Conflit russo-ukrainien oblige, le constructeur de side-cars russe Ural a été contraint de déménager son usine au Kazakhstan pour survivre aux sanctions économiques sur les importations de pièces. Et pour cause, l’impact fut tel qu’il ralentissait l’activité du constructeur et rallongeait de facto les délais de fabrication et de livraison des machines, essentiellement destinées à l’export.

Transférer son usine dans la ville à Petropavlosk a permis au constructeur de reprendre vigueur et améliorer le moteur de ses side-cars. Passé Euro 5 en 2021, le boxer de 745 cm3 s’agrémente de nombreuses améliorations : nouvelle conception et usinage des carters, boulonnage du gicleur d’huile, étanchéité revue entre le carter moteur et le palier arrière, nouveau joint au niveau de la pompe à huile, nouveaux poussoirs à roulements pour un meilleur jeu aux soupapes et nouveaux joints homocinétiques sur l’arbre de transmission.

Enfin, le couvercle du démarreur et de l’adaptateur du capteur de position de vilebrequin est désormais moulé au carter. Cette nouvelle configuration devrait fiabiliser la machine et apporter plus de douceur au pilotage.

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En revanche, les tarifs des 3 modèles du catalogue Ural 2023 (CT, T TWD et Ranger) subissent l’inflation de plein fouet, en plus des conséquences d’une situation logistique difficile. Il faudra compter 23 559 euros pour acquérir l’Ural CT (une roue motrice) et 24 199 euros pour le T TWD (2 roues motrices). À titre de comparaison, le CT ne coutait que "que" 18 980 euros en 2022.

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