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Test longue durée Schuberth J1 : deux en un

Très original ce Schubert J1, avec sa barre-mentonnière amovible, qui en fait à la fois un intégral et un jet. Mais cette polyvalence est-elle viable au quotidien ? Yannick qui a roulé avec ce casque pendant deux ans nous dresse un bilan très argumenté.

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Test conso Schuberth J1 : écran Test conso Schuberth J1 : rassurant Test conso Schuberth J1 : bouton pare soleil

Le Schuberth J1 est un jet routier original qui est commercialisé depuis maintenant 4 ans. Il arbore en effet un arceau qui court devant le menton, à la manière d’un casque de football américain. Son rôle ? Renvoyer
sur la coque absorbante l’énergie d’un choc facial et protéger, d’une certaine manière, le visage.

Arceau

Le manque de conscience professionnelle de nos essayeurs ne nous a pas permis de valider ce principe… Toutefois, l’éjection de cette barre en matériau composite en cas de traction n’incite guère à confondre le J1 avec un intégral.

Cet arceau resserre aussi les joues du casque, qui devient un modèle de silence et de maintien. Par contre, les mâchoires larges supportent mal ce traitement deux heures d’affilée. Bref, le système a autant de partisans que de détracteurs.

Équipement

Comme de coutume chez Schuberth, ce casque dispose de nombreux équipements. L’écran (environ 70 euros) se démonte en un geste, mais
le double écran pare-soleil, un peu court, peut gêner « légèrement » la vision. Aération, confort (absence de courants d’air) et stabilité relèvent, eux, de l’excellence. La buée n’est pas trop présente grâce au traitement intérieur de l’écran anti-rayure, et au cas où, elle s’évacue rapidement en roulant, d’autant qu’on peut relever partiellement la visière.

Le fond de la calotte se démonte pour le nettoyage, pas les joues hélas. Enfin, il est arrivé à la longue que les embouts de la barre se détériorent.

Bilan

La polyvalence donne à ce jet routier haut de gamme une longueur d’avance sur ces concurrents. Le nombre et la qualité des accessoires justifient le prix élevé ainsi qu’un poids équivalent à celui d’un intégral (1540 g en L).

Y. L. avec Marc Bertrand, Yannick Picard et Grégory Mathieu

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