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Fabien
le 7 septembre 2011 à 17:49

Police et quotas : les motards de Toulouse font pression

À Toulouse, deux lettres du commissariat central, datant de juin, rappellent aux policiers motocyclistes qu’ils ont des objectifs chiffrés à atteindre en termes d’interpellations et de contraventions.

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Anonyme

le 8 septembre 2011 à 18:15

Police et quotas : les motards de Toulouse font pression

......Ou comment illustrer le proverbe Shadok :
<< Pour qu’il y ait le moins de mécontents possibles il faut toujours taper sur les mêmes >>

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Anonyme

le 8 septembre 2011 à 17:03

Police et quotas : les motards de Toulouse font pression

Je ne crois pas que "français moyen" et chauffard soient incompatibles. Le chauffard n’est pas une catégorie socio-professionnelle ! Le schéma de répression actuelle, pour reprendre tes mots, c’est taper sur tout ce qui bouge, en espérant choper dans le tas des "vrais chauffards", comme tu dis. Enfin, c’est aussi (surtout ?) un mode de communication, genre "regardez, on fait quelque chose". Et comme les Français, quand ils s’agit de sécurité (surtout routière, merci le tabassage médiatique), ne sont plus foutus de se servir de leur cerveau, ça marche...

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Anonyme

le 8 septembre 2011 à 14:45

Police et quotas : les motards de Toulouse font pression

Quand il s’agit de sauver la vie d’un gamin, qu’un _vrai_ chauffard peut faucher dans la rue, par exemple, ça ne me choque pas. Après, si le chauffard en question se tue tout seul comme un grand, pour moi, il est libre de faire ce qu’il veut. On appelle ça la sélection naturelle.

Le problème, c’est que le vrai chauffard susnommé n’est pas, ou si peu, visé par le schéma de répression actuel. On préfère taper sur le français moyen : il y en a plus, et ils ont moins tendance à réagir dangereusement.

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Anonyme

le 8 septembre 2011 à 12:54

Police et quotas : les motards de Toulouse font pression

"...sauver des vies..." Ha, ha, mais pour quoi faire ? ...n’y en a-il pas assez, en est-on en rupture, l’espèce est-elle menacée ?

Et pourquoi veut-on en "haut lieu " absolument faire de l’ingérence dans la responsabilité personnelle étendue qui devrait naturellement échoir à chacun ?

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Anonyme

le 8 septembre 2011 à 12:10

Police et quotas : les motards de Toulouse font pression

il y a longtemps que les quotas existent mais le silence est de rigueur évidemment ! enfin, quelques gendarmes et policiens ont le courage de le dire et ...... s’ils avaient la bonne idée de " se révolter " contre ça tous ensemble : ce serait super et efficace pour ( peut etre ) faire réfléchir leurs gradés et les ministres concernés et leur dire qu’en fin de compte tout le monde n’est pas " la leurs bottes " quand il s’agit d’appliquer des directives idiotes alors que la délinquance augmente et que les gendarmes ont d’autres " chats à fouetter " que de taper sur tout ce qui roule

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Anonyme

le 8 septembre 2011 à 11:01

Police et quotas : les motards de Toulouse font pression

« Du côté de la direction, on réfute la notion de quotas : « L’objectif n’est pas de faire du chiffre mais bien de lutter contre l’insécurité routière et de sauver des vies. » »

Je m’insurge contre l’utilisation du verbe "réfuter" : Par définition, c’est invalider en utilisant un raisonnement logique.

Hors rien ne prouve que la répression bête et méchante menée et pilotée par quotas ne sauve des vies. Il est bien plus certain qu’elle discrédite les forces de l’ordre, transformées en percepteurs déguisés de bord de route au lieu de s’attaquer à une délinquance qui ne baisse que dans les statistiques (bidonnées, voire refus d’enregistrer les plaintes).

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