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Nicolas
le 2 octobre 2013 à 02:10

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

Enfin, le gouvernement se penche sur le problème des délais d’attente au permis de conduire ! Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a annoncé, le 24 septembre, l’installation d’un groupe de travail dont la mission est de régler ce grave problème.

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Anonyme

le 8 octobre 2013 à 17:10

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

"Ton gars, finalement, ne s’était jamais fait choper en 20 ans, ce qui témoigne probablement d’une conduite en apparence correcte."

Ou alors, il a eu du bol pendant 20 ans de ne pas avoir eu de problèmes, tous les mecs conduisant comme des pieds (ou des tarés) n’ayant pas forcément d’accident… (et je te jure qu’à le voir conduire pendant les leçons, sa conduite n’avait en rien une "apparence correcte" :-) Ce que mon histoire ne dit pas (et je ne saurais évidemment pas préciser), c’est le nombre de fois où l’accident a pu être évité parce que les autres ont su anticiper ou éviter ses conneries…

Je dis ça à partir de mon expérience personnelle : je fais environ 180 km tous les jours pour aller et revenir du boulot, et je ne compte pas le nombre de fois, chaque jour, où j’évite un accident parce que j’ai su anticiper les conneries des autres ou pu réagir à temps (pour ça, conserver de bonnes distances de sécurité, ça aide !). Comme d’autres évitent les conneries que je peux aussi bien sûr faire (j’en ai fait une belle il y a deux semaines, heureusement que le conducteur de la camionnette avec laquelle j’ai failli avoir un accident a eu le bon réflexe). Bref, pas d’accident = bon conducteur ne me paraît pas forcément un bon calcul…

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Anonyme

le 7 octobre 2013 à 21:32

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

Je me demande si tu ne démontres pas le contraire de ce que tu affirmes. :-)

Ton gars, finalement, ne s’était jamais fait choper en 20 ans, ce qui témoigne probablement d’une conduite en apparence correcte. Et n’avait surement jamais eu de gros pépins, puisqu’on se serait aperçu de son absence de permis.

Même s’il n’avait pas forcément acquis les bonnes habitudes, il avait su rester entier sur sa bécane pendant 20 ans. Ce n’est déjà pas si mal.

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Anonyme

le 7 octobre 2013 à 17:18

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

Seulement, je pense que ton cas personnel n’est pas représentatif : tu sembles quelqu’un de raisonnable, tout le monde n’est pas dans ce cas-là. Et tout le monde n’a pas la capacité "d’apprendre tout seul" sans prendre de mauvais réflexes.

J’ai même l’exemple parfaitement inverse de ce que tu décris de ton parcours : quand j’ai passé mon permis 125 il y a plus de 20 ans de cela, il y avait un type qui prenait des leçons pour passer le "gros cube". Ce type, qui avait alors une bonne quarantaine d’années, s’était fait choper au guidon de son 900 Ninja alors qu’il conduisait depuis une vingtaine d’années sans permis. Je ne sais pas comment ça s’était goupillé comme ça, mais il avait échappé aux gros soucis, à condition qu’il passe le permis. Eh bien, à le voir manœuvrer le 500 GS de l’auto école, je ne sais pas comment il avait fait pour rester entier jusque là : on avait l’impression qu’il n’avait jamais mis les fesses sur une moto ! En 20 ans de conduite autodidacte, il n’avait visiblement pris que des mauvaises habitudes…

Bref, et sauf à faire du cas par cas (difficilement applicable), une formation initiale ne me paraît pas totalement dénuée d’un certain bon sens…

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Anonyme

le 6 octobre 2013 à 22:42

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

Si je prends mon cas personnel, j’ai démarré en cyclo, puis en moto (125) sans aucune leçon. Par obligation, j’ai du suivre des leçons dans une moto-école pour le gros-cube. Et en auto-école pour la voiture.

J’en ai retiré trois leçons :

- en commençant seul, je me suis montré beaucoup plus prudent au départ que ceux de mes amis qui avaient commencé par la formation en école
- la formation en école ne m’a strictement rien appris de plus que ce mon auto-apprentissage puis mon expérience m’ont permis d’apprendre
- plus tard, je me suis aperçu que tous les petits accrochages (heureusement sans gravité et exclusivement en BAR, jamais en 2RM) survenaient peu de temps après l’acquisition, jamais plus tard.

C’est probablement cela qui m’a conduit à penser aujourd’hui, parmi d’autres éléments plus objectifs, que la sécurité routière est une question d’expérience personnelle, non de formation. Cette dernière n’ayant hélas qu’une conséquence, parfois funeste : croire qu’on est devenu bon sans avoir à attendre l’expérience des années...

Je serais beaucoup plus favorable, en lieu et place d’une formation initiale, à quelques piqures de rappel, après plusieurs années de conduite, pour compléter son expérience sur certains points spécifiques. Ca aurait l’avantage de mettre à niveau les conducteurs, en fonction de l’évolution de la règlementation ou de la technologie.

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Anonyme

le 6 octobre 2013 à 07:42

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

Je n’irais pas jusque là...

Mais il y a du vrai dans ce que tu dis dans la différence entre le rôle certainement important du manque d’expérience (quel que soit l’âge d’obtention) et les élucubrations sur les "jeunes conducteurs"...

En effet, on nous balance des stats à qui mieux mieux qui mettent en accusation les plus jeunes mais comme - ipso-facto - ils sont aussi ceux qui sont le moins susceptibles d’avoir acquis de l’expérience, quoi d’étonnant à ce qu’ils soient aussi parmi ceux auxquels arrivent le plus de pépins...

Ensuite, quelle est la part de vérité dans les élucubrations des "psychologues" sur le rôle des hormones sexuelles sur le comportement "à risque" des jeunes, face à celui de l’inexpérience ?

Je pense que sur ce plan on peut faire un parallèle entre les conclusion de l’étude européenne sur le rôle de la puissance des machines dans l’accidentologie des motos qui condamnait le bridage à 100ch comme une imbécillité... On y découvrait que le principal facteur d’aggravation du nombre de sinistres était lié à l’inexpérience et non à la puissance !

A contrario et à l’inverse de ce que tu proposes, je considère que c’est une formation de base de qualité qui permet sinon d’éliminer totalement l’impact de l’inexpérience, du moins d’en réduire très sérieusement les effets négatifs. Mais cette formation de qualité suppose aussi qu’on en finisse avec le bourrage de crâne sécuritaire qui aboutit par exemple à ce que nombre de conducteurs croient que s’il respectent les sacro-saintes limitations ils ne risquent rien... Ou que freiner et ralentir sont toujours les manœuvres qui empêchent l’accident. Pour en revenir à la vérité : il faut apprendre à maîtriser son véhicule, y compris dans les situations d’urgence, les bonnes trajectoires, la bonne façon de freiner, d’éviter et que la conduite est une occupation "à plein temps" qui ne souffre ni téléphone portable, ni "gadget" qui éloigne les yeux de l’observation de son environnement (y compris l’œil en permanence sur le compteur, si cher aux "limitationistes").

F.P.W.

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Anonyme

le 6 octobre 2013 à 07:21

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

>> quant tu perds 50% de vente de neuf en 5 ans, tu perds forcément des usagers. C’est comme ça. A force de réglementation, le cyclomoteur a été tué, <<

Ce que tu dis là du cyclo est un peu étonnant...

En dehors du bridage (de plus en plus ridicule, 50 devenu 45), du B.S.R. et de l’immatriculation la réglementation cyclo a plutôt évolué positivement (fin de l’obligation du pédalier, retour de la possibilité de conduire des cyclos à vitesses...)... Par contre les prix ont évolué dans le mauvais sens, surtout en tenant compte de la dégradation du pouvoir d’achat et plus généralement de la dégradation de la situation de l’emploi.

>> puis la 125, <<

Si les questions d’âge des permis n’avaient pas évolué négativement, il y a belle lurette que cette catégorie n’existerait plus de toutes façons... Au début des années 70, la seule obtention d’une épreuve de code suffisait pour avoir accès à 16 ans à la 125cc mais au prix d’une "épreuve" de conduite (qui consistait à aller d’un point A au feu rouge le plus proche faire demi-tour et revenir au point de départ) on obtenait un permis moto + side toutes cylindrées sans aucune restriction de puissance AU MÊME AGE ! Autant dire que la "licence" comme on l’appelait à l’époque ne concernait plus que très peu de candidats. Et sur le plan de la sécurité il est bon que la 125 ne soit plus accessible directement par les permis B.

Des péripéties des permis deux roues qui suivirent je ne retiendrais que trois aspects : l’un positif qui fut l’introduction d’une épreuve pratique nettement plus sérieuse (tant pour les 125 qu’au dessus) et deux franchement négatifs : le recul à 18 ans du permis A (qui fait doublon avec le permis 125 passable dès 16 ans) et qui éloigne depuis de la moto bon nombre de jeunes qui passent directement à l’automobile et la dissuasion anti-jeunes que représente une fausse progressivité puisqu’à partir d’un certain âge cette notion positive disparaît (y compris pour le nouveau permis européen).

La logique voudrait - puisque le B.S.R. va être remplacé par un "permis" - qu’on ne fasse plus qu’un unique permis 2 roues progressif POUR TOUS, éliminant les véhicules trop bridés et trop peu puissants pour s’inscrire correctement dans la circulation que sont les cyclos en définissant trois catégories de machines qui deviendraient accessibles de deux ans en deux ans à partir de 14 ans.

Mais là, encore la principale source de diminution des ventes, c’est essentiellement les questions de pouvoir d’achat et d’emploi auxquelles se mélange d’ailleurs le vieillissement induit de la gent motarde (à mon avis amorcé par la fin du permis à 16 ans, il y a déjà longtemps) et qui fait que la plupart d’entre-nous sont devenus des parents (voire des grands-parents) et ont besoin d’une B.A.R. qui rend la moto plus un engin de loisir, un peu superflu vite victime des restrictions budgétaires.

>> reste plus que la grosse cylindrée avec une population de plus en plus marginale et aisée financièrement. <<

Faut pas exagérer non plus... Çà joue sur le marché du neuf et là les fabricants ne sont pas innocents car les tarifs ont considérablement augmenté ces dernières années. Orientation strictement "loisir" de la conception aussi surtout sur les "roadsters" qui renforce l’effet second véhicule = véhicule secondaire

>> Le 2RM ne resiste pas face au transports en commun, au vélo, au covoiturage, à son image de véhicule dangereux, cher et polluant. La messe est dite. <<

Foutaises là... Les arguments écolos avec moins de 2% des voix dans les élections nationales c’est du bidon pour les démagos qui nous gouvernent... L’immense majorité des gens s’en balancent et les T.C. ne sont ni bon marché ni pratiques et les usagers du vélo une archi-minorité en dehors des loisirs et de quelques Bobos intra-muros des grandes villes.

Ce qui est probablement vrai c’est qu’avec une population vieillissante, il est difficile de croire que le 2 RM soit la solution de masse aux problèmes des encombrements, du stationnement et de la pollution acoustique et aérienne en centres-villes... Essentiellement du fait de l’exposition aux intempéries de ses pratiquants (idem pour le vélo d’ailleurs).

>> Les ventes de voitures neuves n’ont pas connu une telle dégringolade. La voiture, c’est indispensable, pas la moto... <<

Ce qui est l’explication majeure du recul des ventes mais qu’il faut resituer dans un contexte général d’effondrement du pouvoir d’achat, de précarité de l’emploi et d’incertitude sur l’avenir...

FPW

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Anonyme

le 6 octobre 2013 à 06:32

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

quant tu perds 50% de vente de neuf en 5 ans, tu perds forcément des usagers. C’est comme ça. A force de reglementation, le cyclomoteur a été tué, puis la 125, reste plus que la grosse cylindrée avec une population de plus en plus marginale et aisée financièrement. Le 2RM ne resiste pas face au transports en commun, au vélo, au covoiturage, à son image de véhicule dangereux, cher et polluant. La messe est dite. Les ventes de voitures neuves n’ont pas connu une telle dégringolade. La voiture, c’est indispensable, pas la moto...

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Anonyme

le 4 octobre 2013 à 23:09

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

C’est pourtant un mode de transport qui aujourd’hui est nettement plus répandu qu’il y a une ou deux décennies. + 60 % en une dizaine d’années je crois. 3,6 millions d’usagers aujourd’hui.

L’effondrement du marché, ce qui n’est pas spécifique au 2RM, est surtout le fait de la crise. On achète moins de véhicules neufs, ça ne veut pas dire que le nombre d’usagers diminue.

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Anonyme

le 4 octobre 2013 à 20:57

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

le dialogue de sourd entre la branche dure de la FFMC et sa branche réformiste...

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Anonyme

le 4 octobre 2013 à 20:55

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

pour le vélo, cette volonté est clairement affichée par les gouvernements successifs depuis de nombreuses années via la nomination d’un coordinateur interministériel au développement de la pratique de la bicyclette qui peut s’appuyer sur une loi obligeant les concepteurs ou aménageurs de voirie à construire des pistes cyclables. Pour le transport en commun, les syndicats de transports, type STIF font bien leur boulot ! pas de souci pour eux. Et le covoiturage a le vent en poupe...
Alors pour le 2RM, la concurrence est rude et la bataille, je le crains, perdue d’avance. Pour nos concitoyens, le 2RM, n’est qu’une solution individuelle onéreuse, dangereuse voire polluante nullement duplicable à une société toute entière.
Si le marché s’écroule depuis 5 ans, y’a bien une raison. Les gens ont compris, ils vont au plus pratique et au plus économique.

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Anonyme

le 4 octobre 2013 à 17:09

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

Jeunes conducteurs ? Disons plutôt jeunes permis !
Les jeunes permis, comme les voitures neuves sont plus impliqués dans les accidents mortels. On voit bien que la conduite est surtout une question d’expérience. Et que cette expérience ne se compte pas en nombre d’heures d’apprentissage, mais en mois de conduite.
Et donc, je suis à peu près persuadé que la suppression de la formation et de l’examen n’auraient aucun impact significatif sur l’accidentalité des jeunes permis, qui au pire, resterait identique. Je pense en réalité qu’elle serait moindre, les impétrants n’ayant pas l’illusion de savoir, resteraient prudents plus longtemps.
Ca vaudrait le coup de tenter l’expérience. Hélas, les enjeux économiques et la pression des professionnels impliqués ne l’entend sûrement pas de cette oreille.

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Anonyme

le 4 octobre 2013 à 15:38

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

Avec 4 neveux et élèves ayant depuis peu ou allant passer le permis, j’ai moi aussi pu observer plusieurs choses

D’accord avec toi sur les actuelles série de diapositives, piègeuses des questions qui n’ont pas vraiment leur place (pollution, législation véhicules collection).L’aberration du fait que l’on peut rater son code sur des questions sans grande importance et l’avoir malgré une faute portant sur une situation de dépassement dangereux.

"Qui suis-je pour en juger ?".
Tout simplement quelqu’un qui a pu observer les parcours de 4 neveux et nièce d’ âges assez rapprochés qui ont suivi la filière conduite accompagnée dans des auto-écoles différentes.

le mauvais exemple : l’auto-école où est allée ma nièce.
L’ont envoyée au code alors que visiblement elle n’était pas prête (encore trop de fautes aux tests) toute fière elle m’annonce qu’elle passe son code la semaine suivante. Et moi je pense qu’elle n’est pas prête, elle est à 5 fautes aux tests et n’a aucune marge de sécurité.Je la questionne un peu : l’auto-école lui a dit qu’ à l’ examen c’était toujours plus facile. je changerai trés vite de sujet de conversation. Ce que je sentais arriver arriva ;
Second épisode, après avoir obtenu le Code au 2ème passage on en vient au passage à la conduite accompagnée,aprés 25 leçons elle n’est pas au niveau, selon l’auto-école il en faute encore 10. Le papa se fâche tout rouge et demande à récupérer illico son dossier, un changement d ’auto-école s’impose, il sera bénéfique à tous point de vue. Ma nièce sentira tout de suite la différence.

Le bon exemple : mon neveu 16 ans et demi, devait passer le code en Juin,avec un planning assez chargé au lycée, il n’est pas prêt. L’auto école s’en rend compte et reporte le passage du code jusqu’ à ce qu’ il soit prêt. Il aura son code au 1er passage. Question conduite au bout des 20 h légales il est OK pour commencer la conduite accompagnée..

Perso je ne pense pas que ’l’’une ait été plus bête et que l’autre au même âge, je dirais que l’une est "mal tombée" et que l’autre est "bien tombé "

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Anonyme

le 4 octobre 2013 à 11:43

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

ou on peut être un peu moins binaires, et se poser la question du contenu de la formation (et du respect de ce qui est prévu).

Parce qu’en poussant ton raisonnement, ce sont les jeunes conducteurs qu’il faut supprimer...

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Anonyme

le 4 octobre 2013 à 10:19

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

On pourrait supprimer l’examen, certes. On pourrait aussi supprimer la formation ! Et je ne suis pas certain que ça change grand chose. A part peut-être un peu de chômage dans les auto écoles...

Vu que ce sont justement ceux qui viennent d’avoir le permis qui ont le plus d’accidents !

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Anonyme

le 4 octobre 2013 à 09:20

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

Salut Nanard

>> Le vrai problème n’est-il pas qu’on a augmenté la durée de l’ épreuve sans penser aux conséquences et à les assumer par une augmentation du nombre de postes ? <<

Bien sûr que si... Faire semblant (car pour l’essentiel si les permis moto ont réellement progressé en qualité d’exigence il n’en est pas de même du B) de rendre plus "sélective" l’épreuve au nom de la démagogie sécuritaire et d’un autre côté pas de dérogation à la politique de destruction du service public dont la réduction du nombre de fonctionnaires fait partie.

>> Je pense qu’on peut aussi s’interroger sur la qualité et la pédagogie de la formation dispensée,sur le sérieux de l’auto-école qui envoie le jeune au casse-pipe du code alors que visiblement il n’est pas prêt. <<

Là il y a à boire et à manger... Jusqu’à des dates assez récentes (celles des permis de mon fils, il y a une dizaine d’années pour le plus récent) les diapos et les questions restaient à peu près strictement dans le cadre du code proprement dit et les vues présentées n’étaient pas trop équivoques...

Son épouse, ma belle-fille, plus jeune que lui, voudrait passer le permis B.

J’ai pu me rendre compte que les diapos actuelles sont de plus en plus équivoques (ex : estimation de la capacité à dépasser un usager alors qu’il y a à distance un véhicule circulant en sens inverse mais dont personne ne peut estimer la vitesse de rapprochement puisque la vue est fixe par exemple) ce qui implique - en pratique - de connaître par cœur les séries pour répondre correctement ; questions absurdes sur des statistiques de mortalité sans rapport avec la connaissance du code proprement dit...

Là c’est le contenu même de l’épreuve qu’il conviendrait de remettre en cause... Le "forfait code" des auto-écoles n’a bien évidemment pas tenu compte de ce glissement d’orientation "idéologique" visant à bourrer le mou des jeunes conducteurs avec les mensonges de la "sécurité rentière"... Note qu’en définitive, c’est tout bénef pour elles...

Le code c’est le code ! on devrait pouvoir l’apprendre sur le bouquin et le passer réellement en candidat libre si besoin est...

De plus, autrefois, il y avait des questions éliminatoires ce qui étaient parfaitement juste, le respect de certaines dispositions étant largement plus importantes que d’autres, aujourd’hui c’est le seul nombre de fautes qui est pris en compte. Ainsi un candidat qui ne passe pas à une faute près peut très bien s’être fait étendre par méconnaissance d’une statistique sans intérêt, tandis qu’un autre aura son code en méconnaissant une règle fondamentale de priorité !

>> j’ai l’exemple d’une personne qui n’est autant faite pour apprendre la conduite que moi pour entrer dans les Ordres.

Et pourtant :
- elle continue d’enseigner la conduite.
- je n’ai jamais pensé un seul instant à entrer dans les Ordres. <<

On te répondra "qui es-tu pour en juger" ... La personne en question a le diplôme requis... Çà on n’y peut pas grand chose. Même si tu as 100 fois raison...

Par contre un réaménagement radical des examens et en particulier du B et le passage systématique par un permis en deux types d’épreuves, l’une - obligatoirement dans le secteur public et sur circuit - sous forme de stage à prix coûtant pour le candidat et comportant une partie théorique de code et une partie pratique de maîtrise du maniement du véhicule (y compris la gestion de certaines situations d’urgence) qui en cas de succès donnerait accès à une deuxième partie en circulation (pouvant éventuellement restée du domaine des auto-écoles actuelles) sous forme d’un certain nombre d’heures de conduite en double commande pour les permis B ou sous surveillance pour les permis A au bout desquelles le permis serait délivré serait à mon avis la solution à la fois pédagogique et réellement contrôlée... Même si la seconde partie était un peu "truquée", on saurait que les conducteurs ont un bagage suffisant de maîtrise de leur véhicule avant d’être lâchés au milieu de la circulation...

François P. WEILL

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Anonyme

le 4 octobre 2013 à 08:48

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

>> tu nous explique l’interet qu’une auto ecole aurait à ne pas vouloir délivrer un permis ? ou au contraire, à le délivrer avec des inspecteurs qui seraient là pour vérifier la qualité du travail ? <<

Il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre...

Un "candidat" qui a du fric glisse une enveloppe au patron et a tout de suite le permis... Fais ensuite le ratio entre le nombre d’inspecteurs en poste et le nombre d’auto-écoles en activité... Et dis moi si ces inspecteurs (en les admettant tous parfaitement honnêtes qui plus est, ce qui, vu certaines affaires, n’est pas démontré) pourront "tout contrôler".

>> Et c’est vrai que c’est super important d’avoir un joli permis, medaille en chocolat pour adultes. Dommage qu’au final, cela reste ceux qui viennent juste d’obtenir ce précieux sesame qui ont le plus d’accidents <<

Avoir le permis est un sésame pour avoir du travail aujourd’hui, surtout le B...

Qui de toutes façons si on en changeait pas fondamentalement les modalités en terme de maîtrise du véhicule (au moins l’équivalent d’un plateau) est une farce ! Même les candidats se foutent de la qualité de l’enseignement pourvu qu’ils obtiennent le droit de conduire et que ça ne dépasse pas leur budget...

C’est triste mais c’est comme ça... Donc "y’a bon les enveloppes" si c’est la direction d’une auto-école qui décide d’accélérer le processus (en plus moins de frais pour elle puisque moins d’heures d’enseignement théorique et de conduite "réelles", mais un gain net égal ou même plus important puisque non déclaré)...

Au cas où tu ne le saurais pas il y a déjà un très important trafic de permis avec certains pays africains qu’il coûte moins cher de payer "à distance" (fausse preuve de séjour) puis de faire transformer en permis français (ce qui est toujours possible quand des accords de réciprocité existent).

>> tu es dans ton dogme des vilaines entreprises qui ne pensent qu’à s’en mettre plein les fouilles <<

Pauvre âne ! c’est quoi le but d’une entreprise privée, indépendamment de toute vision idéologique ? Même pour un "libéral" il est admis que c’est LE PROFIT... La différence idéologique c’est quand on prend position sur le fait qu’il est "légitime ou pas".

>> (le secteur de la formation des conducteurs étant bien connu pour ses salaires mirobolants) <<

Là ça franchit le "mur du çon" à Mach 3 au moins ! Comme si la hauteur des revenus salariaux étaient systématiquement proportionnels à ce que les patrons se mettent dans la poche ! Le monde des Bisounours selon Fred...

Bien sûr que les auto-écoles ne sont pas des entreprises équivalentes à des grands groupes multinationaux et que les revenus de leur taulier ne sont pas comptabilisable en milliards d’Euros... Mais elles font partie en pratique des commerces de service incontournables et ce n’est pas parce que les moniteurs sont mal payés qu’il en est de même des revenus du propriétaire (j’ai l’exemple d’une auto-école près de chez moi dont je connais très bien le patron et fort bien les moniteurs et je connais la différence de pouvoir d’achat entre les deux catégories)...

Faut arrêter de rêver ta vie Fred, tout le monde n’est pas beau, tout le monde n’est pas gentil... Surtout quand il y a du pognon en jeu

François P. WEILL

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Anonyme

le 3 octobre 2013 à 23:15

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

tu nous explique l’interet qu’une auto ecole aurait à ne pas vouloir délivrer un permis ? ou au contraire, à le délivrer avec des inspecteurs qui seraient là pour vérifier la qualité du travail ? Et c’est vrai que c’est super important d’avoir un joli permis, medaille en chocolat pour adultes. Dommage qu’au final, cela reste ceux qui viennent juste d’obtenir ce précieux sesame qui ont le plus d’accidents. Comme quoi, la capacité de juger de la conduite sur un examen de 20 minutes, cela reste lrès limité.

Enfin bon, visiblement, toute reflexion est impossible, enfermé que tu es dans ton dogme des vilaines entreprises qui ne pensent qu’à s’en mettre plein les fouilles (le secteur de la formation des conducteurs étant bien connu pour ses salaires mirobolants), je te souhaite une bonne continuation dans ta non-reflexion.

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Anonyme

le 3 octobre 2013 à 20:25

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

Le vrai problème n’est-il pas qu’on a augmenté la durée de l’ épreuve sans penser aux conséquences et à les assumer par une augmentation du nombre de postes ?

Je pense qu’on peut aussi s’interroger sur la qualité et la pédagogie de la formation dispensée,sur le sérieux de l’auto-école qui envoie le jeune au casse-pipe du code alors que visiblement il n’est pas prêt.

j’ai l’exemple d’une personne qui n’est autant faite pour apprendre la conduite que moi pour entrer dans les Ordres.

Et pourtant :
- elle continue d’enigner la conduite.
- je n’ai jamais pensé un seul instant à entrer dans les Ordres.

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Anonyme

le 3 octobre 2013 à 19:59

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

Rassure-moi tu fais l’andouille là ou c’est naturel ?

Tu demandes ni plus ni moins qu’une structure PRIVÉE ayant un rapport COMMERCIAL avec le candidat soit habilitée, en lieu et place d’un fonctionnaire, à décider si ses élèves doivent ou non obtenir leur permis de conduire...

C’est à dire à se substituer à la puissance publique pour délivrer ou non un document officiel...

Tu as déjà vu qu’on autorise une agence de voyage à délivrer un passeport à ses clients toi ?

Et pourquoi pas ton boucher délivrant les cartes d’identité et ton boulanger procédant aux perquisitions ?

Que la délivrance de l’objet (papier ou carte à puce) reste la prérogative de la préfecture on s’en fout, car ce qui compte en l’espèce c’est qui apprécie du niveau de celui qui doit se le voir délivrer (ou pas). Et il ne faut surtout pas que ce soit quelqu’un qui ait un quelconque intérêt pécuniaire à le faire ou ne pas le faire.

Enfin l’alternative n’est pas "plus ou moins d’impôts" mais comment on les répartit et à quoi on les emploie... Le reste c’est de la démago au service du "Caca 40" et du "MERDEF".

François P. WEILL

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Anonyme

le 3 octobre 2013 à 17:18

Permis de conduire : un groupe de travail va plancher sur les délais d’attente

quel transfert ? Je ne vois pas quel transfert puisqu’il n’y aura plus d’examen ! Et du point de vue administratif, la delivrance du document resterait du ressort des prefectures. Enfin bon, si pour toi, continuer à apprendre par coeur des parcours d’examen, c’est une finalité, continuons comme ça.

Quant à en finir avec le concept de la diminution du nombre de fonctionnaires, ça c’est pas de notre ressort, mais de celui des électeurs. Et quand les electeurs demandent moins d’impots, faut faire avec.

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