Nouveau métier : la moto des urgences attend le feu vert des autorités

J’ai vécu trois ans aux Pays-Bas, les secours sont équipés de motos telles que celle-là ; si j’ai bien tout compris la moto part devant et est suivi d’un VSAB ensuite si besoin. Allons voir ce qui ce fait ailleurs...

Malheureusement, identifier ce service plus que vital et indispensable par un acronyme identitaire référant à la langue anglaise me démonte, et me déconcerte......

La langue Française est une identité propre de la France. Elle est changeante et s’adapte au influences des gens qui l’utilise, mais renier son utilisation pour faire tendance, est tout a fait inadapté.

Il faut tout de même noter qu’entre "fin 70" et 2014 il y a près de 40 ans...
Tout à évolué depuis cette époque, et notamment la quantité d’embouteillage ET les motos.
Comparer une goldwing moderne dotée de toutes assistances électroniques, et ABS à ce qui se faisait dans les 70’s... ce n’est à mon avis pas très pertinent (à ne pas prendre pour une critique personnelle, c’est un simple avis)
Tout comme ce n’était probablement pas pertinent de tenter une brigade deux roues dans les années 70, c’était probablement trop avant-gardiste pour l’époque, et effectivement technologiquement, ça ne suivait pas.

Maintenant en 2014, ne pas s’y essayer serait je pense être réfractaire au progrès.

Quand on sait qu’on dispose de 4 à 5 minutes pour prendre en charge quelqu’un qui fait un arrêt cardiaque / fibrillation avant des dommages irréversibles, chaque seconde gagnée compte.

deja essaye a la bspp ( brigade de sapeurs pompiers de Paris )

Fin 1970, nait le commando léger d’intervention premier secours ou CLIPS. Le 11 décembre, le concept d’intervention de premier secours à moto est présenté à la presse par le général Perdu. Si, dans Paris, la circulation est souvent fluide, les engins ont parfois des difficultés à franchir certaines rues, notamment dans le quartier des Halles.

BMW R60

La seconde génération des CLIPS est équipée de BMW R60 avec le fameux moteur Flat Twin et des freins à tambour.
Les clignotants sont insérés dans les embouts du guidon..

mobylette

Les coffres de transports des motos permettent de disposer du matériel de premiers secours à portée de mains.
On peut noter également la présence d’un pare-carter destiné à assurer la protection du moteur en cas de chute.

Un commando de quatre hommes
Le personnel du CLIPS est composé de quatre hommes : un sous-officier, un caporal et deux sapeurs. Les premières motos utilisées sont des BMW R50, qui emportent du matériel léger d’extinction, de secours aux asphyxiés, de sauvetage, portés à dos d’homme ou logés dans les sacoches des engins. Le commando léger ne constitue qu’un élément d’avant-garde et est toujours suivi d’engins classiques selon la nature du départ. Pour témoigner de leur efficacité, un feu est allumé dans un immeuble en construction situé boulevard Saint-Martin à Paris.

Une démonstration réussie
Le trafic est intense au nord du quartier des Halles. Malgré les encombrements, le CLIPS ne met que six minutes pour se présenter et dix pour éteindre le feu. Les années 1970 sont marquées par de nombreuses innovations, mais cela n’empêche pas le concept des « pompiers-motards » d’être abandonné. Deux raisons principales président à cette mesure étonnante : tout d’abord, le matériel emporté engendre une surcharge importante qui rend les motocyclettes peu maniables, ensuite, la conduite est dangereuse et plusieurs accidents graves ont lieu. L’arrivée des premiers secours de type PS Citroën 350 sonne le glas de la fabuleuse aventure des deux-roues au service des pompiers.