La position est très typée compét’. En appui sur l’avant, le pilote souffre en ville. Dès que le rythme s’accélère, le réservoir plus creusé au niveau des genoux que sur la précédente version et la nouvelle tête de fourche permettent de mieux se caler dans la machine et de se protéger des remous d’air.
Ceux-ci passent désormais au dessus du casque et des épaules. La suspension offre un confort étonnant pour une Super-sport, même sur les routes défoncées d’Espagne où nous l’avons testée.
Sûr et vif, l’exceptionnel train avant de la Yamaha 1000 YZF R1 demande toutefois un effort particulier en entrée de courbe quand le pilote tient encore les freins. Sur circuit, la moto est légèrement sous-vireuse à l’accélération et oblige à accentuer le contre-braquage.
Dans toutes les conditions, les disques de frein avant se montrent imperturbables. Ils sont doux à l’attaque, tout en étant d’un mordant du diable. Rassurant sous la pluie.
Le ralentisseur arrière permet quant à lui de stabiliser la machine dans les longues courbes qui se referment.
Bref ! La version 2000 peaufine le concept. Pour sa présentation Yamaha utilisait le slogan suivant : « No compromise then, no compromise now » (Pas de compromis alors, pas de compromis maintenant).
Et effectivement, la R1 n’a changé en rien sa philosophie.