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Nicolas
le 17 avril 2013 à 07:03

Vidéo-verbalisation : à Saint-Étienne aussi...

La ville de Saint-Étienne (Loire) a mis en place un système de vidéo-verbalisation des infractions au stationnement, depuis le 15 avril, révèle Leprogres.fr. Les 76 caméras implantées dans les rues serviront donc à traquer les conducteurs…

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Anonyme

le 17 avril 2013 à 14:09

Vidéo-verbalisation : à Saint-Étienne aussi...

Ce n’est pourtant pas compliqué.
A la fin du siècle dernier dans des pays situés plus à l’ Est, au delà du "rideau de fer", il était courant de faire surveiller et suivre les citoyens par des messieurs en imperméable et chapeau, allant souvent par deux. Ouvrir leur courrier, surveiller, photographier et fichier leurs connaissances, leur rencontres...
Chez nous, il était d’usage de dénoncer avec juste raison les atteintes aux libertés pratiquées par ces dictatures.
Avec la vidéo surveillance et tout un tas de technologies numériques. C’est à des caméras et autres machines qu’on fait faire la même chose..
Les atteintes aux libertés sont les mêmes, seuls les moyens ont changé.
Des hommes surveillent d’autres hommes, c’est une atteinte aux libertés.
Des machines modernes et automatiques font la même chose, n’est ce pas pas aussi la même atteinte aux libertés ?

Le sujet mérite quand même réflexion.

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Anonyme

le 17 avril 2013 à 13:49

Vidéo-verbalisation : à Saint-Étienne aussi...

"rappelez vous que la liberté des uns s’arrête là où celle des autres commence" Essaye donc d’appliquer ça a la lettre au quotidien, tu vas vite te rendre compte que ce n’est pas possible : tu trouveras toujours quelqu’un pour trouver dérangeant (portant atteinte à ce qu’il considère être sa liberté) quelque chose que tu pensais ne pas l’être… C’est une affirmation qui est démontée en cours de philo… en terminale ;)
Pour recentrer sur le sujet précis de la vidéo surveillance/verbalisation, pour moi, c’est comme les radars : c’est pas en tapant sur la gueule des gens qu’on les rend plus intelligent ou plus civiques… Et à mon avis, comme ça a déjà été constaté, les caméras ont surtout pour effet, question sécurité publique, de déplacer les problèmes, pas de les régler. Et en attendant, le mec mal garé restera mal garé mais recevra une prune une semaine plus tard : quel effet en effet !

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Anonyme

le 17 avril 2013 à 13:37

Vidéo-verbalisation : à Saint-Étienne aussi...

"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux."Benjamin Franklin

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Anonyme

le 17 avril 2013 à 11:22

Vidéo-verbalisation : à Saint-Étienne aussi...

"les libertés régressent"
Tu peux préciser de quelles libertés tu parles ?

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Anonyme

le 17 avril 2013 à 11:15

Vidéo-verbalisation : à Saint-Étienne aussi...

Les gens qui posent leur voiture comme un chien pose sa crotte ?
La solution existe depuis longtemps et a fait ses preuves , ça s’appelle des policiers municipaux.

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Anonyme

le 17 avril 2013 à 11:05

Vidéo-verbalisation : à Saint-Étienne aussi...

Ce genre de réflexion me rappelle celles qu’on entendait au moment où on a mis les radars automatiques en place. Nombreux étaient ceux qui y voyaient des avantages, parce qu’ils estimaient surtout que ça n’allait pénaliser que les autres, les mauvais citoyens, les iimprudents congénitaux...

Jusqu’à ce que ça concerne tout le monde, sans exception...

Avec la videosurveillance, c’est pareil. Au départ, on a mis ça en place en annonçant luttter contre les agressions, les crimes, les vols... Tout le monde était pour (ou presque). Maintenant, c’est pour les grosses infractions au code de la route - difficile d’être contre, mais le public favorable est de moins en moins nombreux... Quand demain, tout le monde recevra son PV, au chaud chez lui, pour des pécadilles (un scooter garé entre deux voitures, un chien qui a fait caca sur le trottoir, un type qui voit une bière sur la voie publique...), on reparlera de tout ça.

Quand à l’efficacité de la videosurveillance vis à vis de son objectif originel, voire plus bas. C’est un échec quasi-complet. C’est sûr que ça marchera mieux pour choper du contrevenant au stationnement. Mais c’est vraiment prendre un marteau pour écraser une mouche. Je suis certain que le contribuable de Nice, si on lui présentait la facture réelle et honnête du système, y trouverait à redire...

D’ici là, l’enfumage continue et les libertés régressent, avec l’assentiment des moutons qu’on mène à l’abattoir !

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Anonyme

le 17 avril 2013 à 10:46

Vidéo-verbalisation : à Saint-Étienne aussi...

Habitant à côté de Nice, je peux vous dire que le système a considérablement amélioré la circulation sur les axes où la vidéo est installée.
Ca emmerde deux qui posent leur voiture comme un chien pose sa crotte, ça arrange ceux qui vont d’un point A à un point B et qui passent par là.
On peut pas faire tout et n’importe quoi, au détriment des autres. Ca s’appelle le civisme.
Mais aujourd’hui, marcher 100m de là où on veut aller, ce n’est manifestement plus envisageable...
Alors un grand OUI à ce système, et vous pouvez vous défouler autant que vous voudrez sur mon post, d’une part ça ne changera rien, et d’autre part rappelez vous que la liberté des uns s’arrête là où celle des autres commence.

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Anonyme

le 17 avril 2013 à 10:37

Vidéo-verbalisation : à Saint-Étienne aussi...

Faute d’études statistiques indépendantes, l’efficacité des politiques de vidéo surveillance a longtemps fait débat. Depuis le début des années 2000 cependant, la plupart des rapports concluent à l’inefficacité des politiques de vidéo surveillance.

En 2005, le gouvernement britannique, concluait prudemment que cette politique ne pouvait être évaluée29. Trois ans après, en 2008, Scotland Yard reconnaissait cependant que cette politique était inefficace. Lors de la Security Document World Conference (22-23 avril 2008, Londres), un représentant de Scotland Yard parlait ainsi de « utter fiasco » (échec complet). Alors que la Grande-Bretagne a investi des millions pour s’équiper du plus vaste système de surveillance d’Europe, seuls 3 % des délits sont résolus à l’aide des caméras de surveillance, d’autre part les gens ne craignent pas les caméras, pensant qu’elles ne fonctionnent pas1.

Bruce Schneier, spécialiste anglo-saxon en sécurité30 et également responsable de la sécurité pour British Telecom pose un regard particulièrement critique sur la politique de vidéosurveillance : « [CCTV cameras] actually solve very few crimes, and their deterrent effect is minimal. » (« Les délits sont très rarement résolus à l’aide de caméras de surveillance et leur effet préventif est faible. ») Il précise également « Si les caméras garantissaient la sécurité des citoyens, Londres, la ville plus vidéosurveillée (avec quelque 500 000 caméras), serait la ville la plus sûre du monde. Mais ce n’est pas le cas, du fait des limites matérielles des caméras, de l’incapacité de la police à gérer le flux d’images et enfin des capacités d’adaptation des délinquants31,32. »

Pour tenter d’expliquer cet échec, il suggère une autre explication. Selon lui, la vidéosurveillance ne réduit pas la criminalité, mais la déplace vers des zones non surveillées. Les 500 millions de Livres sterling dépensées (en dix ans) pour développer et réparer le réseau de caméras de surveillance seraient plus efficaces, plus « rentables » s’ils servaient à payer des officiers de police patrouillant les rues32.

WIKIPEDIA

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Anonyme

le 17 avril 2013 à 10:32

Vidéo-verbalisation : à Saint-Étienne aussi...

Encore une fois, c’est l’automobiliste qui est mis à contribution pour financer un équipement couteux qui concerne essentiellement les vols, les agressions etc...

Comme les amendes pour le grand Paris !

Et on s’étonne que les constructeurs autos s’endorment sur la paille !

Et si au lieu d’emmerder les automobilistes, mal garés, on construisait des parkings ?

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Anonyme

le 17 avril 2013 à 10:14

Vidéo-verbalisation : à Saint-Étienne aussi...

"se limitera, dans un premier temps"

Dans un premier temps...

S’il y a bien des actes de désobéissance civile à mettre en place, c’est ici et maintenant. Après, il sera trop tard, on aura rejoint le monde de Big Brother.

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