La marque américaine Victory a dévoilé, en décembre 2015 dans un salon moto de New-York (USA), la Combustion, troisième et dernière concept-bike qui devrait constituer la base du prochain roadster musclé produit en série par la marque du groupe Polaris.

1-Project 156
Le premier prototype marquant la volonté du groupe Polaris de faire sortir la marque Victory du seul segment du custom était le Project 156, conçu par le préparateur californien Roland Sands pour la course de côte de Pikes Peak 2015.

À lire : Victory dévoile le proto Project 156

Il a su démontrer le potentiel du moteur que ces trois prototypes ont en commun, un V-twin de 1200 cm3 à refroidissement liquide, basé sur le pétillant moulin de l’Indian Scout.

2-Ignition
Dans un second temps, c’est au salon moto EICMA de Milan, en novembre 2015, qu’est apparue l’Ignition. Réalisée par le suisse Urs Erbacher, cette concept-bike adopte une allure beaucoup moins épurée que la Project 156. À cheval entre roadster et dragster, l’Ignition possède les atouts nécessaires pour rivaliser avec de gros engins tels que Yamaha V-Max ou la Harley-Davidson V-Rod.

3- La Combustion
Présentée au salon de la moto de New York (USA) en avant-première, la Combustion est le fruit du travail de Zach Ness, un Californien chez qui le don de la customisation se transmet de génération en génération : son père n’est autre que Cory Ness et son grand-père, Arlen Ness. Au passage, ces illustres aïeuls ont déjà participé à l’élaboration d’un modèle de série de la marque Victory.

L’aspect intéressant de ce projet est que Mr Ness junior a collaboré avec un certain Michael Song, designer chez Victory. Ce travail en commun pourrait signifier que la Combustion serait la concept-bike qui se rapprocherait le plus de la future moto commercialisée par la marque et issue de l’expérience accumulée dans la conception et de ces trois proto.

Zach Ness chevauchant la Combustion

La plus crédible
Sous ses airs de monstre indomptable, l’Ignition paraît trop démesurée pour pouvoir débarquer sur le marché européen. Finie, l’imposante fourche Marzocchi de 50 mm. Fini, le freinage avant à double disque et étriers radiaux monobloc M4. Adieu, jantes de 17 pouces en aluminium…

Sur la Combustion, Zach Ness a remplacé tous ces éléments radicaux par des pièces plus classiques : fourche standard, jantes à rayons, disque simple à l’avant et amortisseur basique.

On garde cependant les étriers Brembo à fixations radiales grâce à un déport à l’avant. À l’arrière, c’est la même chanson puisque le californien a monté là aussi des étriers Brembo.

Les critiques sur l’optique avant de l’Ignition, emprunté à une Victory Empulse, ont été entendues : la Combustion adopte un phare rond encastré dans un habillage couplé à une petite bulle. Seul l’échappement MagnaFlow semble inapproprié sur un modèle de série.

En abandonnant l’esthétique agressive et l’équipement haut-de-gamme de l’Ignition, Victory a voulu rassurer les futurs acquéreurs de sa prochaine moto au caractère vitaminé. La Combustion semble bien moins hors d’atteinte que l’Ignition.

Dans la boutique motomag :

- Le recueil d’illustrations : "Les américaines" de Philippe Gürel

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