- Gilles Tixador s’est engagé pour son 10ème Rallye de Tunisie au guidon d’une KTM « Marathon ». C’est une machine de série qui a reçu un GPS, un double réservoir et un carénage renforcé
Gilles a enfourché sa première moto, une Yam 50 à vitesses à 14 ans. Dés l’âge requis, il a concouru avec honneur en compétition trial, participant pendant quinze ans au championnat de France de trial senior. Son expérience du tout terrain et son goût pour l’aventure l’ont amené à s’inscrire en 1994 au Raid de l’Amitié, révélant en lui une passion qui ne le quittera plus pour les pistes africaines.
Depuis 1995, chaque année il s’embarque avec plaisir pour cette première manche du championnat du monde, la plus agréable d’après lui pour deux raisons : L’organisation et le budget sont allégés du fait d’un départ en France et surtout l’atmosphère est euphorique, l’espoir régnant chez tous les pilotes, leur jovialité n’étant pas encore émoussée par les galères à venir.
Gilles Tixador espère participer cette année à trois manches du championnat (Tunisie, Maroc et sans doute le Rallye d’Orient en Turquie) les autres épreuves n’étant pas réalisables financièrement.
Son expérience et son dynamisme devraient l’amener à une place enviable au scratch. Il avait terminé 12ème en 97 et pour l’épreuve de 2000, après une remontée spectaculaire qui le plaçait dans les 10 premiers, il avait abandonné, victime d’une casse d’embrayage due à une erreur de montage d’un mécanicien. « Il y avait une pièce montée à l’envers ! » explique -t-il encore agacé.
En 1998, Il a tout de même terminé vainqueur de la catégorie ’Marathon’
Cette fois, avec sa KTM 450 EXC Marathon munie d’un double réservoir alu (27 litres) de doubles optiques, d’un carénage avec réserve d’eau potable de 3 litres dans le sabot et assisté par le Team 22 Rallye Raid de la Police Nationale, il devrait accomplir des exploits que son épouse, aussi passionnée que lui et ses deux jeunes enfants suivront à la télévision, au long des 3500 km de pistes dont 1800 km de ’spéciales’
La catégorie Marathon
Cette catégorie concerne les machines de série, vendues au public. Rien à voir avec les bêtes d’usine. Elles peuvent toutefois être munies d’équipements additionnels (GPS, double réservoir, outillage, carénage...) mais la réglementation interdit l’échange en course de certaines pièces comme le cadre, les bras oscillants, les tubes de fourche, le moteur et l’échappement. A cet effet, ces organes sont gravés, repérés à la peinture et contrôlés chaque jour par les commissaires de course.
Michel Marcand correspondant 83