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le 21 mars 2006 à 00:00

15 à 20.000 personnes contre la circulaire Olin

Samedi 18 mars a été une journée de mobilisation, pour tous les amoureux de la randonnée verte, contre la Circulaire Olin.

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Greg

le 23 mars 2007 à 18:06

La tolé/rance, autrefois des maisons ....

Je recevrai votre livre avec plaisir. La dédicace au "modérateur inconnu" conviendra parfaitement. Fin définitive de l’échange.

Cordialement,

Le modérateur

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Anonyme

le 23 mars 2007 à 17:34

La tolé/rance, autrefois des maisons ....

bonjour au modérateur inconnu

Cher modérateur, passionnant quand il lâche enfin ses propres analyses sur ce qui fait que le monde tourne ou se détourne de la cruelle réalité.

Je partage certains de vos points de vue, quoique je vous trouve par trop pessimiste et passéiste.

Je compatis à la médiocrité ambiante dans laquelle nous nous vautrons et ce débat entre nous que je qualifierai de fraternel malgré ( et tant mieux ) nos divergences me conforte à écrire toutes plumes confondues pour que ça bouge et comme vous avez pu le constater, je m’y emploie, YOUPI.

Je ne vous cache pas que j’ai apprécié votre franchise et que je vous suis grès.

J’ai quelque peu compris certains trucs et ficelles concernant le fonctionnement de ce site et considère que les débats contradictoires argumentés me bottent, c’est bath comme aurait dit un certain Boris.

Vous au moins vous ne m’avez taxé de bobo que je ne piffre pas plus que votre confrère, leur préférant les bonobos et la personnage en titre de mon blog, la Singette qui en jette.

Juste une remarque en passant (décidément l’impudent ( à ne pas confondre avec qui pue de la dent ou avec la merveilleuse chanson d’Odeurs, « j’ai le mauvais goût dans la bouche » très funk), s’accroche au bastingage me direz-vous, j’aimerai lorsque mon prochain roman consacré à une vampire allemande des années 1920 à nos jours et qui plus est motarde actuelle, sera sorti sous la lune opaline, vous le faire parvenir dédicacé au modérateur inconnu, au siège du Pavé dans la marre à Montreuil, je suis certain que vous y reconnaîtrez, un semblant d’humour et d’auto dérision, et d’ailleurs pourquoi la dérision comporte-elle toujours quatre roues, la moto dérision ça peut être tout aussi bath et je dirai même plus.

Bon j’arrête mes diatribes, car lorsque je commence à délirer, je ne peux plus m’arrêter.

En tout cas et très sincèrement, ce fut un plaisir de discuter par écrit avec vous.

Appel de phare et salutations fraternelles au modérateur inconnu.

Franck dit Bart

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Greg

le 23 mars 2007 à 16:34

La tolé/rance, autrefois des maisons ....

Bonjour Franck le têtu,

« Autrement dit, à la fois dans la forme et le fond, je ne corresponds pas aux critères de la norme officielle, celle je suppose des écoles des journalistes. »

Encore une fois (soupir las), vous me faites dire ce que je n’ai pas dit. Êtes-vous utopiste au point de croire que tout le monde possède la culture (littéraire, générale, etc.) suffisante pour entendre vos propos ? Non, bien évidemment, ce n’est pas le cas (pour la culture, pour votre utopie, je commence à douter). Mais je ne vais certainement pas me lancer dans une analyse des nombreux problèmes sociétaux qui sont inhérents à ce manque de culture généralisé... et entretenu : à quoi cela rime-t-il de procéder à des suppressions de postes de professeurs (des écoles, collèges et lycées), sinon à une certaine volonté - plus ou moins prononcée - de niveler par le bas et de maintenir "le bon peuple" dans une ignorance bien arrangeante. Je pourrais aussi parler, entre autres, du scandale des fermetures des lits d’hôpitaux qui sont dans la même veine, et bien d’autres sujets encore qui n’ont pas leur place ici (ce serait surtout un coup d’épée dans l’eau que de débattre de ceci ici).

Pour ce qui est du fond de vos interventions, je vous ai déjà dit, ou fait suffisamment comprendre, que vos propos avaient tout à fait leur place ici. Je ne vous ai censuré d’aucune manière que je sache. De plus, je suis bien plus d’accord avec vous que vous le pensez, je suis juste plus nuancé.

Et, ne vous déplaise, il existe bien par nécessité une différence entre l’écriture "journalistique" (quel vilain mot) et la littérature. Un journaliste se doit de se mettre à la portée du plus grand nombre, avec un style personnel affirmé s’il est suffisamment doué pour cela. Libre à l’écrivain d’employer le style qui lui plaît, son but premier (sa fonction pourrait-on dire pour le journaleux) n’étant pas d’informer, mais de divertir et de cultiver dans le domaine qui lui est propre.

« Je ne le considère pas de ce point de vue, mais comme une source d’informations contradictoires et c’est à la lectrice et au lecteur d’exercer son esprit critique pour se forger une opinion. » Les journalistes et autres employés d’une parution, quelle qu’elle soit, doivent bien vivre, non ? Un magazine est bel et bien une entreprise, votre considération n’y changera rien. Nous vivons dans un monde de fric, et ce n’est pas en le rejetant en bloc, et sans rien tenter de concret en utilisant ses propres « armes », qu’il changera. Les mentalités prennent une éternité à changer, que voulez-vous y faire ? Rien ! Vous n’y pouvez malheureusement rien. C’est une réaction de l’espèce humaine - dans son ensemble pas forcément individuellement - et qui lui est propre ("on" n’aime pas le changement) !

« Ce qui a déclenché le clavier de mon ordinateur c’était le nombre de pages consacrées par Didier à sa thématique anti Olin, en ne donnant la parole qu’à un camp, celui manifeste du journaliste en personne. » Le reste des médias, et les politiques pro Olin (une écolo en peau de lapin, soit dit en passant), se charge suffisamment de relayer « l’autre camp », je trouve. Mais peut-être Didier aurait-il dû procéder autrement.

« (...) publier un autre discours que celui du tout pub, seule planche vermoulue de salut et parole tronquée puisque discours unique donc inique. » D’une part, ce ne sont pas ces gens, qui pour la plupart ont déjà les outils intellectuels pour faire le tri dans l’information qui leur est fournie par les médias, qu’il faut convaincre de la nécessité des combats à mener... mais les 80 % des Français qui ne prennent leur information que de TF1 ! Sans compter que ces anti-pubs ne sont pas les derniers à en user, de différentes manières, dans leur vie quotidienne. Il existe chez beaucoup une espèce d’hypocrisie plus ou moins inconsciente. D’autre part, dans les publications en ligne dont vous parlez, il y a vraiment à boire et à manger. Les vraies informations y côtoient allègrement la propagande partisane, les contrevérités, bref, la désinformation.

« (...) le rapport de la pub et de la presse féminine (...) » Merci du scoop !! Et, s’il vous plaît, quels que soient vos griefs, ne comparez pas Moto Mag à cette presse. Nous sommes à des années lumière de cette proportion de pub dans nos pages.

« Que montrerait l’analyse de la presse spécialisée, sachant que quelques personnes se partagent les groupes de presse » Pour notre part, vous devez le savoir (quoique), nous n’appartenons à aucun groupe, une raison pour laquelle nous ne pouvons nous passer de pub. Entre les idéaux et la réalité, il y a une marge. Parfois un gouffre.

Pour, presque finir cette réponse déjà bien trop longue (là, je perds vraiment du temps pour mon travail), je reviens sur votre étonnement quant au fait que seul Didier vous ait répondu. Effectivement, vous ne connaissez pas suffisamment Internet. L’article auquel vous réagissez, depuis sa disparition de la page d’accueil, ne reçoit même pas dix visites par mois. C’est parce que je trouvais votre réaction intéressante, pour différentes raisons, que je l’ai signalée à Didier, qui vous a répondu. Si personne d’autre que Didier et moi-même ne vous a répondu, c’est juste que personne d’autre ne vous a lu. Soit dit sans vouloir vous vexer, c’est simplement la triste réalité. Sur Internet, même les écrits s’envolent.

Ce n’est malheureusement pas sur ce forum que vos longues interventions aideront à faire progresser les mentalités. Vu la foultitude d’autres qui existent, vous devriez pouvoir en trouver, sans problème aucun, où vous aurez la possibilité de vous exprimer ET vous faire entendre.

« au cours de l’année combien de fois intervenez-vous à propos de rédactrices ou rédacteurs d’articles ? » Je suppose que vous vous demandez combien de fois je « prends la défense » d’un rédacteur. Jamais. Mais comme vous interprétiez mes propres propos, je n’ai pas pu m’empêcher d’intervenir (je reste un être humain !).

« Sur d’autres sites, les modérateurs ont une identité et n’écrivent pas masqué » C’est le cadet de mes soucis, désolé. Comme je ne suis jamais aussi intrusif dans les débats, même lorsqu’ils se déroulent entre la rédac et les lecteurs, je n’ai aucune raison de changer mon mode de « signature ». Je n’ai aucune raison de faire une exception.

Le modérateur

P.S. : Juste une chose, à propos de votre style : ce n’est pas parce que je dis qu’il n’est pas abordable pas tous (ce qui est un fait, point), que je n’apprécie pas. Au contraire, j’aime bien !

P.P.S. : Étant donné que nous nous contentons de refaire le monde à deux, ce qui ne présente qu’un intérêt très (mais alors, très, très) réduit, c’est la dernière réponse que je vous fait. Libre à) vous d’ensuite écrire dans le vide pour deux ou trois éventuels lecteurs (ne vous leurrez pas, sur les sites comme celui-ci, des « posts » aussi longs que les nôtres ne sont quasiment jamais lus).

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Anonyme

le 23 mars 2007 à 01:13

La tolé/rance, autrefois des maisons ....

Bonjour modérateur,

J’entends bien, je lis bien plutôt toutes vos remontrances à mon égard, avec les soit-disant moult interprétations de ma part concernant vos propos ou ceux de votre confrère.
Je suis heureux d’apprendre que je ne sais pas bien lire entre les lignes puisque selon vous « vous semblez lire ce que vous avez envie de lire » Il y a aussi une autre interprétation possible qui rend compte cette fois de l’effort pédagogique.
A l’école ou ailleurs, lorsqu’un enseignant ne parvient pas à faire passer un message, une consigne par exemple, il peut reprendre son énoncé d’une autre manière, ce qui signifie qu’il n’a pas été clair. Si je me place dans le cas de l’apprenant lecteur et étant donné que je comprends rien ou tout de travers, cela voudrait dire que pour moi vos propos sont abscons ???!!! si bien sûr je pousse le bouchon dans votre sens. Me présentant comme un trouble fête au ronron aseptisé et bien compris.

A ce petit jeu de l’explication de texte sous prétexte aussi, je vous site que « votre style littéraire est loin d’être abordable par tous ». Autrement dit, à la fois dans la forme et le fond, je ne corresponds pas aux critères de la norme officielle, celle je suppose des écoles des journalistes. C’est là toute la différence entre les auteurs de littérature diverses et avariées (rire) et les tenants d’un certain pouvoir de l’écrit exercé dans la presse écrite.
Je ne veux surtout pas dire qu’il existerait une guerre fratricide entre ces deux corps constitués, puisque souvent ils se mélangent pour le meilleur ou pour le pire. Idem entre les universitaires (sociologues et historiens) à l’égard encore des auteurs de littérature.
« Faut laisser faire les spécialistes disait Léo Ferré. A méditer !!!!!!

En tant qu’auteur, je me revendique de la liberté de la langue et d’ailleurs, il a tout compris le chroniqueur de la critique de mon roman dont je site les références dans le vrai / faux lien, lorsqu’il me traite d’arrière arrière arrière-petit-fils de Rabelais et je l’en remercie.
C’est à dire que tous les registres se mélangent dans une symbiose du langage en effervescence avec des touches d’humour bien entendu.

Oui je lis Moto Magazine depuis ses débuts et j’ai pu suivre les glissements sémantiques liés à l’envergure de la publicité qui fait des ravages et bonjour le carnage. Justement à propos de la publicité, vous dites « un magazine reste une entreprise qui doit faire vivre ses salariés ». Je ne le considère pas de ce point de vue, mais comme une source d’informations contradictoires et c’est à la lectrice et au lecteur d’exercer son esprit critique pour se forger une opinion.
Tel n’est plus le cas dans le feu Pavé dans la marre ! Si tout est mâché d’avance.
J’ai proposé à votre rédacteur en chef par voie de courriel le présent article du début, par lequel tout à commencé, afin qu’il apparaisse en tant que droit de réponse à l’article de Didier Bouard dans la rubrique courrier des lecteurs dans le prochain numéro et que s’instaure enfin un véritable débat dans le milieu très trop fermé de la moto. Sans aucune nouvelle de sa part ! A suivre donc.

Ce qui a déclenché le clavier de mon ordinateur c’était le nombre de pages consacrées par Didier à sa thématique anti Olin, en ne donnant la parole qu’à un camp, celui manifeste du journaliste en personne. Je trouve cette pratique inexplicable.
Ca voudrait dire que tous les lectrices lecteurs, motardes et motards se rangent derrière l’étendard des amis de la nature motorisée et qu’il est mandaté par la gent motarde pour la représenter dans son ensemble. C’est un peu réductif cette démarche, vous ne trouvez pas. ?
Prenant les devant, j’ai proposé ce même papier ici, histoire de tester le panel réactif. La seule personne qui a réagi c’est justement Didier le journaliste auteur de l’article paru. Etonnant non ? Comme s’il se sentait visé en premier lieu et comme si sa parole (parabole divine) était mise à mal par un intrus dans son jeu de quilles et qui se revendique à la fois motard du bitume et marcheur les poumons déployés à satiété. Comme si j’avais attenté à la parole vraie, la seule qui puisse être entendue dans les colonnes de son magazine..

Enfin et en bref pour ne pas faire trop long, et en tant que petit clin d’œil à la semaine de la presse à l’école, de plus en plus de revues voient le jour sur le web. Revues spécialisées ou non et totalement gratuites et exsangues de publicité donc libres. C’est un retour de bâton à l’égard de la presse écrite comme si un certain nombre de lectrices et lecteurs voulaient se prendre en main leur outil intellectuel pour réfléchir, analyser et conceptualiser dans un objectif de publier un autre discours que celui du tout pub, seule planche vermoulue de salut et parole tronquée puisque discours unique donc inique.

J’ai travaillé pas mal sur le rapport de la pub et de la presse féminine pour écrire un roman, il faut savoir que dans un numéro des deux principaux magazines féminins les deux tiers des pages sont couvertes de pub, quand ce n’est pas des communiqués ou des pubs déguisées ou pire encore, des articles qui ventent les produits à la manière des pubs, autrement dit le contenu même de ces magazines se résume à que dalle de cheval à nada. C’est gravissime !

Que montrerait l’analyse de la presse spécialisée, sachant que quelques personnes se partagent les groupes de presse, idem dans l’édition, bonjour la liberté de la presse et de l’édition. D’où aussi certaines niches de résistance qui se mettent en place, voir plus haut mes propos.

Sur d’autres sites, les modérateurs ont une identité et n’écrivent pas masqué, d’où aussi mon étonnement.
Une question en passant, au cours de l’année combien de fois intervenez-vous à propos de rédactrices ou rédacteurs d’articles ?

Je connaissais le soldat inconnu avec à ce propos une explication par le confrère dessinateur Tardi dans l’un de ses ouvrages, j’ai découvert à présent le modérateur inconnu.

Enchanté.

Salutations fraternelles et motardes.

Franck dit Bart

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Greg

le 22 mars 2007 à 16:00

La tolé/rance, autrefois des maisons ....

Franck,

Je vous cite : « Je n’ai pas à me justifier sur le fait que le carré jaune avec les explications à écrire court etc... » Est-ce à dire que vous considérez que je vous ai reproché la longueur de vos interventions ? Ce que je n’ai certainement pas fait, même si, n’en doutez pas, votre style littéraire est loin d’être abordable pour tous. Je considère qu’il n’est pas possible de débattre sérieusement d’un sujet en trois lignes, la longueur s’impose donc souvent. Mais qui dit débat, dit échange d’idées, pas forcément tentative d’imposer les siennes sans vouloir tenir compte de celles des autres. Camper farouchement sur ses positions n’est, à mon humble avis, pas des plus constructifs.

Certes, vous n’avez pas fait de lien à proprement parler, puisque vous n’avez fait qu’un copier/coller d’une adresse (ou vous l’avez écrite signe par signe, peu importe), le terme que j’ai employé n’était pas le bon, je vous l’accorde (mais n’aviez vous vraiment pas compris mes propos ?!). Cependant, le seul fait d’avoir procédé comme vous l’avez fait (comme le simple fait de savoir que les liens sont « cliquables », d’ailleurs !) prouve bien que vous n’êtes pas si ignare en matière d’Internet. Vous possédez déjà les notions de base nécessaires, et, j’insiste, vous devez avoir parcouru bien rapidement le forum pour ne pas avoir vu votre longue réaction, pourtant bien visible. Et, comme je vous l’ai déjà spécifié, j’avais moi-même bien noté votre rectificatif.

Je vous cite encore : « Enfin, quant au sujet qui nous intéresse, à savoir la moto multiforme, exprimer des projets de société, n’est-ce pas lié à ce qui nous intéresse (...) » Encore une fois, vous ai-je reproché quoi que ce soit à propos de la teneur de vos propos. Non, au contraire même (relisez-moi, je ne compte pas me répéter à chaque fois). Et ce n’est pas prendre parti que de constater que vous semblez lire ce que vous avez envie de lire, que ce soit dans la prose de Didier Bouard ou la mienne. Vous nous prêtez des propos, des pensées et des intentions qui ne sont pas les nôtres. Pour quelqu’un qui dit aimer la langue française et la clarté, je vous trouve un peu « limite ».

« Il existe encore une presse sans publicité et qui vit libre de ses propos, puisque sa richesse ce n’est pas de faire rentrer du fric dans l’escarcelle mais le parler libre, la tête haute et intelligible. » Vous avez raison... pour ce qui est de la presse d’opinion (Charlie Hebdo, le Canard Enchaîné, etc.) dont le lectorat est suffisant ( ?) pour la faire fonctionner ! Je vous défie de monter une parution dans la presse spécialisée sans avoir recours à la publicité. Avec, de plus, la crise qui touche la presse en général, je vous souhaite bien du courage. Un magazine reste une entreprise qui doit faire vivre des salariés, ce qui implique de devoir faire « rentrer du fric ».

Par ailleurs, si vous lisez Moto Magazine, vous pourrez constater que la proportion de pub y est plus restreinte que chez nos confrères. De plus, nous possédons une charte interne qui nous interdit de passer une publicité pour un produit, quel qu’il soit, dans le même numéro où celui-ci est essayé. Nos journalistes écrivent ce qu’ils veulent, libre à l’annonceur d’ensuite vouloir se servir de nos pages pour faire sa pub. Même s’il nous arrive - extrêmement rarement - de déroger à cette règle, n’est-ce pas une manière honnête de composer avec le système mercantile que vous dénoncez ? Mais, ne vous déplaise, nous ne pouvons malheureusement nous en passer (nous n’avons pas un Edouard de Rothschild qui investit dans nos éditions !). Nous n’allons pas passer notre temps à rappeler notre manière de fonctionner pour nous justifier.

Pour résumer, cessez donc de nous faire ce(s) procès d’intentions (par définition non fondé).

Salutations,

Le modérateur (qui n’a pas à signer autrement, ne vous déplaise encore une fois)

P.S. : Soyez assuré que je ne vous répondrai plus aussi longuement. Ce n’est absolument pas une perte de temps que d’écrire (référence à vos propos à l’égard de Didier Bouard), mais il y a des priorités. C’est le métier de Didier comme le mien de nous servir de l’écriture, mais pas pour passer notre temps à débattre individuellement avec les internautes. Nous ne nous en sortirions pas ! Et c’est bien en ce sens que Didier vous disait qu’il n’avait pas de temps à perdre. Le reste est une interprétation de votre part... mais cela semble faire partie de votre manière de fonctionner.

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Anonyme

le 22 mars 2007 à 09:07

La tolé/rance, autrefois des maisons ....

Cher Modérateur suisse ou suédois de part votre statut explicite de neutralité pas tentée,

Certes, certes, j’ai un peu abusé de votre accueil sur votre site pour exprimer la « qualité de ma camelote bouquinière » (quoique pour cette dernière, ce n’est pas à moi d’en juger mais l’excellente dernière critique sur la toile me donnerait à penser que...), en revanche lorsque j’écris une connnerie, je rectifie illico presto, ce qui fut le cas lors de mon deuxième message de plainte au sujet de ma première diatribe qui je pensais n’être pas passée.
Je n’ai pas à me justifier sur le fait que le carré jaune avec les explications à écrire court etc..., je l’ai pris au premier degré puisque je ne suis qu’un simple instit en maternelle qui ne sait ni lire ni écrire et encore moins déchiffrer (rires). Quant au lien que j’aurai placé dans un message, que vous m’affublez, cliquez donc dessus et vous n’obtiendrez rien, puisque j’ai juste écrit l’adresse d’un lien qui n’est pas opérationnel si on ne le retape pas !

Enfin, quant au sujet qui nous intéresse, à savoir la moto multiforme, exprimer des projets de société, n’est-ce pas lié à ce qui nous intéresse, puisque la société future existera ou non avec la moto. Mais dans quel décorum ? Je vois poindre le terme politique qui fait toujours frémir aux entournures à la gerçure des lèvres.... !

Quant à la déontologie journalistique et ses accointances ou non avérées avec les lobby et autres annonceurs, je regrette seulement que Didier ne m’est pas répondu en toute franchise. Les études du fonctionnement de la presse actuelle me prouvent et ce n’est pas un scoop qu’elle est à 95 % gangrenée par la publicité qui achète en plus des espaces entre les lignes, le silence ou la ligne directrice de cette presse muselée.
Et que l’on ne me dise pas que ce mal est une nécessité. Il existe encore une presse sans publicité et qui vit libre de ses propos, puisque sa richesse ce n’est pas de faire rentrer du fric dans l’escarcelle mais le parler libre, la tête haute et intelligible. Ah la crise des valeurs... de mon temps...

Avec mes salutations fraternelles et motardes au modérateur neutre et inconnu, puisque sans initial au bas de son paraphe.

Franck dit Bart qui signe et persifle malgré lui et contre lui

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Greg

le 21 mars 2007 à 15:19

La tolé/rance, autrefois des maisons ....

Bonjour "Franck dit Bart",

Je suis très tenté d’intervenir dans votre dialogue, mais ma fonction m’impose de rester neutre.

Cependant, je vous prierais de bien vouloir vous en tenir au sujet qui vous intéresse ici et de bien vouloir cesser de faire de la publicité pour vos publications au passage, si intéressantes soient-elles. Il existe bien des sites où vous pourrez faire la promotion de vos écrits.

Pour ce faire, pas besoin d’être un champion de la navigation sur "la toile". Ce dernier point étant une référence à votre réaction quelque peu prématurément outragée, lorsque vous vous êtes cru censuré en raison de vos propos qui n’auraient pas été dans la "ligne". Vous précisiez, dans un rectificatif, que vous connaissiez mal le fonctionnement d’Internet... je dirais que vous avez juste un peu trop vite parcouru les messages pour ne pas voir le vôtre, qui apparaissait pourtant en tête de page ! De plus, votre méconnaissance n’est pas si grande, puisque vous parvenez très bien à faire un lien vers un site... qui parle de votre livre (sans plus de commentaire !).

Enfin, sachez qu’en aucune manière Didier Bouard n’aurait eu la possibilité de procéder à la censure de vos messages, comme vous semblez l’avoir cru aussi. Vos propos ont tout à fait leur place sur notre site : à travers eux, vous exprimez votre opinion, rien à redire à cela. C’est en revanche la publicité que vous vous faites pour laquelle vous avez risqué une suppression de vos messages (admettez que vous êtes insistant).

Merci de votre compréhension. Cordialement,

Le modérateur

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Anonyme

le 21 mars 2007 à 00:28

La tolé/rance, autrefois des maisons ....

Cher campagnard

Ton thon sarcastique à mon égard renforce ma plume et j’assume tous mes propos qui ne sont pas des coups d’épée dans l’eau. D’autre part, je ne pense pas moi, qu’écrire c’est perdre son temps, bien au contraire. Si beaucoup plus de gens écrivaient et et se creusaient les méninges, à ce moment là, les tenants de la pensées inique n’auraient plus le pouvoir qu’ils ont sur les citoyens, motards ou non que nous sommes censés être. C’est la méconnaissance des systèmes qui gangrène nos actions et toi, en tant que journaliste, tu es bien placé pour le savoir.
Tu imagines un monde sans journalistes et autres écrivains... quel pied ce serait ! Liberté liberté chérie....

L’émancipation par la connaissance est un aussi l’un de mes chevaux de bataille. Je pense que le milieu par trop macho de la moto a encore beaucoup à apprendre et à s’émanciper.

J’avais déjà pointé ton principal défaut d’étiqueter toujours tes interlocuteurs, faute de locuteurs.

Quant à vendre mes livres sur e bay, je te propose de lire la dernière critique en date de mon premier roman sur le Mague : http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article3117
Tu te rendras conte il était une fois que la qualité et la lisibilité sont pour moi une exigence et qu’écrire long, peut permettre aussi de dégriser ses idées et fiche à la poubelle quelques préjugés qui ont la dent longue. Amen.

Alors que je pensais qu’être journaliste signifiait aussi dire et écrire, la synthèse d’une pensée et comprendre ses contraires....
Mille excuses, je suis encore et toujours trop premier degré à tous les sens du terme (déformation professionnelle oblige / rires).

Mon invitation tient toujours, dimanche 25 mars à 15 heures au salon du livre de Paris, au stand Ile de France.
J’aime moi et je revendique le plaisir d’échanger avec mes lectrices et mes lecteurs sans voile ni aucun tabou.

Je demeure persuadé que tu roules pour les lobby de la moto verte qui ont fort à gagner en pouvoir d’achat numéraire dans cette affaire et qui se contrefichent de la mort du milieu naturel dans lequel ils souhaitent voir évoluer leurs consommateurs*. Encore sur ce point, tu butes en touche. Pourquoi n’y a-t-il pas de transparence dans ton discours ? A croire que tu n’es pas libre de tes propos et que les annonceurs te musellent comme dans presque toute la presse à la botte des manufacturiers. Je te conseille entre autre de lire le plan B.

Une autre remarque, ce n’est pas moi qui abandonne la conversation, même si pour moi aussi, mon temps d’écriture et de réflexion est très précieux, sans être ridicule pour autant.

Salutations fraternelles et motardes

Franck dit Bart qui signe et persiste tel le méchant gnan gnan de la motodérision

Heureusement que l’humour ne s’apprend pas, mais se conjugue à tous les temps de l’existence, j’y pense....

* dans le terme consommateur, il y a con et mateur

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Anonyme

le 20 mars 2007 à 19:57

Pas très tolérant, l’instit :-(

Cher bipède gnan-gnan (ce n’est pas moi qui le dit, hein !?),

Tu ne m’en voudras pas d’arrêter là cette discussion qui à l’évidence tourne en rond. J’ai mes arguments, tu as les tiens et surtout, de toute évidence, beaucoup plus de temps à perdre que moi.

Je vais toutefois répondre à la seule question qui me vise personnellement, à savoir mes choix de société.

Je milite en faveur d’une société dont les maîtres mots seraient (je dis bien « seraient » et non pas « sont ») Liberté, Égalité, Fraternité. Il fut un temps où cette inscription figurait sur le fronton des écoles, mais à te lire ce n’est apparemment plus le cas...

La liberté, pour toi, consiste à pouvoir marcher dans la nature sans respirer les gaz d’échappement d’un véhicule ? Le législateur t’a entendu et réserve à ton seul usage les sentiers, autrement dit tous les chemins d’une largeur inférieure à celle d’un véhicule à quatre roues. Sans parler de ceux fermés à la circulation pour d’autres raisons, et dûment indiqués comme tels. Ils sont désormais si nombreux que pour le coup, avoue tu es largement favorisé !

Ma liberté, à moi, consiste à pouvoir randonner dans la nature avec un véhicule à moteur ? Le législateur m’a entendu : sur les chemins cadastrés, les arrêtés d’interdiction de circulation ne sont légaux que s’ils sont motivés, limités dans le temps et dans l’espace. N’en déplaise à Madame Olin et aux intolérants de tout poil.

Je pense qu’en l’état, chacun peut trouver son bonheur dans le respect des autres et de leurs différences. Ca ne te suffit pas et tu aimerais me voir purement et simplement disparaître ? Pour la fraternité aussi, il faudra donc que je repasse...

Didier BOUARD

PS : note bien que je n’accompagne ma signature d’aucune publicité. Tu devrais plutôt essayer de vendre tes bouquins sur E-bay...

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Anonyme

le 19 mars 2007 à 18:01

Supportons-nous les uns les autres

La lourdeur citadine fourche de tous les maux des « bobos », à quand les méchants chasseurs motorisés tirant à tout vent.... ?

Cher campagnard,

Monsieur je vous écris une lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps.
Les campagnards parlent aux campagnards. Je vous écris monsieur depuis ma Brie, puisque je me situe à quelques cinq cent mètres du premier champ engraissé aux pesticides. Miam, miam.
Quant au « bobo » (encore un préjugé qui a la dent longue....) que vous m’affublez, que naine nie, l’enseignant gnan gnan que je suis ne revête pas que je sache de cette classe sociale. Revoyez vos cours de sociologie.

Votre culture judéo-chrétienne vous impose le dictat des contraires : le bon opposé au mauvais, sous-entendu de votre part qu’il y de tout dans ce grand tout, comme disait le grand manitou quand la casserole boue.
Ainsi donc, même en montagne toujours plus haut, il y a ceux qui jettent leurs détritus au lieu de les redescendre jusqu’à la première poubelle et idem pour les marcheurs, cyclistes .... (complétez la liste).
Désolé, cet argument à court terme et éculé ne nous avance en rien. Prendre l’individu dans son unité au lieu de s’intéresser aux comportements routiniers grégaires de nos chers concitoyens, telle est la pulsion qui peut nous intéresser.

J’en viens au point de ma première intervention que vous avez mis sous séquestre du fait de votre colère à mon encontre.
J’envisageais le droit à la lenteur, et le refus de la compétitivité, ce que je regrouperai sous le vocable d’un choix de société tirant vers la décroissance, si l’on ne veut pas crever nous ou nos enfants de notre indécence mortifère dans les décennies futures. Tel est mon point de vue et j’aime l’humour toujours de la vie va et la dérision en frisson. Je tire la chasse à la constipation des militants des partis de l’autorité et de la parole inique.

Je partage votre phraséologie concernant « le discours angélique des mouvements dits écologistes » et je le déplore sans doute pas autant que vous. L’écologie politique selon moi n’appartient à aucun dénominateur commun de la politique des urnes, mais se vit tous au quotidien dans tous les combats concernant ce que l’on mange, la démocratie directe dans son quartier ou son hameau et sur son lieu de travail... son refus d’être régimenté par des marques de fabrique qui modèlent notre cerveau lent et nous polluent l’esprit critique, devant les petits écrans de la télé et la pub dans les revues de moto et autres, à la racole du chaland... avec les annonceurs qui dictent les contraintes lexicales.

Et vous, Didier Bouard, pour quelle choix de société roulez-vous ? me paraît être la question de bon aloi.

Quant à votre moto silencieuse, je suppose qu’elle dépasse les un décibel motorisé autorisé pour le promeneur ou le cycliste qui se respecte.
Nos chemins de terre n’ont pas à se croiser. Vous indisposez mes poumons et mes esgourdes sensibles.

Je sais qu’il existe des grands propriétaires terriens ou autres magnas du magma de la haute finance qui crèchent sur une terre où les hectares se chiffrent à plusieurs centaines...., pourquoi ne pas aller balader votre moto chez ces gens-là. Ce n’est pas la place qui manque, d’autant que vous obtiendrez mon soutien à cette strophe de Proudhon selon laquelle « la propriété c’est le vol ».

Ne me remerciez pas de vous ouvrir d’autres champs de la ruralité méconnue.

Les betteraves de ma plaine plaine m’oxygènent et là où il y a de la gène heureuse, pourquoi s’en priver.

Surtout n’oubliez jamais que vous avez le pouvoir de modeler les consciences de part votre emploi. Je pense que la libre pensée peut aussi aider à dégoiser.

Athée, je ne prêche pour aucune paroisse. Je me contente de raconter des histoires, mais je refuse de me faire rouler sur les pieds par un engin motorisé quand je cherche à m’oxygéner les neurones en pays campagnard ou autre...

Avec sans néanmoins, mes salutations motardes et fraternelles et mon appel de phare, si l’on se croise sur une route bitumée.

Franck dit Bart

O fête, vous pourrez me rencontrer dans un lieu neutre où je ne serai « armé » que de mon fidèle stylo plume, au salon du livre de Paname, le dimanche 25 mars à 15 heures au stand Ile de France, pour signer et rencontrer mes lectrices et lecteurs motard(e)s ou non, encore heureux (rires).

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Anonyme

le 7 mars 2007 à 09:35

Supportons-nous les uns les autres

Cher bipède,

À te lire, nous vivrions dans un monde bipolaire, avec d’un côté les gentils et de l’autre les méchants. D’un côté les innocents marcheurs et de l’autre les inconscients motorisés. Un peu comme dans la Guerre des étoiles, quoi...

Tu ne m’en voudras pas de t’apprendre que la réalité est beaucoup plus complexe, et qu’il y a des brebis galeuses en égales proportions dans les deux camps.

Ayant moi-même pratiqué l’escalade et la haute-montagne pendant des années, je manque de m’étouffer lorsque j’entends certains prétendre que ces activités sportives sont l’apanage des vrais amoureux de la nature. Deux exemples parmi d’autres afin de justifier mon propos. En fin de saison, les sentiers du Tour du Mont-blanc sont bordés d’immondices en tout genre. Qui les a amenés là ? Pour faire une course le temps d’un week-end dans ce même massif, véritable Mecque de l’alpinisme sur-fréquentée, je n’hésitais pas à faire plus de 1 000 bornes aller/retour en bagnole. Combien de kilos de gaz à effet de serre rejetés dans l’atmosphère au nom de cette noble occupation ? Aujourd’hui j’ai choisi de pratiquer la moto tout-terrain, et chacune de mes sorties ne dépasse que rarement les 100 km en ne laissant traîner derrière elle aucun papier gras. Est-ce grave, docteur ?

Comme plusieurs millions de nos concitoyens, tu as redécouvert les vertus de la marche ? Grand bien te fasse, à toi et à ton nombril. Mais par pitié, ne te pose pas pour autant en donneur de leçons et cesse de revendiquer l’usufruit de tout l’espace rural ! Depuis la loi Lalonde de 1991, les sentiers te sont déjà réservés. Que veux-tu de plus ?

Il se trouve que j’ai la chance de vivre à la campagne toute l’année, aussi permets-moi de te livrer mon ressenti quant au ton moralisateur de ton discours, très "bobo" et hélas bien dans l’air du temps.

Le dictionnaire définit le ruralisme comme une tendance à idéaliser la vie à la campagne. Rien à voir avec la ruralité, donc, qui est l’ensemble des valeurs et des caractéristiques du monde rural. La réalité du terrain, en somme. Majoritairement d’origines citadines et quoi qu’il en soit contraints de vivre en ville, nos énarques ont petit à petit fait du ruralisme une politique. L’idéal d’un retour à la nature et, surtout, les discours angéliques des mouvements dits écologiques ont fait leur bonhomme de chemin dans les esprits. Au point qu’il existe aujourd’hui un gouffre entre la campagne telle que les citadins la rêvent et le quotidien des gens qui y vivent.

Le touriste s’émerveille une fois par an, voire une fois par mois, de l’âpreté des conditions de vie dans certaines de nos régions. Le Parisien ou l’Étranger, lui, vient y acheter un espace qu’il croit être d’une tranquillité absolue... et qu’il s’empresse le plus souvent de clôturer. Or un beau jour, chacun découvre qu’à la campagne, il y a aussi des coqs qui chantent à l’aube, des cochons qui puent, des tracteurs, des tronçonneuses et des motos qui pétaradent. Enfer et damnation, faisons aussitôt un procès - au moins d’intention - à tous ces gêneurs !

La défense de la moto verte n’est pas, comme tu sembles le croire, un combat sectaire et d’arrière-garde. Elle s’inscrit au contraire dans une démarche plus générale de respect de la ruralité, et donc de la différence. La notion de "carrossabilité" induite par la circulaire Olin, pour en revenir à elle, laisse libre cours à l’arbitraire, ce qui est inadmissible dans un État de droit. Je roule sur les chemins avec une moto silencieuse, homologuée et assurée, dans le respect des autres usagers. Aussi je refuse de passer pour un soudard irrespectueux d’une nature que je connais peut-être mieux que toi !

En revanche, je ne conteste pas qu’il y ait parmi les motards verts des "comportements déviants". Mais je reste convaincu que durcir une loi qui est déjà difficile à faire respecter n’y changera rien. Moto Magazine, la FFMC et la Mutuelle des Motards, eux, militent depuis toujours pour le respect des autres usagers, la formation et la responsabilisation des conducteurs. Mes propos s’inscrivent dans ce cadre.

Voilà pour qui roule Didier Bouard, qui néanmoins t’adresse ses sincères salutations motardes ;-)))

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Anonyme

le 4 mars 2007 à 22:54

15 à 20.000 personnes contre la circulaire Olin

Un bémol à l’article « Un bourbier juridique », histoire d’apporter ma bourbe oxygénée dans ce concerto à une voix atone !

Motard routard, boulot / vacances / motonat... et né bipède, il m’arrive de descendre le plus souvent possible de la selle de ma moto pour marcher un pied devant l’autre. C’est aussi pourquoi, c’te bonne blague, lorsque je ballade mes petons en forêt / montagne / campagne / bord de mer, mes poumons rechignent à respirer plein pot, l’aréopage comique troupier d’un engin crachant son air fétide. D’autant que le zigue ou la ziguette armuré(e)) des bottes au casque et placard publicitaire ambulant fait tâche dans le paysage ambiant. Comment, sans m’énerver lui faire entendre mon chronique désappointement ? J’interpelle mes boules Qui-est-ce et mon masque à oxygène, pas facile la parole ! Je me couche devant son engin, façon happening non-violent des années 70 ? Je lui dis que moi aussi, je suis un motard civilisé ?

Mais pour qui roule Didier Bouard, auteur de cet article ? Sous la polémique Olin, je lis entre ses lignes son ouverture au champ labouré « d’un lobby tout terrain » qui signifie aussi groupe de pression. Il s’en remet aux professionnels de la moto verte, aux constructeurs, personnes somme tout aisées et désintéressées qui répondent au besoin convulsifs des vraies gens* !
Les vraies gens aiment les grosses voitures
Qui roulent dans la nature
Ils aiment l’air pur
Et les goûts synthétiques
Et la bonne nourriture
* Chanson de Kent (in l’album Bienvenue au club / 2005)

Je pense personnellement, que dans ce contexte, deux modes de vie aux antipodes s’affrontent. D’un côté, les pacifiques promeneurs, amateurs de bol d’air et du droit à la lenteur dans cette société où les rapports humains se définissent en termes de compétitivité et rapports de domination et, de l’autre, les amoureux de leur petit nombril qui brillent aux poignées des gaz et qui se prennent leur pied d’enfer.
Dans ce combat fratricide entre les godasses à terre et les pots d’échappement en fer s’esquisse l’interprétation d’une autre société Celle de mon bon plaisir avant tout. Celle qui fait corps avec la déesse machine. Celle qui cultive la servitude volontaire de son ignorance crasse face à ce que sera son, mon, ton, notre environnement prochain. Mais tous les styles sont dans la nature : casse-toi de ma couche d’ozone hé ho piéton et va donc semer ta zone ailleurs que sur le dernier territoire libéré voué aux conquistadores.
Ce qui revient encore à remettre sur le tapis, les préjugés, qui ont la dent longue à l’encontre de la gent motarde : motard = loubard d’hier voué à la cité et qui pourrait aussi bien se traduire en langage d’aujourd’hui dans le cadre naturel : motard = pollueur sur le tard.

Agréable respiration fraternelle et appel de phare aux motard(e)s du bitume.

Franck dit Bart
Auteur d’un premier roman « Carl et les vies parallèles » aux éditions Michel Champendal (2006) et à paraître en 2007, un roman ayant pour héroïne, une certaine Bluty, vampire motarde naturelle et sensuelle.

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Anonyme

le 25 octobre 2006 à 12:46

15 à 20.000 personnes contre la circulaire Olin

je suis a fait pour la loi oudin car lorsque vous vous promener en campagne avec les enfants et vous vous retrouver faces a une trentaine de saloperies de quads qui n’en n’ont rien a faire de notre environnement (pollution carburant) et surtout de nous et notres campagne car apres leurs passages continuer votre promenade dans un chemin de boues avec des enfants je ferais tout pour que notre village et surtout notre environnement ainsi que les animaux de nos campagnes soient respecter a bon entendeur merci.p.s velo et chevaux sont le bienvenus

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Anonyme

le 13 octobre 2006 à 12:53

20 000 pas contents ? Et les autres ?

Il y aurait 15 millions de randonneurs à pied en France,
ça pèse quoi 20000 "motorisés".
Les motos ont la route... Et les 4x4 ont assez de chemins à défoncer ailleurs que dans les zones vertes.

Faudrait voir à être raisonnable un peu, non ?
Je suis VTTiste passionné de nature (et motard).
Je fréquente la forêt et les sentiers 2 à 3 fois par semaine.
Je ne connais pas le contenu de la circulaire OLIN.

Juste une chose sur la coexistence entre les piétons et des autres...
Les 4x4 et les quads, dans ma zone, se comportent quasiment comme en ville, piétons et vélos n’ont qu’à se jeter dans le fossé à leur passage, et je parlent pas des fana de moto-cross sui déboulent à fond sur des chemins non-prévus pour ça.

Je précise qu’il m’est arrivé, en VTT de faire peur à des randonneurs à pied. Aujourd’hui, j’anticipe beaucoup plus et fais bien plus attention aux pédestres, ils ont le droit de circuler eux aussi.

Mon avis est que les "motorisés" sont en train d’envahir certains espaces qui naguère ne voyait que rarement des fous du guidon ou du volant. Sans respect de leur environnement (humains inclus), je ne vois pas comment quelques milliers d’individus, même passionnés par un sport pourront imposer quoique ce soit à une majorité de piétons, à la recherche du calme des espaces verts.
Et puis il y a les dépos d’ordures sauvages, trouvés au detour des sentiers.

Bref, laissons la nature au calme et respectons ce qu’il en reste, cessons d’être des cons égoistes et coexistons avec les autres amoureux de nature...

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Anonyme

le 5 mai 2006 à 19:44

> 15 à 20.000 personnes contre la circulaire Olin

Entièrement d’accord !! C’est tout à fait vrai, chez nous, nous n’avons pas le courage de nous attaquer aux vrais générateurs de nuisances et autres pollutions... Il est plus facile de tenter de faire culpabiliser les gens et se réveiller un matin en se disant : Tiens !! et si on interdisait la forêt...! Bref, ça me fiche les boules toutes ces interdictions florissantes. Par contre compter sur les chasseurs !!?? Je pense au contraire qu’ils seront (en général), heureux d’être les seuls dans les forêts.!!?

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Anonyme

le 27 avril 2006 à 15:06

> 15 à 20.000 personnes contre la circulaire Olin

Salut, juste pour te répondre que tu m’as fais sourire en disant qu’avant les motos il y avait déjà les chemins et qu’ils étaient entretenus. Moi je marche sur les chemins depuis bientôt 60 ans (je suis un vieux) autrefois les chemins étaient entretenus par des cantonniers, par les gens qui y vivaient et par les marcheurs.
Aujourd’hui il n’y a plus de cantonniers, plus de gens qui y vivent en ayant à prendre ces chemins et je vois mal des chomeurs avoir le courage, même contre rémunération, de faire ce boulot.
Je vais t’apprendre qu’il ya des chemins qui ont disparu sous la végétation parce qu’ils ne sont plus empruntés.
Moi lorseque je marche, je ne suis pas géné si les motards passent à allure raisonable, je prends plaisir à discuter avec ceux qui mettent pieds à terre.
Quand à la polution sonore, occupe toi donc du bruit de certaines voitures "tunées", des poids lours, des avions, des rocades, je t’en passe.
Amitiés tout de même si je te croise sur les chemins
Papy

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Anonyme

le 29 mars 2006 à 00:38

> 15 à 20.000 personnes contre la circulaire Olin

Reveille toi,ça fait belle lurette que les chemins ne sont plus entretenus que par les usagers qui les utilisent. D’ailleurs,c’est bien là la fonction d’un chemin ! Les gens pour entretenir les chemins,c’est toi qui va les payer ? A mon avis,ce ne sont pas les motards verts de la Creuse qui causent la pollution,mais bien les automobiles prises dans les embouteillage. Quant aux animaux que cela derange, je pense qu’il en va de meme pour ceux à la montagne avec l’arrivée des skieurs. Et à mon avis,il y a beaucoup plus d’naimaux ecrasés sur les routes que dans les chemins de terre.
En fait,au lieu d’enfermer les animaux dans des zoos,c’est les humains qu’on va empecher de sortir de leur ville.
Bah désolé,je ne te comprends pas. Il faut arreter un peu "l’ecologie de bureaucrate" ; Cela fait des années que cela se passe comme ça,et on n’a jamais entendu de veterinaires ou autres dire que cela pose probleme. Tant que les motards verts ne font pas n’importe quoi...

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Anonyme

le 26 mars 2006 à 00:05

> 15 à 20.000 personnes contre la circulaire Olin

slt. tu dis que dès que les chemins ne sont plus fréquentés par des engins motorisés, la nature reprend ses droits et les chemins disparaissent... Drôle de conception du respect de la nature. Alors avant que les engins motorisés existent ils faisaient comment pour maintenir des chemins ? eh bien ils les entretenaient. Eh oui ca peut faire sourire mais je pense qu’il y aurait bien du travail à fournir à des tas de gens qui seraient bien contents peut-être par ce biais là d’arrêter d’être au chomage tout simplement ! Je pense que la faune n’a pas besoin d’être dérangée dans son milieu naturel ! Que les engins motorisés pour l’entretien soient autorisés ok, mais pour le reste j’ai du mal à comprendre comment on peut prétendre aimer la nature en allant y faire pétarader des moteurs, qu’ils soient de moto ou de 4x4.... Une des pollutions actuelles (outre la pollution classique des déchets, du nucléaire etc...) est la pollution par le bruit. Alors préservons au moins ces endroits naturels de cette pollution !
A +

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Anonyme

le 25 mars 2006 à 10:04

> 15 à 20.000 personnes contre la circulaire Olin

oui,et apres on interdira les chevaux,car des cavaliers ont deja tué des pietons.Et puis apres,on dira que la moto c’est dangereux en ville,car on peut tuer des pietons,donc on l’y interdira aussi. Et puis apres,on estimera que c’est dangereux tout court,donc autant l’interdire ! Ton raisonnement,il peut nous mener loin...
Je paye des impots pour l’entretien de ces chemins,donc j’ai le droit de circuler où je veux (en respectant les autres),meme si ce n’est actuellement pas le cas.
Et puis dis toi que des que les chemins ne sont plus frequentés par des engins motorisés,la nature reprend ses droits et les chemins disparaissent.

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Anonyme

le 24 mars 2006 à 14:30

> 15 à 20.000 personnes contre la circulaire Olin

Quoique motard, je suis partisant de preserver ces chemins de tout bruits venant troubler leur tranquillité. Dans notre société ou le stress regne en maitre, respectons le silence de ces sites naturels et profitons en paix, à pieds, en vélo ou à cheval, de ces parcours privilégiés.
Je pense également que, sur ces chemins souvent sans visibilité, la moto peut devenir dangereuse pour le randonneur ou le cavalier qui arrive en sens inverse, en plein milieu.
Je dirai enfin que la faune doit surement etre dérangée par le bruit des moteur.
Laissons donc le naturel à la Nature et les motos au goudron !
Merci de nous laisser nous exprimer.

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