Le 1000 Roadster Voxan affiche un sacré tempérament moteur malgré quelques problèmes de finition. Véritable rail, elle évolue en toute vivacité. Mais comme pour son petit frère le Café-Racer, son prix de 75 000 F le positionne dans le haut du marché.
Aux mauvaises langues de rappeler ses origines auvergnates. Dès que l’on parle de Voxan, les yeux brillent et les oreilles deviennent attentives. Quoi de plus normal à l’évocation du 1000 Roadster tricolore qui s’est longtemps fait désirer.
En selle ! Entre repose-pied trop hauts et selle un peu basse, difficile de trouver une position de conduite idéale. Le buste et les cuisses sont vite sollicités, alors que le moteur fait preuve d’une santé étonnante.
De 3000 tours (limite du cognement) à plus de 9000 tours, le twin souffle fort avec un regain d’activité vers 7500 tr/min. Un moteur qui s’exprime jusque dans la montre par ses vibrations parasites.
Le freinage de la Voxan 1000 Roadster est garanti par le double disque avant qui assure un excellent travail. Il suffit juste de tirer fort sur la poignée. De quoi se cogner les yeux contre l’écran du casque. Vif mais peu farouche, le Roadster apprécie les enchaînements de virolos.
Sur route dégradée ou erreur d’appréciation, la monture se contrôle et se rattrape sans aucune difficulté.
Il ne reste plus alors aux ingénieurs d’Issoire qu’a peaufiner l’éclairage et la lisibilité du tableau de bord, entravée par les demi-guidons. Histoire de justifier le prix du Voxan 1000 Roadster...