Sur l’autoroute A9 à l’entrée de Montpellier (Hérault), les 9 et 10 août, un radar automatique a flashé les véhicules roulant à plus de 90 km/h, alors que la vitesse était autorisée jusqu’à 110 km/h. En cause, la vitesse variable aux heures de pointe...

Vitesse variable
Ce radar, installé à l’entrée de Montpellier dans le sens Nîmes-Béziers, est chargé de contrôler les automobilistes sur une portion d’autoroute où, à titre expérimental, la vitesse est variable en fonction de l’heure.

Heures de pointe !
Cette réglementation, entrée en vigueur en juin 2012 d’après l’Agence France Presse (AFP), prévoit, dans la semaine, une vitesse réduite à 90 km/h aux heures dites de pointe (de 7h à 9h et de 17h à 19h), contre 110 km/h le reste de la journée et tout le week-end.

Dysfonctionnement
Problème, outre qu’il faille désormais un calendrier et une montre pour conduire : « vendredi 9 août au soir ou samedi 10 au matin, le radar a flashé tous les véhicules roulant à plus de 90 km/h », a expliqué Yves Gavalda, directeur adjoint de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), reconnaissant qu’il y en a eu sûrement beaucoup, « même si aucun compte n’a été fait ».

Neutralisé
Le radar a été neutralisé, sa date de remise en service n’a pas été communiquée. Aucune contravention n’a été adressée aux conducteurs, le système ayant été stoppé, comme c’est le cas dès la détection d’un dysfonctionnement, a précisé Yves Gavalda.

Invention farfelue
La vitesse réduite aux heures de pointe, voici encore une invention farfelue de nos zélées têtes pensantes, qui introduit l’incompréhension et le flou dans celles des conducteurs, et perturbe visiblement jusqu’aux radars automatiques et à ceux qui les règlent.

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