Opération anti-gasoil de la FFMC 72 au Mans le 26 septembre

Dis donc oh ! L’argument financier est particulièrement malvenu (pour ne pas dire pire), non ?
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La corne d’abondance que constitue le maillage des radars - et ses recettes quelque peu vertigineuses - n’est-elle pas destinée à financer "des actions de sécurité routière" ? Et la sécurité routière, c’est aussi la sécurité du revêtement routier. Alors ?
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Je sais, c’est la question qui fâche....

bah oui, tu écris "sans aucun traitement ni liant d’aucune sorte". Or, c’est le principe même de cette méthode, c’est qu’elle ne nécessite pas de liant, le principe est que le "liant", l’enduit, est en dessous et que en étant écrasés, par les machines lors de la mise en place, et par les véhicules ensuite, les gravillons pénètrent dans l’enduit.

Après, je suis bien d’accord avec toi que c’est dangereux etc. mais je distingue 2 choses : le fait que les choses soient faites ou non dans les règles de l’art, et les défauts inhérents à cette méthode. Pour le 1er point, ça peut être arrangé par une plus grande exigence auprès des personnels qui réalisent les travaux. pour le second point, je dirais qu’on a le reseau qu’on mérite. Cela fait des années que l’insuffisance des budgets liée à l’entretien des routes est pointée du doigt. Mais on ne peut pas se plaindre de payer trop d’impots, et vouloir des services publics qui restent au top niveau. Vaut il mieux, pour un même budget, refaire 100 km avec cette technique, ou n’en refaire que 10, et laisser les 90 km restants se dégrader ?

Non non c’est très clair !
Que celui qui n’a jamais glissé me jette la première pelletée...
Eric.

 ??? Je dois mal écrire, ou bien ?

Je parlais de cette obsolète manie de balancer des couches très largement excédentaires de gravillons, sans balayage (et pas seulement sur 300 m), en disant que c’est de nos jours quelque chose d’irresponsable.

C’est sur, on fait par cher ; peu importe que la gamelle soit au programme...

Lonewolf, ce que du décris,c’est la principe de l’enduit revêtu de gravillons. il n’y a que 2 grands procédés pour refaire les routes, celle-ci et l’enrobé. Sauf que l’enrobé demande plus de matériel, est plus couteuse, et ne doit pas être adapté à tous les types de routes. Donc y’a pas vraiment le choix. Après, encore faut-il que ces routes gravillonnées soient correctement signalées, que le couche de gravillons ne soit pas excessive (les fameux 8 cm que tu évoques) et que l’excédent soit balayé dans la semaine ou les 15j qui suivent.

Je parlais du principe qui repose sur le fait de balancer "généreusement" des gravillons en épaisseur et ce sur plusieurs dizaines de kilomètres de long, sans aucun traitement ni liant d’aucune sorte.
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Ce procédé qui consiste à rendre les routes aussi dangereuses que le verglas et de s’en remettre à la circulation automobile pour évacuer le trop-plein me parait non seulement irresponsable mais aussi d’un autre temps.

Il faut bien entretenir les routes avec des gravillons aussi, à propos d’Isère, il y a qcq temps, dans le super virage du Serf en sortie de Vif,
plein de gravillons pas de panneau (ou panneau couché), arrivé à la maison entier, je téléphone à la DDE la plus proche, les panneaux ont été mis ou remis dans la journée...
Le gaz-oil est plus vicieux, même avec 3 ou 4 roues.
Eric.

la Drôme et l’Isére ne sont pas les seuls départements de Rhône Alpes concernés, je circule sur les autres et le problème est le même. Petite frayeur survenue à ce sujet hier en fin d’après midi.

Opérations anti-gasoil bienvenues !

Il faudrait aussi de grosses opérations anti-gravillons dans certains départements comme la Drôme voire l’Isère, où l’on se trouve confrontés pendant des dizaines de kilomètres à des couches continues de 3 à 8 cm (réels, mesurés sur place) répandues sans aucun liant. Gamelles assurées pour les novices et/ou dans des conditions de roulages sombres (soir, nuit, météo dégradées).