Charmeuse authentique, la petite anglaise joue de ses chromes et de sa conception « vintage » pour aguicher les férus de sport à l’ancienne : jolis rétros en bout de guidon, tableau de bord à rouleaux, commandes légèrement reculées et double échappement tromblon un poil relevé.
Maniabilité La nouvelle position, dé-radicalisée grâce à l’abandon des bracelets pour un cintre relevé, rend les 257 kg (tous pleins faits) de métal plus aisés à manœuvrer en ville.
Dotée d’une partie-cycle saine, la Thruxton est plutôt facile à emmener, et balancer ses roues rayonnées dans les virages, la tête collée au phare, est un exercice plutôt amusant.
Avare.Dommage que son moteur, pourtant de cylindrée importante, n’ait vraiment rien d’un gros méchant twin 900.
Avare en sensations, ce bicylindre de 70 ch (à 7 400 tr/min) muni d’injecteurs camouflés dans de faux carburateurs s’avère souple et dispo, mais les accélérations qu’il délivre tiennent plus de l’utilitaire basique que du roadster tonique.
Verdict. Au final, la Thruxton maîtrise son côté classique en privilégiant le confort de conduite.
Les amateurs de coup de kick et de coup de pied au cul passeront leur chemin, mais les rouleurs emprunts de style et de simplicité pourront, à son nouveau guidon, se la couler encore plus douce.
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