Adéquation châssis/moteur
Pour juguler la puissance, optimiser les performances et la maniabilité, Yamaha n’a pas tout misé sur les aides électroniques. En soi, la conception du 4-cylindres serait un avantage pour le contrôle de la traction.
Il est secondé par le nouveau cadre Deltabox : son dessin et ses dimensions sont différentes, idem pour les différents types d’aluminium utilisés « pour obtenir la rigidité souhaitée ». Le bras oscillant renforcé voit lui aussi son dessin modifié et a été allégé.
Yamaha insiste sur le fait que ce châssis a été conçu non seulement pour une stabilité optimale à haute vitesse, mais aussi pour assurer la meilleure traction possible, via un passage optimisé de la puissance du moteur au sol.
Pour le reste de la partie cycle, rien que du classique pour la catégorie, donc du costaud : fourche inversée de 43 mm, double disque avant de 310 mm pincé par des étriers radiaux à 6 pistons, gros « gommard » de 190 mm à l’arrière…
Le poids tous pleins faits culmine à 203 kg.
Les modifications esthétiques ne seraient pas non plus là juste pour faire joli et différent. La nouvelle conception du carénage, outre un accroissement revendiqué de l’agressivité, offrirait « une excellente aérodynamique pour des performances optimisées ». Ce carénage permettrait aussi de mieux évacuer les calories émanant du moteur. La protection au vent serait améliorée.
Pour les amateurs de piste, Yamaha a prévu des éléments racing strictement réservés à la compétition.
Reste à essayer la machine pour savoir si elle tient ses promesses…