Enquête 2-roues Lab’ : transporter un enfant à moto, prudence avant tout !

Et j’ ajouterai :

 La grande majorité des sondés ne transporte pas d’enfant en dessous de 10 ans.
 Ce ne sont pas tous les enfants qui souhaitent être transportés en moto.

Ex de ma nièce de 9 ans fille d’un papa motard : monte sur ma moto à l’arrêt béquille mise et moteur coupé pour se mettre au guidon, par contre ne veut absolument pas rouler en moto derrière son tonton ni même derrière son père.
Conclusion : on n’insiste pas, on respecte la volonté de l’enfant.

Faut pas tomber ou quasi pas dans la parano de vouloir faire une loi pour un problème qui à n’existe pas dans la pratique.

Plus qu’ un empilement de lois, il faut surtout développer l’information et le bon sens des gens.

Jeunes enfants tués en tant que passager d’une moto ?
Il semble que ce soit quasi inexistant ; 0 ou un par an, c’est donc une situation à caractère exceptionnel.

Inutile de leur poser la question, tu connais la réponse.

Je la rappelle au cas où...
 interdiction de transport d’enfants de moins de 8 ans
 siège spéciaux entre 8 et... 12 ans par exemple
 vitesse limitée à X km/h en cas de transport d’un enfant...

Chaque fois que l’Etat se mêle de notre sécurité, c’est pour aboutir à des situations ubuesques.

Il vaut mieux se faire discret sur ce coup-là et en appeler au bon sens à la responsabilité de chacun.

D’autant que à ma connaissance, le nombre de gosses tués en tant que passager d’une moto doit se compter sur les doigts de la main d’un manchot...

Arrêtons de créer des problèmes là où il n’y en a pas...

En même temps que la pratique du deux-roues motorisé se développe, le nombre de gamins et gamines embarqués sur le deux-roues de papa ou maman augmente. Et le risque d’accident avec, à cause d’équipements chers et/ou inadaptés au bambin, aux infrastructures délirantes en ville, au stationnement anarchique ignoré des pouvoirs publics et à cause aussi de la densification de la circulation. Sans parler des gens pressés le matin pour déposer le môme comme un paquet à l’école et de foncer au boulot. Il existe donc un vide juridique et pas sanitaire. Qu’en pensent nos gouvernants si prompts à installer des radars pour rentabiliser l’insécurité routière et à pousser toujours plus de gens sur les routes en fermant des services publics de proximité au lieu d’étudier des solutions avec les associations de motards et avec les urgentistes ?
Pierre, Pantin (93)