Bilan occasion

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Triumph 900 Tiger : à bord Triumph 900 Tiger : freins Triumph 900 Tiger : la bête Triumph 900 Tiger : bluffant

Les points forts

Laissez le charme du trois cylindres agir, et vous ne pourrez plus vous en séparer. Il fait de la Tiger le trail le plus puissant du marché. Et une fois au guidon, tout le monde s’accorde à le trouver "bien rempli", "velu" ou "bestial" ! Souple et coupleux, le bloc moteur s’avère en plus doté d’une bonne allonge et d’une boîte de vitesses douce et précise.
Fidèle à la marque, la partie cycle se révèle un modèle d’équilibre. Homogène sur route ou autoroute, elle reste exploitable sur les itinéraires "à trails". Le confort à bord n’est pas en reste. La Tiger accueille sans sourciller pilote, passager, et bagages, sans en froisser aucun !

Les points faibles

Comme ses cousines de route, la Tiger souffre d’un poids trop haut perché. L’architecture de la partie cycle Trail et l’imposante carrure de l’habillage, rendent la machine difficile à manœuvrer et fatigante en milieu urbain. Quant aux séances de randonnée TT, elles ne sont envisageables qu’après avoir suivi 18 mois dans un club de musculation...
Malgré sa taille, le carénage n’apporte pourtant pas la protection souhaitée sur ce genre de vaisseau au long cours. Le recours à une bulle plus haute est indispensable pour les grands rouleurs.
Le poids de la Tiger requiert une conduite expérimentée. Reste enfin que la garde au sol de l’engin est jugée insuffisante, notamment en duo et chargé, ou lors d’escapades en sous bois, qui se terminent parfois avec le collecteur d’échappement écrasé.

Points à surveiller

Une Triumph ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ! La Tiger ne fait pas exception à la règle. La finition aux standards d’outre-Manche fait passer les motos japonaises pour des cyclomoteurs d’ex-Allemagne de l’Est !
Le collecteur d’échappement, mal protégé par le garde-boue trop étroit et trop court, finit par se couvrir d’une vilaine couleur brun rouille, alors que le reste de la moto est aussi nickel qu’au premier jour. Mécaniquement, il y a peu de soucis à se faire.
Comme les autres 900 cm3 de la marque, la Tiger a été équipée d’une série d’alternateurs défaillants, qui entraînent des problèmes de charge et une consommation déraisonnable de batteries. Le circuit électrique peut aussi pâtir de l’humidité, notamment au niveau de l’instrumentation (voyants en rade), et les boîtiers d’allumage ont parfois un méchant coup de blues (idem sur les routières).
Pensez enfin à surveiller le niveau d’usure des patins de guide chaîne (et sur le bras oscillant) qui peuvent être entièrement désintégrés, faute d’une chaîne assez tendue.

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