Les motards, fussent-ils en colère, ont décidément le vent en poupe. Ainsi, pour présenter à la presse son initiative à l’attention des motards, le Comité Régional du Tourisme de Champagne-Ardenne a confié le micro à Pierre Maréchal, coordonnateur de l’antenne FFMC Ardennes.
L’homme a été contacté, voilà maintenant 3 ans, par les comités de tourisme (régional et départementaux) pour réfléchir au cahier des charges de ce qui deviendrait l’Accueil Motards, un label accordé aux solutions d’hébergement.
Cette reconnaissance de l’expertise de la FFMC en matière de pratique du deux-roues a également incité les responsables du tourisme à l’échelle régionale à solliciter les FFMC de l’Aube, de la Marne et de la Haute-Marne.
Au passage, notons que l’organisation administrative des régions n’a pas encore totalement changé : le Comité régional du tourisme Champagne-Ardenne existe toujours, alors que cette région d’avant est désormais rattachée au Grand-Est (Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne).
Mais revenons à nos motards… Les bénévoles des fédérations et le Moto-club d’Epernay se sont assurés que les hôtels, chambres d’hôtes et gîtes qui souhaitent bénéficier de ce label, mettent bien à disposition des voyageurs certains équipements parmi lesquels :
un garage ou d’un parking sécurisé
un système de séchage pour l’équipement
du petit matériel les petites réparations et l’entretien (liquide de refroidissement, huile, bombe anti-crevaison, pompe à pied
un service de boissons chaudes
des informations touristiques et de services utiles dans la région.
La Champagne-Ardenne s’est rapprochée de la FFMC pour répondre le plus justement possible aux demandes des motards en matière de tourisme. Une bonne initiative.
L’initiative du CRT, complétée par des itinéraires disponibles en téléchargement, fait écho à Motards bienvenue, son homologue lancé dans le Doubs.
L’office du tourisme compte ainsi dynamiser la Champagne-Ardenne en s’appuyant sur le pouvoir d’achat des motards. Ces derniers sont d’autant plus appréciés de l’industrie touristique que, selon cette dernière, ils dépenseraient plus que leurs homologues à 4-roues. Ils auraient ainsi plus tendance à déjeuner au restaurant qu’à pique-niquer, faute de pouvoir transporter les denrées. Parce qu’ils sont également susceptibles de faire plus de pauses que les automobilistes, après avoir essuyé une bonne averse par exemple, ils sont aussi de bons clients pour les bars et cafés.
Voilà qui confirme une nouvelle fois que l’image du motard a profondément évolué, passant du blouson noir sauvage et désargenté au vecteur de croissance économique choyé en temps de crise…
La page dédiée aux virées à moto sur www.tourisme-champagne-ardenne.com