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Yamaha YBR 125 Diversion : anti-crise Yamaha YBR 125 Diversion : à bord Yamaha YBR 125 version basique : bon plan Yamaha YBR 125 Diversion : protection limitée

Avec l’YBR 125, Yamaha « tenait » sa 125 économique. Fabriquée en Chine, elle est proposée dans les concessions hexagonales à – seulement – 2.285 euros, un prix plancher rarement atteint dans le monde de la moto 125, fut-elle basique.

A priori pertinente, l’adjonction de la tête de fourche, censée justifier la nouvelle appellation « Diversion », gâche un peu la fête. Son montage, d’une part, est pour le moins hâtif ; en témoigne l’araignée métallique le supportant tenue par deux simples colliers en ferraille boulonnés et nullement protégés.

Par ailleurs, le braquage maxi est désormais freiné par la durite de frein d’un côté et le câble d’embrayage de l’autre. Quant à la courte bulle, son rôle est surtout esthétique : elle ne protège pas franchement le buste à 110 km/h, une vitesse maxi qu’elle peine à atteindre malgré les réels efforts du petit monocylindre, par ailleurs agréable en milieu urbain grâce à une souplesse satisfaisante.

Côté partie-cycle, l’YBR 125 Diversion offre néanmoins un confort surprenant grâce à une selle épaisse et un travail honorable des suspensions.
Elle invite donc aux longues balades, d’autant que la stabilité sur route, comme la maniabilité en ville, n’appellent aucune critique. Sous réserve, néanmoins, d’utiliser la monte « Sakara Nylon » d’origine avec circonspection sur sol humide, tant dans ces conditions le grip offert par ces gommes bon marché est proche du zéro.

Verdict. Si l’YBR 125 dans sa version déshabillée est une très bonne affaire, la version « Diversion » ne justifiait pas son augmentation de tarif.
Vendue près de 500 euros de plus que la version de base, elle ne supporte guère la comparaison avec sa rivale Honda CBR 125, à peine plus chère.

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