Sujet

Nicolas
le 28 septembre 2013 à 18:52

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

La préfecture de Moselle a annoncé, le 17 septembre dernier, le lancement d’un comité de pilotage pour tester l’utilisation d’une boîte noire sur les véhicules en circulation, d’après le site Le Républicain Lorrain. Avec un calendrier et des motivations des plus flous…

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 18:15

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

Nanard,

C’est quoi un Préfet ou un Sous-Préfet d’après toi... ?

Ce sont les représentants du gouvernement ils sont (comme les procureurs d’ailleurs) tenus d’obéir à la tutelle. Ils vont donc aller exclusivement dans le sens de la propagande gouvernementale et saisir toutes les occasions de valoriser les thèses de leurs maîtres (c’est bon pour l’avancement).

Pourquoi crois-tu qu’en dehors du Préfet Jean Moulin la totalité de la préfectorale se soit ralliée à Vichy ?. La "préfectorale" n’a pas changé d’état d’esprit depuis, la souplesse de l’échine est une qualité indispensable à y faire carrière.

François P. WEILL

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 17:59

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

Les FDO de base ont en effet une meilleure vision des choses.
Mais ce ne sont pas eux à qui on donne la parole.
Je citerai un exemple connu dans ma région et remontant aux années 70.
Lassé d’envoyer ses hommes identifier les morts, l’adjudant chef de la gendarmerie décide d’effectuer des contrôles d’alcoolémie à proximité des "boites" du coin.
La réaction ne s’est pas fait attendre, il s’est fait remonter les bretelles : arrêtez c’est mauvais pour le commerce.

Par qui ? je ne l’ai jamais su.

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 17:54

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

Très bonne remarque...

Simplement derrière un équipement de surveillance ou de sécurité (ou prétendu tel) il faut l’infrastructure humaine qui va avec.

Il n’y a aucune chance que les accidents de la route bénéficient des mêmes précautions de reconstitution que les accidents d’avions commerciaux (-voire même que ceux des avions militaires)... Trop cher, trop long... On se limitera donc au(x) paramètre(s) les plus faciles à extraire dont, mais c’est bien sûr, la vitesse sera le fleuron.

Ainsi on pourra tranquillement affirmer - par exemple - qu’un type qui roulait à 110 sur une portion limitée à 90 est sûrement le grand vilain chauffard responsable même si en faisant l’examen du conducteur du véhicule adverse ce dernier se serait révélé hautement positif en imprégnation alcoolique ou sous l’influence de stupéfiants... Ce que sa boîte noire n’aura pas révélé !

François P. WEILL

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 17:43

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

Et pour revenir à cette mode de la technologie électronico-sécuritaire, c’ est l’absence totale de recul sur ce qui existe déjà.
Un exemple simple, à NIce un bijoutier a été cambriolé 3 fois.
je ne rentrerai pas dans le débat de la légitime défense, mais j’aborderai un autre point passé sous silence par les médias.
Il est connu qu’ à Nice, les caméras de vidéo-surveillance ont été installées en nombre, pour la sécurité, bien entendu.
Le fait qu’un commerçant puisse être cambriolé 3 fois ne montre-t-il pas que ces caméras en servent à rien ?
Curieux que personne n’ait eu le réflexe de s’interroger à ce sujet.

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 17:35

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

Mais que vient faire les sous préfet là dedans ?
Si ce n’est de parler de quelque chose qu’il ne connait pas et dont il n’a pas été témoin ?

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 17:15

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

Comme dans la plus grande partie des cas...

"La vitesse vous dis-je, la vitesse..."

C’est la rengaine qu’on entend à tout bout de champ de la part des porte-paroles officiels...

Mais discutez un peu avec les gens de terrain - y compris les FDO de base. Le son de cloche sera le plus souvent différent.

François P. WEILL

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 16:56

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

Pour Carcassonne, ça s’est pourtant passé comme ça. Les FdO ainsi que le sous-préfet de Limoux (il y a en a peut-être eu d’autres) ont été très prompts à accuser la vitesse excessive du véhicule.

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 15:46

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

C’est bien le problème de la médiatisation à gogo des accidents de la route.
Les médias se croient obligés de donner les causes de l’accident avant que l’enquête n’ai même commencé, et bien sur de désigner LE coupable dans le plus total mépris du respect de la présomption d’innocence.
J’ai du mal à admettre que les autorités se prêtent à ce jeu malsain.
S’il y a une réponse à donner aux médias c’est uniquement une réponse du genre :

Une enquête vient de commencer, celle ci déterminera les circonstances , les causes et les responsabilités de l’accident. Point final.

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 15:16

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

"point final"
"sujet clos"

Que des promesses !

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 14:07

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

"Sur le plan des faits, il est évident que le responsable de "l’accident" est aussi le conducteur de l’autre véhicule."
Voilà, vous y êtes arrivé mais que ce fut difficile...
Par ailleurs, comparer avec le port du casque en agglomération en 1970 est ridicule puisque l’utilité du port du casque à moto était connue et reconnue. Ce qui n’était pas, en 1980, le cas pour la ceinture à l’arrière pour les enfants (un enfant de 7 ans ne va plus dans un siège bébé !).
A moins que vous ne nous démontriez le contraire, quelle campagne avait alors informé les parents que, malgré ses inconvénients voire ses dangers pour de jeunes enfants, la ceinture était malgré tout préférable ? Aucune !
Votre comparaison n’a donc pas lieu d’être.
La question n’était aucunement de redorer le blason de quelque association que ce soit mais simplement de bien préciser les choses car les victimes restent des victimes. Qu’il s’agisse de ces enfants (et de leurs parents) comme de Michel Colucci (dont vous pourriez tout de même orthographier le nom correctement).
Votre raisonnement me fait penser à ces coupables qui, dans les box, expliquent que ce n’est pas de leur seule faute, que la victime portait une tenue aguichante, qu’elle l’a finalement un peu cherché etc.
Point final, le reste n’est que verbiage. Je vous laisse donc à votre goût (connu et reconnu) pour ce dernier.

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 13:17

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

Cessez donc de donner des leçons...

On ne parle pas ici de responsabilité "juridique" et vous le savez très bien (d’autant qu’il y a autorité de la chose jugée) mais de faits...

C’est en 1983 qu’est né mon fils et à l’époque j’avais un coupé Alfa-Roméo GTV déjà pourvu (comme de nombreux véhicules) de ceintures à enrouleur ventralo-baudrières en place arrière... En bas âge mon fils était sanglé sur un siège bébé, obligatoire ou pas.

De même qu’en 1970 le fait que le casque n’était pas obligatoire en agglomération ne m’empêchait pas de le mettre...

La responsabilité dans l’affaire Jurgensen sur le plan juridique est tranchée depuis longtemps et repose sur le conducteur du véhicule tamponneur et est couverte par l’autorité de la chose jugée... (Ce qui n’a pas empêché madame Jurgensen de mettre en cause la faiblesse de la sanction... Ce qui constitue une mise en cause de l’autorité de la chose jugée soit dit au passage).

Sur le plan des faits, il est évident que le responsable de "l’accident" est aussi le conducteur de l’autre véhicule (ce qui est conforme au jugement) par contre, en ce qui concerne les "conséquences" sur les victimes DANS LES FAITS le doute subsiste et subsistera toujours sur ce qui ce serait passé s’ils avaient été attachés. >> Le fait est que leur mère ne l’a pas souhaité. Le fait est que ce n’est pas elle qui conduisait la voiture. Le fait est que les enfants ont été éjectés lors de la collision. << ce qui n’est contesté par personne.

Je ne vois par ailleurs aucun intérêt sur le plan des faits à conclure de manière différente dans l’affaire Coluche... La responsabilité de l’accident est toute entière (juridiquement comme factuellement) celle de la partie adverse, quant au décès lui-même l’absence de casque (qu’il ait été obligatoire ou pas) peut être à bon droit considéré comme en ayant aggravé de manière déterminante les conséquences pour la victime. C’est UN FAIT (preuve éventuelle par tous moyens) pas un acte juridique (preuve par un autre acte).

Si Michel Collucci n’a pas mis son casque il était en infraction certes, mais c’est à lui et lui seul que cette décision a été funeste...

Qu’essayez-vous de faire ? De redorer le prestige de la L.C.V.R. ?

Vous aurez du mal

François P. WEILL

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 13:13

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

Ca me rappelle un drame récent. Carcassonne, où 5 jeunes (ils étaient 6 dans la voiture) ont péri dans un accident. Ils ont foncé tout droit dans le décor à l’abord d’un virage.

La vitesse (le véhicule roulait à environ 120 sur une 4 voies limité à 90, mais longtemps limitée à 110) a été d’emblée mise en cause par les FdO et la préfecture. Toute la médiatisation de cette affaire a reposé sur une vitesse excessive. Encore un drame de la vitesse, etc...

Connaissant les lieux, je me suis dit d’emblée que ce ne pouvait pas être la cause réelle de l’accident. En tout état de cause, le conducteur aurait au moins du commencer à négocier le virage. La version officielle ne tenait pas.

Les examens faits par la suite l’ont confirmé. Le conducteur était en réalité sous l’emprise du cannabis. Ces résultats n’ont bien sûr donné lieu à aucun rectificatif dans la presse de la même ampleur que l’accusation sur la vitesse.

Le premier diagnostic livré par les autorités aurait du se montrer plus circonspect, devait se montrer plus circonspect en attendant le résultat des prises de sang. Quand il ne s’agit pas d’accident de la circulation, les autorités se montrent pourtant toujours plus prudentes sur les premières conclusions...

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 13:01

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

De mémoire, l’accident a eu lieu sur autoroute, causé par un chauffard qui a doublé trop vite et trop mal. Il avait semble-t-il trop bu aussi.

Et dans cet acte individuel, fondateur d’une volonté répressive collective (à titre de catharsis ?), la vitesse était déjà le mal absolu. L’autre facteur, l’alcool, n’a jamais été combattu avec le même acharnement par la LCVR. J’entends encore Perrichon affirmer dans une émission de Cdanslair que l’alcool n’est pas la première cause de mortalité routière, ce qui est faux.

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 12:51

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

Au passage, vous oubliez sciemment de relever que le port du casque était à l’époque obligatoire, ce qui n’était pas le cas pour les ceintures dont on pouvait légitimement douter du bien-fondé aux places arrière pour les enfants.
Qui était responsable de l’accident qui a causé la mort de ces enfants pour vous, M. Weill ?Pourriez-vous l’écrire clairement ?
Pourquoi omettre de replacer les faits dans leur contexte ? Etonnant pour qq’un d’aussi pointilleux que vous...

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 12:05

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

Salut Nanard,

Tu écrivais : >> Et pour rebondir sur la véritable cause de cet accident, il est clair que c’est l’alcool : "un conducteur bourré", j’aimerai qu’on m’explique pourquoi la dame n’a cessé de pointer du doigt la vitesse ?<<

Elle ne fait en ça que suivre le comptage officiel en matière statistique... Sais-tu que les accidents qui sont causé par des conducteurs en état d’ivresse et en même temps en excès de vitesse sont comptabilisés dans les deux colonnes des stats de "causes" d’accident ?

Si on interdit aux conducteurs de rouler sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants, n’est-ce pas parce que, à juste titre, on considère qu’il ne peuvent rester maîtres de leur véhicule ?

Et pourquoi dans ce cas seraient-ils plus maître de leur vitesse que de leur trajectoire (par exemple)...

Donc, il est malhonnête de procéder à cette double comptabilité qui enfle artificiellement les statistiques officielles sur la responsabilité de la "vitesse" dans l’accidentologie

Il semble que le conducteur en état d’ivresse auteur de l’accident en question roulait aussi en excès de vitesse (à vérifier) d’où l’ire de Jurgensen... Incapable de se dire que l’individu en question n’aurait sans doute pas rouler à cette allure sans l’emprise alcoolique...

Si on peut comprendre que quelqu’un qui perd ses enfants dans un accident perde les pédales, il est incompréhensible que des autorités raisonnables et de bonne foi aient permis à cette personne de siéger dans des commissions sur la S.R.... La vérité de cette opération, c’est de faire pleurer Mimi dans les chaumières sur les "victimes" des "chauffards" (ça rime bien avec motards) afin que les mesures ultra-répressives et "rentables" passent dans l’opinion publique comme une lettre à la poste, nonobstant les contre-vérités qui les "justifient"...

François P. WEILL

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 11:46

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

Et pour rebondir sur la véritable cause de cet accident, il est clair que c’est l’alcool : "un conducteur bourré", j’aimerai qu’on m’explique pourquoi la dame n’a cessé de pointer du doigt la vitesse ?

Et souvent de tenir des propos hystériques dans bien des émissions radio auxquelles elle était invitée...

Et le plus beau, je cite ce court extrait de Motonet aux assises de la SR en 2005 :

"la dangerosité est liée à la puissance", a-t-elle subitement proclamé, estimant que "100 chevaux, c’est délirant" et assurant que "les piétons souffrent de la présence des motards, qui en tuent plus qu’ils ne le devraient"... Bigre !

Oui bigre ! en tant que motard j’ignorais qu’on avait droit à des quotas de piétons. ! Pas toi ?

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 08:00

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

La réponse pour Coluche est simple et de bon sens monsieur le donneur de leçon :

De l’accident non, des suites de cet accident sur sa personne, il y a de fortes chances que OUI.

En rappelant au passage que sa décision de ne pas porter de casque ne concernait que lui et pas des tiers...

François P. WEILL

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Anonyme

le 2 octobre 2013 à 07:52

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

Le conditionnel n’empêche en rien un propos d’être accusateur, Nanard. Le temps utilisé ne fait ici rien à l’affaire.
Et je te retourne le conseil de prendre le temps de tout lire et de noter avec attention les mots utilisés, à savoir "la véritable responsable", l’emploi de véritable revêtant ici une importance toute particulière. Etonnante, cette omission dans les propos de M. Weill que tu rapportes et cites...
Petite question pour clore le débat : Coluche pourrait-il donc être légitimement considéré comme responsable de l’accident qui lui a coûté la vie puisqu’il ne portait pas de casque ?
.

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Anonyme

le 1er octobre 2013 à 23:23

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

Les 5 % restant, on les connaît aussi, c’est forcément la vitesse !

Bon, je sors...

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Anonyme

le 1er octobre 2013 à 22:50

Boîte noire dans les véhicules : la Moselle candidate à un test

les causes des accidents, on les connait deja dans 95% des accidents. Donc quand ces accidents n’auront plus lieu, effectivement, on installera des boites noires pour comprendre les 5% restants. En attendant, un ethylotest coute nettement moins cher à un flic pour comprendre d’où proviennent la majorité des accidents. Mais bon, entre connaitre les causes, et agir, y’a un gouffre.

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