Sept : c’est le nombre de villes et métropoles qui devaient intégrer le système des ZFE (zones à faibles émissions) en 2021, pour passer des quatre existantes en 2021 à onze dans le courant de l’année. Un mouvement qui est voué à s’accélérer puisque, en 2025, toutes les métropoles de 150 000 habitants et plus seront concernées par ces mesures. Toutefois, deux grandes agglomérations, et pas des moindres, Lille et Strasbourg, viennent d’annoncer le report de la mise en application à 2022.

Peur d’une crise sociale ?
Dans les deux cas, les raisons évoquées laissent à penser que ces deux municipalités n’ont pas envie de provoquer une crise sociale. En effet, à terme, les ZFE vont exclure du droit à la circulation, sous couvert d’écologie, environ 30 % du parc roulant (!), avec les conséquences sociales et économiques que l’on peut imaginer.

Dans "La Voix du Nord", le président de la métropole lilloise, Damien Castelain, précise qu’il « aurait été de toute façon totalement impensable de la mettre en place dans ce contexte économique »  ; un argument qui fait trouve son écho à Strasbourg.

Toutefois, le répit ne change pas la finalité de la mesure : au 1er janvier 2022, sauf nouveau report, les véhicules Crit’Air 4, 5 et non classés seront interdits de circulation.

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