80 km/h : trois routes secondaires en test pendant deux ans

Cocoche,

Je pense qu’on s’est mal compris... Dans le contexte les représentants dont je parle sont ceux des motards dans les instances ad-hoc (C.I.S.R. par exemple)... pas des "Zélus du peuple"...

Pour ces derniers je doute personnellement de l’efficacité de ce dont tu parles... La seule solution me semble être celle du mandat impératif (l’élu l’est sur son programme, ses promesses... Mais peut être démis de ses fonctions en cours de mandat par un quorum de ses électeurs, provoquant de nouvelles élections s’il ne les tient pas ou s’il soutient des thèse qui leurs déplaisent !)... PLUS DE POLITICARD DE CARRIERE !!!

FPW

Les choses changeront peut-être lorsque sera limité le cumul des mandats (en nombre et en durée) qui fait que à peine élus, "nos" " représentants"
ne pensent qu’à se faire réélire.
D’où absence de prise de risque, discours populistes, etc ....

Le maître mot de la pseudo Sécurité Routière (pardon RENTIERE) a toujours été "haro sur la vitesse"...

Tant qu’on en restera à cet axiome imbécile RIEN ne progressera et on sera périodiquement confronté à ce genre de mesure.

Pour appuyer le constat de Marcel, il n’y a pas que le périphérique... Combien d’obstacles dangereux pour les conducteurs de 2RM ont-ils été installés dans les rues de nos villes et même de nos village pour faire ralentir à tout prix ? Combien de prunes idiotes sur les stupides zones 30 à la mode, pour non respect d’une limitation ponctuelle aux abord d’un établissement scolaire VIDE en pleine grandes vacances (de plus, pendant la scolarité effective ne serait-il pas mieux de couvrir l’endroit par des feux tricolores ou au pire par des panneaux de limitation lumineux ne fonctionnant qu’aux heures d’entrée et de sortie).

Et si on faisait dans l’intelligence pour une fois...

Par exemple remplacer les dispositifs automatiques que sont les radars par une surveillance humaine non des limitations de vitesse hors agglo (qui seraient supprimées) mais par un vrai corps de police de la route dont le but ne serait pas la répression et la délivrance d’amendes mais une vraie sécurité routière et une pédagogie réelle vis à vis des usagers... Dès lors on sanctionnerait la vitesse inadaptée et non plus le dépassement d’une valeur numérique arbitraire et pour éviter que la sanction ne tombe sur des fondements strictement subjectifs, il n’y aurait pas de prune ni de points perdus mais une interception (faire cesser immédiatement le comportement supposé dangereux, ce que les dispositifs automatiques ne font pas !), une injonction motivée de devoir ralentir (sinon c’est un refus d’obtempérer avec sanction immédiate) et un avertissement (au bout d’un nombre à déterminer d’avertissements sur une période donnée, le conducteur serait convoqué au tribunal pour s’expliquer et si besoin est être sanctionné).

Quant aux agglomérations, retour pour commencer à une définition objective de leur étendue : voie bordée de par et d’autre d’habitations disait autrefois le code. Ce qui supprimerait les agglos à rallonge et autre "sas" de ralentissement (on se demande d’ailleurs encore ce qui justifie leur existence dans le sens sortie de l’agglo - sinon la collecte de fric). ensuite un vrai partage de la rue, c’est-à-dire fondé sur les réalités de la physique et non sur les délires des écolos avec en particulier la fin de l’immunité et des autorisations dangereuses pour les cyclistes et de l’immunité totale de responsabilité et face aux prunes des piétons... Plus de passages protégés en pleine voie à moins de 50m d’un autre par exemple (leur existence n’empêche pourtant pas beaucoup de piéton de traverse n’importe où). Retour à la responsabilisation des usagers dits fragiles.

Regardons ne serait-ce que l’influence de la loi Badinter sur les comptes de la Mutuelle des Motards cette année : une piétonne traverse en se foutant royalement de ce qui l’entoure, elle est renversée par un sociétaire qui se voit exonéré de la responsabilité pénale mais pas de la responsabilité civile... Résultat au lieu de bénéficier d’une réduction de prime, l’imprudente étant devenue ce qu’il est convenu d’appeler en argot d’hôpital une "plante verte", et la Mutuelle obligée de verser des sommes colossales, tous les sociétaires devront payer une cotisation égale à celle de l’année précédente cette année ! Et pour couronner le tout, la dite personne était loin d’être une indigente ou une pauvresse mais au contraire, venait de l’étranger pour implanter ici une activité commerciale (d’où d’ailleurs l’évaluation très élevée de la perte d’une chance par le les tribunaux).

Alors leur 80 LA BARBE, qu’il se le colle où je pense...

Quant à nos divers représentants auprès des autorités, quand cesseront-ils de refuser de poser le problème de fond : il y aura seulement une "sécurité rentière" tant qu’il y aura refus de comprendre qu’il faut supprimer les limitation de vitesse généralisées hors agglomération et APPRENDRE aux conducteurs ce qui est le B-A-Ba de la conduite : savoir adapter sa vitesse aux circonstances, à son véhicule, à ses capacités...

Quand cesseront-ils aussi de ne pas poser les deux questions qui fâche face aux associations de victimes représentées au CNSR :

1 - De quelle représentativité réelle pouvez-vous vous prévaloir en terme de nombre d’adhérents ?

2 - Quelle qualification le fait d’avoir été victime soi-même ou d’avoir eu une victime d’accident de la route dans sa famille donne pour discuter des mesures techniques destinées à améliorer la sécurité routière ?

Quand poseront-ils le problème de savoir pourquoi le problème de la vitesse (in-abstracto) est assimilé à celui de la drogue et de l’alcool dans la même commission ?

F.P.W.

Une expérimentation de la sorte a déjà été tentée... sur le périph. On est passé de 80 à 70 et de 4 à 7 morts.
J’ai bien peur qu’il en soit de même sur ces routes, où l’endormissement ou la distraction est plus certainement coupable que la vitesse !
Ceci étant, si on juge que le cout de l’insécurité routière est si exorbitant, on doit bien pouvoir utiliser cet argent pour rénover ces routes, et les passer en 2+2 voies, par exemple.
Au lieu de passer un temps fou sur ces débats stériles, destinés avant tout à donner du grain à moudre aux ayatollahs de la sécurité routière.
Non ?

On réduit notre liberté encore et encore, tous les prétextes sont bons !