Onagawa, Japon, le 20 mars 2011. La ville, située sur la côte pacifique à l’Ouest de l’île de Honshu, la principale du Japon, a été touchée par le tsunami du 11 mars. Un spectacle de désolation comme de nombreuses images nous l’ont montré depuis dix jours : une ville ravagée, quelques bâtiments qui tiennent encore vaguement debout, et des survivants qui fouillent parmi les décombres dans l’espoir de retrouver quelque objet qui leur serait cher.
Le site de la Télévison Suisse Romande nous livre une vidéo insolite d’un (presque) heureux : sous les décombres de son habitation, ce motard japonais retrouve sa Harley-Davidson « chopperisée ». Et en plus, visiblement, la moto a bien tenu le choc, presque en état de rouler. C’est que c’est solide, le bon gros acier et la fonte made in Milwaukee ! On imagine toutefois que la première préoccupation de ce biker nippon ne sera pas la remise en route de son vétouine.
La vile d’Onagawa a la particularité d’abriter une centrale nucléaire sur son territoire, située sur la presqu’île d’Oshika. Un incendie s’y était déclaré, suite au tremblement de terre, dans un bâtiment abritant une turbine. Selon les autorités, aucune fuite radioactive n’avait été détectée dans les heures suivant les premières secousses, mais les 2000 habitants les plus proches avaient été évacués par mesure de précaution. La centrale est depuis sous surveillance, mais elle est loin de susciter la préoccupation comme celle de Fukushima.
(Autre source : L’Express)