Voxan : le miracle de Noël

Jacques Gardette a finalement trouvé, juste avant la date de clôture du 21 décembre, l’investisseur industriel qu’il cherche depuis fin juin 2001 pour sauver Voxan : il s’agit de Merker, groupe suisse qui fabrique des remorques de camions. Les salariés ont accueilli avec un grand espoir cette nouvelle.
Le vendredi 21 décembre 2001 restera dans les mémoires des employés de Voxan : alors qu’une grande partie d’entre eux se montraient de plus en plus désabusés avant la date fatidique qui devait voir le tribunal de commerce de Clermont-Ferrand statuer sur le sort de l’entreprise, le groupe suisse Merker s’est annoncé comme candidat à la reprise.
Ayant bien géré la production réduite de ces derniers mois, Voxan a obtenu du tribunal un nouveau délai expirant au 11 janvier 2002. Cela devrait permettre à Merker de poser les bases de son plan de cession. Un programme ambitieux, si l’on en croit les affirmations de Christian Binot, membre du conseil d’administration de ce groupe suisse dont l’activité principale est la construction de remorques de poids lourds :
“Les actionnaires ont le désir de mettre le paquet dans Voxan. Cette marque à forte notoriété sera vecteur de l’image dynamique et sportive du groupe. Merker a été créé il y a trois ans et demi et vient d’investir dans une usine ultra-moderne de fabrication de remorques en Italie.