Sécurité routière : en avril, statistiques d’accidents nuancées

Faut revoir tes chiffres, mon gars.

A 130, la distance de freinage est d’environ 110 m (et pas 169)...

Et puis, se faire deux bus sur des routes où on peut rouler à 150, c’est quasi mission impossible. Le bus est un animal urbain, essentiellement. Et en ville, on y roule rarement à 150.

"Ainsi, celui qui mets 2s à tilter à 130 mettra environ 180m pour s’arrêter. Celui qui sera a 150 et réagira dans la seconde aura grosso modo le même chiffre."

A 130 pour s’arrêter avec 2 s de temps de réaction on est plus proche des 240m que des 180 m (72m de temps de réaction et 169 m par temps sec de freinage)

A 150 pour s’arrêter avec 1s de temps de réaction on est sur du 265 m par temps sec

Avec une piscine de 25 m de différence, c’est plus que du grosso modo, c’est de quoi se faire 2 bus ...

Le problème "piéton" est qu’ on leur donne tous les droits....alors que beaucoup d,entre eux ne respectent rien.
Ou j,habite, le long de la rue principale...il doit y avoir un passage protégé tous les 50 mètres...et pourtant il y a très peu de piètons qui les empruntent.....

Plus on roule vite, plus la distance parcourue durant le temps de réaction est importante également, même si au delà de 200 il faudrait un temps de réaction négatif pour compenser (ceci dit, être prévoyant peut permettre d’y arriver) !

Ainsi, celui qui mets 2s à tilter à 130 mettra environ 180m pour s’arrêter. Celui qui sera a 150 et réagira dans la seconde aura grosso modo le même chiffre.

Sur des vitesses plus faibles, le temps de réaction devient même prépondérant sur la distance de freinage. Ce qui devrait en particulier faire s’interroger la maire de Paris qui veut généraliser le 30km/h : Le bilan pourrait bien être au final défavorable si on cumule conducteurs moins éveillés et piétons enclins a prendre encore plus de risques (il y a 20 ou 30 ans, personne n’aurait oser traverser comme beaucoup le font désormais) dans un environnement roulant a vitesse si réduite.

de toutes façon on risque plus rien vu qu’on est en mode perrichon actif :

1°) si le nombre d’accident augmente c’est que la répression est insuffisante , il faut donc l’accroitre .

2°) si le nombre des accidents est en baisse c’est signe que la répression est éfficace , il faut donc l’accroitre

CQFD

Rien à faire des statistiques, quand on ne pourra plus rouler il n’y aura plus d’accidents.
Avec cette répression à outrance, on y arrive.

pour les pietons :
imposer des retros sur les lunette
mise en place de sens unique de circulation sur les trottoirs
interdiction de mp3 et autres distractions
interdiction de doubler
vitesse maxi 5km/s
verbaliser tous les piétons qui baillent
etc.........

Les piétons roulent trop vite !

et des limitateurs de vitesse automatique sur les fauteuil roulants électrique

ben ouais, c’est bien connu, plus on roule vite, plus on diminue ses distances de freinage, plus les chocs sont mineurs, et plus on peut éviter les collisions

Bon je vais essayer d’être logique comme la SR : puisqu’il y a une nette augmentation de la mortalité chez les piétons, il faut mettre des radars à piéton et réduire leur vitesse de circulation sur les trottoirs de 10 km/h :)

C’est vrai, quand un routier rétame un bouchon sans avoir freiné, on pense à l’endormissement... avant que par un heureux hasard (sans doute assez isolé, combien d’autres cas tous les jours ?) on songe à regarder l’historique de son portable.

On devrait monter cela a délit à 6 points : Après tout, si c’est équivalent à 0.8g/l (seuil du délit), soit l’alcool est trop puni soit le portable à l’oreille (omniprésent) pas assez.

Surtout que l’on tends vers l’internet au volant, merci les smartphones, une quinzaine d’années après la popularisation du GSM qui nous avait sans doute valu la mise en place de tout ce système hyper répressif : Les véhicules étaient déjà de plus en plus sûrs, les routes mieux entretenues que maintenant avec des programmes de passages à 2x2 voies bien plus nombreux. Il n’y avait aucune raison que cela remonte mis à part ce téléphone portable qui arrivait alors dans toutes les mains, y compris au volant.

C’est l’escroquerie du siècle, la sécurité-routière. Et avec la fixette sur la vitesse, cela avait commencé dès le départ en 1973 : Année de la ceinture à l’avant... tout le bénéfice de la baisse avait été attribué aux limitations de vitesses généralisées qui venaient d’être mises en place non pour des raisons de sécurité (des essais à la fin des années 60 ayant donné un blian négatif à la mesure) mais de choc pétrolier.

Au bal des salopes, au ministère des transports et de l’intérieur, il y en a qui ne doivent pas avoir froid au pieds !

D’ailleurs, la sécurité routière à l’intérieur depuis Sarko, rien que ce constat en dit long sur l’angle sous lequel on voit l’affaire.