Le cache de réservoir en plastique translucide, les protège-main “enduro”, la grille de phare et les pneumatiques à gros pavés ne laissent personne indifférent. Au-delà de ces évolutions esthétiques, l’XB9SX offre une nouvelle position de conduite légèrement basculée sur l’avant. Une position qui renforce l’aspect ramassé de la moto et rend la roue avant visible ! Le cadre fait toujours office de réservoir de carburant et le bras oscillant de “carter” d’huile. La fourche prend du volume (43 contre 41 mm) et la courroie de transmission est renforcée...

Le gros bicylindre en V à 45° n’a pas subi de modification significative si ce n’est une nouvelle courbe d’allumage. Ce “berlingot” se montrer souple, reprenant sans protester dès 2 000 tr/min sur les rapports intermédiaires. Seule la boîte de vitesse perturbe cette ambiance mécanique passionnante. Craquements et claquements sont légion si l’on ne s’applique pas.

Dotée d’un empattement hyper court (1320 mm, moins qu’une hyper sports), la Buell n’aime pas les routes bosselées. Heureusement, la position de conduite permet de contrôler aisément l’agitation du train avant. Une situation inexistante sur revêtement lisse.
- Là, la Buell se laisser mener à un rythme où d’autres roadsters jettent l’éponge. Angles bien marqués, vitesse honorable en entrée et en sortie de “pif-paf”, le tout sans aucun effort.
- Par contre, en ville, avec un long rayon de braquage et une hauteur de selle élevée, il faut parfois attendre sagement derrière les voitures. Sans quoi, les freins suffisent amplement à ralentir convenablement la monture.

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