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Essai : relooking pour le Yamaha X Max 250

Le nouveau X-Max 250, refaçonné modèle T-Max, gagne également une meilleure finition, un saute-vent fixé sur le carénage (et non plus sur le guidon) ainsi qu’un compte-tours. Mais ce qui fait l’agrément de ce scoot médium, ce sont ses bonnes performances et une partie-cycle à la hauteur. En route pour un petit trajet péri-urbain…

Prise en main. Avec sa partie-cycle compacte, identique au modèle 125 cm3, ce scooter de 180 kilos avec les pleins s’apprivoise en quelques mètres.
Juché sur des roues de 15 et 14 pouces, disposant d’une nouvelle selle à 792 mm du sol et d’un plancher remanié, il offre désormais deux positions de conduite confortables. Pieds en avant pour les plus grands, ou jambes droites et protégées, les pieds serrant le tunnel du réservoir (12 litres).
En revanche, les mains sont délaissées par le nouveau pare-brise, désormais fixé sur le carénage et non plus au guidon.

Comportement. Deux fois plus de couple que le 125 cm3 pour un poids à peine supérieur, le X-Max 250 offre des accélérations et des reprises intéressantes. Son moteur de 21 ch permet de se maintenir à vitesse légale sur autoroute, tout en bénéficiant d’une réserve pour les dépassements.

Doté d’un châssis nettement rigidifié et de suspensions réglables (en précharge à l’arrière), il obéit aux doigts et à l’œil et lisse les routes bosselées. Il offre ainsi un confort de conduite à faire pâlir bien des scooters de plus grosse cylindrée. Côté freinage, le X-Max reste efficace, mais ne propose toujours pas d’ABS, ni même de freinage couplé…

Aspects pratiques. Digne d’une automobile, la nouvelle instrumentation reçoit un compte-tours et un ordinateur de bord complet et esthétique… Et la consommation en ville est inférieure aux petites berlines : 4 litres pour 100 km. Profitant toujours de son coffre à la contenance record (2 casques intégraux), il dispose aussi d’une boîte à gants – agrandie – dans le tablier, abritant une prise 12 volts et fermant à clé.

Facile à béquiller sur sa centrale ou sa courte latérale, le X-Max dispose aussi d’un anneau fixé au cadre, facilitant son arrimage à un point fixe… Seul véritable hic : l’espacement de ces révisions, fixé tous les 5000 km. Bien trop court !

Verdict. Plus cossu, mieux fini, doté d’un moteur vif toujours d’actualité malgré les hausses de cylindrée chez les concurrents, ce X-Max bonifié a toutes les armes pour s’imposer sur le micro-marché français des scooters 250/300 cm3. Une excellente alternative aux grosses cylindrées en milieu urbain. Reste à convaincre les possesseurs du permis moto de l’adopter, lui qui a été conçu pour les automobilistes italiens, ayant accès à cette cylindrée avec un simple permis B.

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