Essai

Après la XJ6 et la XJ6 Diversion, voici XJ6 Diversion F ! Autrement dit, la XJ6 Diversion (voir Moto Mag 258), dont le carénage aurait subi un « étirement » vers le bas.
Un tour de passe-passe esthétique qui n’a pas été traité à la légère : le feu de position façon « diamant » au-dessus du phare et le petit logo Yamaha gravé dans l’épaisseur de la bulle sont des détails qui font toujours plaisir. Le montage du carénage est soigné, les découpes suivent avec douceur les courbes des carters moteur et l’apport des « becs d’attaque » noirs sur l’avant des flancs et des fausses prises d’air ajoutent autant à l’agressivité qu’à la qualité perçue.

Protection
Une petite virée a rapidement apporté son verdict… Pour le haut du buste, la protection est identique à celle de sa cousine Diversion : la verticalité de la bulle, un chouïa trop accentuée, entraîne des turbulences gênantes pour les cervicales, surtout pour les grands gabarits.
Quant au bas de carénage, sa protection est plus symbolique que réelle, car trop étroit. En réalité, c’est le côté rigolo de la Div’ qui retient le plus l’attention. Malgré des suspensions souples, la tenue de route et la précision sont au rendez-vous.

Boîte dure
Attaquer les virolos est un vrai petit moment de plaisir, doublé par la disponibilité rassurante du freinage ABS (en option) et un moteur entièrement dédié aux mi-régimes, de 4 000 à 10 000 tours. La Diversion est, de fait, la machine la plus performante de sa catégorie à ce niveau. En revanche, la boîte dure et sélection accrochante, on n’aime pas !

Verdict
Facturée 7 199  €, soit 300 € de plus que la Diversion « de base », la F (pour Fairing) offre une gueule moderne, un carénage complet bien intégré (même s’il est plus esthétique que pratique) et une béquille centrale de série. Achat gagnant !

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