Peugeot Motocycles délocalise en Chine

si maintenant j ai besoin de pieces pour ma moto quingqi chez quel constructeur je peux aller,, ???? merci de votre reponse

Les industriels français ne peuvent pas lutter ?
Ben voyons ! Ne serait-ce pas plutôt leurs actionnaires et autres financiers qui , fort empressés d’engranger le plus rapidement possible le plus important profit possible, ne VEULENT pas lutter ? Et font même tout ce qu’ils peuvent pour sinon rendre le processus inéluctable, tout au moins faire accroire qu’il l’est ?
Qu’on se souvienne de la délocalisation de Moulinex dont les chaînes de montage ont été transférées en Chine. Cela s’est fait, non parce que les usine françaises n’étaient pas rentables mais parce qu’elles n’étaient « pas assez rentables ». Ce qui fait une différence au nom de laquelle on a amputé l’économie de toute une région de milliers d’emplois. Ce, sans compter les dommages collatéraux créés à tous les autres secteurs d’activité, à l’ensemble du tissus social. Des emplois perdus ce sont des familles entières qui s’en vont ailleurs, chercher de quoi survivre. Cela implique des suppressions de postes dans le public (écoles hôpitaux, administrations), des commerces et des PME qui perdent des clients et qui licencient ou ferment car pour le coup, ces entreprises-là ne sont, elles, vraiment plus du tout rentables. Comme le dit si bien un internaute, ce n’est pas le tertiaire qui va rattraper cela. Cela en effet ne risque pas d’être car l’actualité économique récente nous apprend que le tertiaire, du standard téléphonique aux bureaux d’études et de conception, en passant par les services commerciaux, cela se délocalise tout aussi bien que la production. On notera donc que même les cadres, dits supérieurs, qui offrent pourtant une si belle complicité à leurs employeurs en matière de délocalisation sont, à terme, menacés.
Les Chinois et avec eux l’ensemble des pays du sud-est asiatique avancent vite. D’autant plus vite qu’on s’empresse, en délocalisant, de leur fournir, à peu de frais, toute la technologie de pointe et le savoir faire de qualité dont ils manquaient jusque-là. Il s’en faut de quelques années, pas plus, pour que la totalité de leurs cadres soient largement aussi compétents, si ce n’est plus, pour remplacer nos concepteurs, leurs professeurs. On peut alors supposer qu’a salaire moindre et compétence égale, même si les exigences salariales chinoises augmentent, nos braves industriels n’hésiteront pas le moins du monde à se séparer des européens qui les ont si bien servis mais qui, trop payés, ne seront alors, plus « assez rentables ». « Comme on fait son lit on se couche » nous dit un dicton populaire. Ce qui est vrai pour les commerciaux complices l’est hélas aussi pour les consommateurs peu avisés qui en achetant tout et n’importe quoi pourvu que cela ne soit pas cher, sont eux-mêmes complices de ceux qui détruisent leurs emplois, leurs acquis sociaux et surtout l’avenir de leurs enfants.

Effectivement, le monde marche sur la tête !!!
Nous sommes les premiers à râler contre les délocalisations, mais les premiers aussi a se jeter sur les dernières nouveautés, au meilleur prix, à se servir d’internet pour trouver (ailleurs ?) moins cher ...
et surtout mieux que le voisin. N’avez-vous pas rêver de la dernière moto, ... avant le salon de l’année prochaine ?

Sans vouloir être défaitiste, il faut bien reconnaître que l’homme s’accomode fort de cette économie de marché.
Seulement certains ne suivront pas, rejetés, et deux mondes s’affronteront, comme cela a toujours été : les riches (très) et les autres.

C’était à l’échelle des pays (les pays riches, les pays pauvres), mais tout ca n’est plus. Chaque société va devoir apprendre à gérer ce nouveau phénomène intramuros, avec Ses riches, et Ses pauvres.
Pas tres confortable tout ca, c’était mieux quand on ne le voyait pas, de l’autre côté du monde !

Et vous dans tout ca, quel pocket bike chinois pour votre petit minot sous le sapin ?

Bonjour,

Tu disais que la délocalisation, à qualité égale, ne permet une économie « que » de 20 %. Or, si on prend le chiffre d’affaire de Peugeot Motocycle pour 2005, soit 206 millions d’euros, 20% ça fait quand même plus de 40 millions d’euros, ce qui est loin d’être une petite somme.

Attention, je ne défend en rien la délocalisation. Je note juste qu’une telle somme, économiquement, explique le choix de délocaliser d’une entreprise. Ce qui, sur le fond, n’en fait en rien une justification acceptable.

Bien d’accord avec ce que vous dites !
Y’a qu’à faire comme en Inde : tu veux importer tes produits en Inde=>400% de taxes.
C’est pour ça que les fabricants de 2 roues s’y sont installés pour y vendre des brèles...et le pays y trouve son intérêt=> ça crée de l’emploi...chez eux !

Bonne chance à nous et nos enfants pour l’avenir.

Les industriels francais ne peuvent hélas pas lutter. C’est les citoyens qui en font les frais (chomage), mais avant d’être chomeur, fallait pas non plus marcher dans la folie de la consommation à tout va et chercher à tout prix le moins cher. Parce que le moins cher, c’est pas forcément le meilleur...pour créer des emplois correctement rémunérés. On vit vraiment dans un monde qui se marche sur la tête

Le pire c’est qu’a qualite égale l’économie procurèe par la delocalisation n’est que de 20 % .

La France perds sa production industrielle quel que soit le secteur, son savoir faire avec ... Les industriels s en foutent vu qu ils vont voir leur profit bondir, le poste côut personnel étant divisé par 20 dans les pays " émergeants".
Ils ont la main d oeuvre presque gratuite, docile et pas de régles dérangeantes d’ environnement et encore moins sociales . Enfin, le combe c’est que ces pays sont aussi le marché le plus important et attractif. Conclusion : l’europe fera partie demain du 1/4 monde ! C’est pas le terciaire qui la fera vivre...............