pas des zombies, mais la recherche de l’adrénaline n’est plus au programme du jour. Nous prenons un autre plaisir tout aussi agréable et qui vaut bien le tien.
Je ne donne aucune leçon, je pense surtout à tous ceux qui perdent leur vie bêtement (certes, il y a bien d’autre façons de la perdre encore plus bêtement) mais celle ci peut être évitée facilement et souvent. Et je pense aussi et surtout aux parents et proches de ces décédés ou invalides.
J’ai fait de la course en side-car cross. Dans mon jeune temps j’ai aussi roulé vite sur la roue. Mais je pense qu’aujourd’hui c’est devenu vraiment trop dangereux de s’amuser à ça sur la route. Je n’en ai pas les moyens financiers sinon j’aurai une autre machine pour aller faire des ronds sur un circuit avec moins de risques pour moi et surtout beaucoup moins pour les autres.

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biojm2

le 8 septembre 2016 à 10:13

Record d’excès de vitesse pour un radar mobile à Bordeaux

Né en 1947, je fais de la moto depuis l’age de 14 ans
Il ne vous viens pas à l’esprit une seule seconde, qu’un type qui roule peinard 99 % du temps, entre 30 et 130 Km/h peut avoir de temps en temps envie de faire éclater sa moto ?
Ben moi, à 69 ans si, j’ai envie de faire une pointe dans un endroit sympa, genre autoroute avec courbes, pour la griserie de la vitesse en courbe
Pas vous ? Ben merde alors vous etes des zombie ou des vivants ?
Je ne fais jamais d’infraction, je respecte les vitesses comme je peux, et bien avec la voiture, un Espace diesel poussif, j’ai perdu 10 points avec des infractions retenue pour 1 ou 2 Km/h dont 2 en 1h pour 1 Km/h retenu
J’ai récupérè mes points grâce au Coyote
De grace, les moralistes, soit vous êtes des morts vivants, soit vous jouez les péres la morale pour cacher vos infractions

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biojm2

le 8 septembre 2016 à 10:02

Record d’excès de vitesse pour un radar mobile à Bordeaux

Bonjour, prenez le temps de lire s’il vous plait.
Je vous propose cet article qui regarde les accidents de la route avec un autre regard
Bien plus intéressant que de regarder simplement la vitesse.

Des accidents de la route pas si accidentels (Le Monde Diplomatique)
vendredi 2 septembre 201652 lectures
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Août 2016 Davantage de morts au sein des classes populaires par Matthieu Grossetête
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À chaque période de vacances, tandis que le risque d’accidents de la route s’accroît, le thème de la sécurité au volant revient dans l’actualité. Le gouvernement multiplie alors les consignes de bon sens : ne pas conduire trop vite, se reposer régulièrement, attacher sa ceinture, etc. En se focalisant sur le comportement individuel des conducteurs, ces préconisations négligent les causes profondes de la mortalité routière.
Voici une inversion de courbe qui fait peu parler d’elle. Pour la première fois depuis la naissance des politiques de sécurité routière, en 1972, quand la France enregistrait plus de 18 000 décès accidentels par an, la réduction du nombre de morts est contrariée deux années de suite. Après avoir augmenté de 3,5 % en 2014, la mortalité a crû de 2,3 % en 2015, pour atteindre 3 461 personnes. Et les premières estimations mensuelles de 2016 confirment cette évolution : on a enregistré une recrudescence des décès aux mois de février (+ 8,5 % par rapport à février 2015), de mars (+ 3 %) et de mai (+ 10 %). Pour expliquer ce phénomène, les pouvoirs publics incriminent les conduites individuelles, comme si tous étaient égaux face aux accidents de la circulation. « Il appartient à chacun d’avoir conscience de sa responsabilité citoyenne et de réagir pour faire reculer le nombre de vies sacrifiées sur les routes », peut-on lire sur le site Internet du ministère de l’intérieur — dont dépend la direction de la sécurité et de la circulation routières (DSCR). Il appartiendrait donc à chacun de réfréner ses pulsions au volant, de ne pas boire, d’attacher sa ceinture, de respecter les limitations de vitesse, etc. Nul ne se risque à penser qu’un acte aussi personnel que la conduite d’un véhicule puisse être influencé par les inégalités sociales et que la hausse du nombre de morts puisse découler de la précarisation des classes populaires. Pourtant, un accident de la route n’a souvent rien d’accidentel : il obéit à des régularités statistiques et demeure, indépendamment de son caractère singulier, le résultat prévisible de déterminations collectives. C’est un fait social qui ne se réduit pas aux agissements volontaires des individus.

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De plus longs trajets pour aller travailler
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Alors qu’ils ne représentent que 13,8 % de la population française âgée de 15 ans et plus, les ouvriers comptaient pour 22,1 % des 3 239 personnes décédées sur la route en 2007 (1) et pour 19 % des blessés hospitalisés (2). À l’inverse, les cadres supérieurs, professions libérales et chefs d’entreprise (8,4 % de la population) ne totalisaient que 2,9 % des morts et blessés. Depuis plus de quarante ans, les experts gouvernementaux focalisent leur attention sur la surmortalité routière des « jeunes », auxquels ils attribuent un goût du risque particulièrement prononcé. Or l’âge n’annule en rien les différences sociales. Alors que 38 % du total des accidentés morts avaient moins de 30 ans, ce pourcentage s’élevait à presque 50 % chez les ouvriers. Si les morts sont bien souvent jeunes, c’est en grande partie parce que le groupe des ouvriers est de loin le plus jeune. Les cadres sont-ils naturellement plus vertueux au volant ? Rien n’est moins sûr. Davantage que les catégories sociales favorisées, les ouvriers ont tendance à se tuer seuls, sans qu’un tiers soit impliqué. En d’autres termes, ils sont en danger bien plus qu’ils ne sont dangereux. En étudiant les comparutions pour homicide routier au tribunal de grande instance d’une importante ville de province, on constate une surreprésentation des cadres et professions intellectuelles supérieures, et une sous-représentation des ouvriers. Cette situation est en partie due au plus grand pouvoir protecteur des véhicules possédés par les personnes aisées (3), qui disposent d’airbags et de systèmes de freinage plus performants, d’habitacles renforcés, etc. Cela contribue à faire de leurs propriétaires des survivants potentiellement justiciables après un accident mortel. Plusieurs juges de ce tribunal établissent d’eux-mêmes une corrélation directe entre la richesse des inculpés, la puissance de leurs voitures et leur sentiment d’omnipotence dans l’espace public, qui les amène parfois à négliger les usagers plus vulnérables, petites voitures, piétons, cyclistes, etc. « Si on prend les affaires d’homicides, nous explique l’un de ces juges, on a plutôt affaire à des gens à l’aise, qui ont des véhicules puissants. Des gens bien sous tous rapports, sans antécédents judiciaires et pour qui le monde s’effondre parce qu’ils ont fauché un scooter ou une mamie. Par exemple, on a eu cet ingénieur pressé qui devait prendre l’avion à Paris le jour même : il percute un piéton, s’arrête, appelle les secours et délègue aux gens arrêtés autour de lui pour repartir et prendre son avion. » Bien que surreprésentés, les prévenus favorisés bénéficient d’une certaine clémence. À coût humain et circonstances aggravantes équivalents, les ouvriers et les employés écopent de jugements « négatifs » — c’est-à-dire supérieurs à la peine médiane, soit dix mois d’emprisonnement ferme dans le tribunal étudié — deux fois plus fréquemment que les cadres, professions intellectuelles et professions intermédiaires : 59,3 % pour les premiers, contre 31 % pour les seconds. La durée d’incarcération plus longue des inculpés de milieux populaires renvoie au fait que ces conducteurs sont moins souvent mariés : les juges font preuve d’une plus grande mansuétude à l’égard de ceux qui ont une famille. En outre, les ouvriers et employés sont proportionnellement deux fois et demie plus nombreux que les conducteurs aisés à être déférés en tant que détenus, ce qui pèse défavorablement sur l’issue du procès. On remarque le même type d’inégalités concernant les contrôles d’alcoolémie effectués par la police et la gendarmerie. Les ouvriers fournissent plus du quart des prévenus déférés pour une conduite en état d’alcoolémie jugée seule (c’est-à-dire sans qu’une autre infraction ait pu motiver le contrôle), au même niveau que les employés, alors que ces deux groupes représentent respectivement 16,3 % et 10,7 % de la population de 15 ans ou plus du département étudié. Au-delà de l’inégale sécurisation des véhicules, les disparités sociales en matière d’accidents s’expliquent par les conditions de vie des classes populaires ainsi que par les ségrégations sociales de l’espace public. La mortalité routière apparaît tout d’abord comme une conséquence inattendue de l’étalement urbain et de la stratification résidentielle. Près de 80 % des accidents mortels ont lieu à la campagne. Or l’embourgeoisement des centres-villes relègue les classes populaires toujours plus loin des bassins d’emplois. En 2007, 28 % des ouvriers et 31 % des employés morts sur la route ont eu un accident en se rendant à leur travail, alors que ce trajet n’est en cause que dans 16 % du total des décès. Les catégories populaires sont plus nombreuses à emprunter quotidiennement les routes secondaires, plus dangereuses, tandis que les couches aisées circulent surtout en ville ou sur l’autoroute, l’infrastructure la plus sûre, avec 4 % des morts en 2012, mais également la seule qui exige des frais de péage. L’accident résulte donc de l’inégale exposition aux dangers de la vie, qui rend les plus démunis particulièrement vulnérables. En ce sens, le caractère juvénile et populaire de la mortalité routière en dit long sur la crise vécue par les jeunes ruraux issus des familles ouvrières, que Nicolas Renahy a très bien décrite : étudiant un village de Bourgogne, le sociologue montre une jeunesse désœuvrée qui peine à s’insérer dans les espaces scolaire, professionnel, culturel et matrimonial, et qui adopte des conduites destinées à compenser ce manque de valorisation sociale (4). Car le monde ouvrier, en proie à la désindustrialisation, aux délocalisations et au chômage de masse, ne fait plus office de sas d’intégration, cessant du même coup de protéger la jeunesse contre certains mécanismes d’autodestruction. Plus longtemps célibataires, voire condamnés à le rester, certains jeunes ruraux marginalisés peuvent être gagnés par un sentiment d’abandon qui les pousse à des stratégies de repli dans les relations de bande nouées autour de la voiture ou du deux-roues. Dans un contexte de dégradation de l’estime de soi, le véhicule devient l’un des derniers espaces de célébration des valeurs de virilité (5). Si cette sociabilité peut prendre une coloration positive avec des loisirs comme le tuning (6), où le rapport populaire à l’automobile s’exprime de manière collective, constructive et même créative, elle peut également amener à s’affirmer par la vitesse ou par la consommation excessive d’alcool. Ce n’est donc pas un hasard si, d’après l’examen détaillé de plus de cent procès-verbaux d’accidents mortels, 70 % des ouvriers et employés décédés sur la route se trouvaient dans une situation d’isolement affectif (célibataires, divorcés ou veufs), sinon de crise personnelle (instance de divorce, perte d’un proche, chômage prolongé, précarité professionnelle ou scolaire). La précarisation et la paupérisation des couches populaires raccourcissent l’horizon temporel et accentuent l’impératif de profiter de la vie tant qu’on le peut, l’avenir n’étant pas ou plus assuré ; dès lors, elles ne peuvent qu’accroître le risque de mourir sur la route.
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« On nous a muselés »
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Nombre de fonctionnaires de terrain constatent empiriquement la surreprésentation des précaires parmi les personnes décédées. Mais leur hiérarchie administrative reste sourde à leurs alertes. Découragés face à ce mur d’indifférence, certains en arrivent à quitter leur poste, comme le montre, parmi d’autres, le cas de M. Romain T., ancien intervenant départemental de sécurité routière : « Je me suis rendu compte que le niveau social avait une grande importance dans l’accidentologie, nous confie-t-il. Ce sont les gens les plus défavorisés socialement qui sont les plus touchés. À l’époque, on nous a muselés. J’ai demandé à la préfecture de préparer une note de synthèse sur l’accidentologie et le lien social, et le préfet a refusé : il voulait mettre une chape de plomb là-dessus. » Dans la mesure où il contredit le discours feutré de l’administration, ce « savoir inconfortable (7) » est ignoré, sinon contesté par les pouvoirs publics. Loin d’être fortuite, la production sociale de l’ignorance sert alors le statu quo dans la gestion des problèmes publics. En témoigne l’hostilité qu’a suscitée M. Jacques S., chargé de mission sécurité routière qui a lui aussi fini par démissionner, quand il a proposé de diffuser les conclusions de notre étude : « Chaque année, nous sollicitons un expert capable d’apporter des éléments de culture autour de la sécurité routière. Après avoir lu votre livre, j’ai proposé de vous inviter, nous raconte-t-il. À partir de ce moment, les foudres se sont abattues sur moi. On m’a fait comprendre qu’en aucun cas on ne pouvait inviter une personne qui tenait un discours aussi “politiquement incorrect”, avec des commentaires du genre : “Tu mets en danger l’existence du plan départemental de sécurité routière” ; “Les classes sociales n’existent plus : il s’agit d’un discours archaïque digne des vieilles dictatures communistes”… » Commode, la mise en cause des comportements individuels rend les questions de sécurité routière gouvernables sans imposer de toucher aux puissants intérêts impliqués dans la fabrique sociale des accidents de la circulation : les constructeurs de véhicules, les producteurs d’alcool, les assureurs, l’État, etc. De plus, contrairement à la prise en charge des causes profondes, la stigmatisation des conducteurs irresponsables peut facilement être convertie en objet de calcul et de gouvernement ; elle convient aux temps courts de la médiatisation et de l’évaluation de l’action publique. Enfin, ce discours est en phase avec le récit individualiste charrié par le modèle libéral : « Si tu veux t’en sortir, prends-toi en main ! » Tout en éclairant d’un jour nouveau la « double peine des ouvriers (8) », la connaissance disponible sur les inégalités routières pourrait avoir une portée stratégique pour mieux orienter les politiques publiques et contribuer à éviter nombre d’accidents. Paradoxalement, les classes populaires, jeunes et rurales, sont largement absentes des campagnes nationales de prévention diffusées à la télévision. Ces spots ciblent et mettent en scène des urbains, des familles avec enfants, des conducteurs de scooter, des passagers en costume trois-pièces. Soit des catégories de population assez peu exposées à la mortalité routière…
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Matthieu Grossetête
Chercheur postdoctorant rattaché au Centre universitaire de recherches sur l’action publique et le politique, université de Picardie - Jules-Verne.
Auteur d’Accidents de la route et inégalités sociales. Les morts, les médias et l’État, Éditions du Croquant, Bellecombe-en-Bauges, 2012.
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(1) Seule année pour laquelle l’administration nous a fourni, non sans difficultés, des données nationales.
(2) Sur ces chiffres, cf. Matthieu Grossetête, Accidents de la route et inégalités sociales, op. cit.
(3) Yoann Demoli, « Carbone et tôle froissée, L’espace social des modèles de voitures », Revue française de sociologie, vol. 56, n° 2, Paris, 2015.
(4) Nicolas Renahy, Les Gars du coin. Enquête sur une jeunesse rurale, La Découverte, Paris, 2005. Et « Pourquoi les jeunes ouvriers se tuent au volant », Le Monde diplomatique, septembre 2005.
(5) Stéphane Beaud et Michel Pialoux, Retour sur la condition ouvrière, Fayard, Paris, 1999.
(6) Le tuning est une activité consistant à personnaliser son véhicule en modifiant sa physionomie, ses performances, etc. Cf. Éric Darras, « Un lieu de mémoire ouvrière : le tuning », Sociologie de l’art, vol. 21, n° 3, Paris, 2012.
(7) Steve Rayner, « Uncomfortable knowledge : The social construction of ignorance in science and environmental policy discourses », Economy and Society, vol. 40, n° 1, Londres, 2012.
(8) Emmanuelle Cambois, Caroline Laborde et Jean-Marie Robine, « La “double peine” des ouvriers : plus d’années d’incapacité au sein d’une vie plus courte » (PDF), Population & Sociétés, n° 441, Paris, 2008.

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motarddu69

le 8 septembre 2016 à 09:21

Record d’excès de vitesse pour un radar mobile à Bordeaux

sur les 1272 radarisés combien pour excès de grande vitesse donc irresponsable et inconscient, dangereux tout ce qu’on veut et combien pour quelques kms/heures donc piègés pour remplir les caisses de l’état. On sait très bien que la vitesse est loin d’être le seul facteur d’accident quand ce n’est pas qu’un facteur aggravant, mais c’est tellement plus facile de poser une voiture banalisée sur le bord de la route et de revenir 3 heures après comme on poserait un piège à lapin, alors que les contrôles d’alcoolémies(drogues) sont rares et les comportements des conducteurs sont tellement plus accidentogènes (portables, etc) mais beaucoup moins rentables à faire.Alors pour les ayatollah de la sécurité donnez vous bonne conscience avec ses contrôles de vitesse mais au final les chiffres sont tétus et depuis quelques années on se rend bien compte des limites de ce système à solution uniquement basée sur la vitesse. 1272 radarisés et combien continuerons à rouler comme avant le pv ? combien aurons le sentiment de s’être fait avoir ou d’avoir été au mauvais endroit au mauvais moment, combien prendrons ce pv pour une sanction injuste et combien pour un avertissement éducatif, un remise en question ? Existe t’il dans ce pays des cours de prévention obligatoire pour les jeunes et pourquoi attendre de récupérer des points pour aller à ses cours ? prévention routière ? continuons de mettre des radars, tapons sur l’automobiliste et on s’étonne que le français perde le gout de rire, qu’il déprime, cela engendre un climat de répression qui malheureusement fini par atteindre le moral.

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phil03

le 8 septembre 2016 à 09:20

Record d’excès de vitesse pour un radar mobile à Bordeaux

l exces ds un sens ou ds l autre est la preuve que cette methode n est pas la bonne ,,,,se tuer est un choix personnel ,,, tuer les autres un crime ,,,,, LA SEULE SOLUTION = supprimer les assurances ,,,,,,,, et assumer ses responsabilités si ,,,,,,,

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bidul

le 8 septembre 2016 à 08:47

Record d’excès de vitesse pour un radar mobile à Bordeaux

Complètement d’accord avec toi. Moi aussi je suis motard depuis longtemps (1971) et j’essaie moi aussi de respecter au mieux. Je ne suis pas un saint et suis parfois un peu au dessus (5à 10 km/h) le plus souvent par inattention.
Malheureusement certains conducteurs que soit à moto et en voiture, il n’y a que la sanction qui leur va. C’est bien triste et ce qui l’est encore plus est lorsqu’on perd un proche dans un accident. Si seulement ces inconscients pouvait ressentir seulement quelques minutes de leur vie ce qu’on ressent quand un être cher est parti de cette manière. Cette douleur c’est toute sa vie et tous les jours qu’elle est présente. Mon épouse et moi la connaissons depuis maintenant douze ans suite à la disparition de notre fils. Il avait 23 ans.
À tous et à toutes la vitesse est grisante et procure du plaisir que j’ai éprouvé, mais maintenant sur la route il y a beaucoup de monde. On ne peux plus jouer avec ça n’importe où. Soyez raisonnables et responsables.
Oh je sais que beaucoup vont dirent : "il nous fait ch....r le vieux". Oui, mais c’est tellement mieux de pratiquer toujours notre passion en étant plus très jeune.

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Eric

le 7 septembre 2016 à 23:26

Record d’excès de vitesse pour un radar mobile à Bordeaux

Je suis complètement a l’opposé de la plupart des avis. Motard moi même depuis très longtemps, j’essaie du mieux possible de respecter les limitations de vitesse. Et cet article reflète malheureusement l’attitude complètement imbécile voir stupide d’un grand nombre d’utilisateurs de la route, y compris certains motards.
Cette portion de rocade est en travaux depuis longtemps. De chaque coté, nous avons des glissières en béton et deux voies très rétrécies. Il y a régulièrement des entrées et des sorties pour le chantier, ainsi que des travaux la nuit (oui, il y a des gens qui travaillent la nuit !). De plus, depuis quasiment le début des travaux, des radars pédagogiques ont été placés tout le long, et ils sont réglés "larges" (un bon 75 km/h s’affiche juste en dessous de 70 km/h). Malgré l’évidence du danger (amusez vous a doubler un camion sur une voie rétrécie), les conducteurs de voiture n’arrivent pas a percevoir la problématique, et je passe sur les motards qui se glissent entre les files comme si de rien n’était, souvent en slalomant.
Dans ces conditions, un rappel vigoureux de la gendarmerie me semble complètement justifié. Le fait qu’il se passe la nuit est là pour pointer les comportement déviants les plus graves, vous ne pouvez pas croire que le type qui tourne a 150 km.h la nuit va respecter le 70 km/h le jour. Le nombre d’accidents léger dans cette zone est aussi un facteur qui a du décider les forces de l’ordre a sévir. Mais en tout état de cause, les avertissements ont été nombreux, la zone est dangereuse, si vous ne pouvez pas respecter une limitation a 70 km/h dans ces conditions, il est plus que temps de vous remettre en cause en tant qu’utilisateur d’un espace public et partagé par tous !

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Marcel

le 6 septembre 2016 à 18:37

Record d’excès de vitesse pour un radar mobile à Bordeaux

Le schéma classique du piège qui fonctionne à tous les coups : limitation de vitesse sur une zone de chantiers sur grandes artères avec radar installé de nuit quand tous les ouvriers sont rentrés chez Bobonne.
Et ensuite, on vient tenter de nous tirer la larme de l’oeil...
Le radar pompe à fric n’a jamais aussi bien porté son nom.
Si j’étais président, j’t’enverrais tout ça à la casse, le matos et les tartuffes déguisés en flics.

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Anonyme

le 6 septembre 2016 à 11:26

Record d’excès de vitesse pour un radar mobile à Bordeaux

Je suis tout à fait d’accord, arrêter le gars aurait été plus productif, quoique...
On met à mon sens trop de moyens dans les radars (la sécurité rentière), et trop peu dans la pédagogie.
Ensuite, on ne me dira pas que la justice n’est pas trop laxiste avec les chauffards et autres conducteurs sans permis et/ou sans assurance et/ou en état d’ivresse.
Les gens roulent en toute impunité, on le voit bien à leur comportement. Sur la route aujourd’hui c’est chacun pour soi.
J’ai même vu il y a 3 semaines deux automobilistes piler pour s’arrêter en travers à cheval sur la voie de droite et la bande d’arrêt d’urgence de la rocade (sur la partie à 3 voies) pour régler leurs comptes et se battre...
Pas besoin de décrire ce que ça a provoqué pour les autres usagers qui arrivaient derrière (dont moi).
C’est vrai, c’est plus simple et plus rentable de mettre un gendarme numérique plutôt que son équivalent humain et faire de la prévention.
Le résultat il est là devant nos yeux tous les jours.

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FRED

le 6 septembre 2016 à 10:08

Record d’excès de vitesse pour un radar mobile à Bordeaux

sauf que le radar ne change rien aux comportements que tu cites. Quant aux excès de vitesse, s’ils sont vraiment dangereux (je pense notamment au mec contrôlé à plus de 150), il serait certainement plus pertinent de les arrêter immédiatement plutôt que de leur envoyer un courrier 2 semaines plus tard, non ?

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Anonyme

le 6 septembre 2016 à 09:16

Record d’excès de vitesse pour un radar mobile à Bordeaux

Petites précisions, faut pas exagérer ni dans un sens ni dans l’autre en rapportant ce genre de propos.
La rocade de Bordeaux est en travaux permanent depuis de très looongs mois pour son passage de 2 à 3 voies, et certaines portions se retrouvent longtemps limitées à 70 km/h le temps des travaux qui paraissent interminables mais qui avancent...
Sans justifier les chiffres ni qualifier les comportements de criminels, je ne suis pas étonné de ce qui est rapporté. Les excès de vitesse sur cette portion de rocade (et sur les autres aussi), c’est monnaie courante...
Je suis motard, je prends la rocade de Bordeaux tous les jours, alors rien n’est réellement surprenant dans ce qui est écrit... Les automobilistes qui roulent en utilisant leur téléphone sont très nombreux j’en double tous les jours au moins une dizaine en 15km de trajet, et ils sont faciles à reconnaître... Il y a aussi ceux qui ne regardent pas leurs rétros et déboitent quand leur voie ralentit, ceux qui ne respectent pas les distances de sécurité, et aussi ceux qui roulent bien au dessus des limitations pour freiner au radar et ré-accélérer ensuite (cf. en bas du pont d’Aquitaine... un des radars les plus efficaces de France...).
Donc honnêtement, je pense que le radar n’a pas été mis là par hasard, certainement pour faire rentrer de l’argent et faire du chiffre, je pense que le communiqué est volontairement alarmiste, mais quelque part il fait état d’une situation bien réelle : on roule trop vite, on a des comportements dangereux au volant (au guidon aussi il ne faut pas se le cacher) et on ne tient pas tout le temps compte des conditions de circulation ni de l’état du traffic.

Ce n’est que mon humble avis sans prendre parti ni pour les uns ni pour les autres, ce ne sont que de simples constatations...

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Jean-Christophe

le 5 septembre 2016 à 21:49

Record d’excès de vitesse pour un radar mobile à Bordeaux

"comportements criminels"...
...N’ayons pas peur des mots, surtout.
Autant ne pas imaginer les "résultats" professionnels du gars s’il avait vécu en 1941, dans notre malheureux pays...
V

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FRED

le 5 septembre 2016 à 18:51

Record d’excès de vitesse pour un radar mobile à Bordeaux

et dans le même temps, il y en a environ une douzaine qui étaient bourrés, surement une centaine qui téléphonait, surement une bonne partie en situation d’hypovigilance pour des raisons diverses et variées. Et tout ce beau petit monde est passé entre les mailles du filet, et pour cause, ce filet est inexistant.

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