Comparé à son prédécesseur (le XR1000) le XR1100, c’est d’abord 30 € de plus en version de base. Ensuite c’est 185 g supplémentaires pour ceux qui en veulent pour leur argent. Entre autres explications, cette surcharge pondérale peut aussi s’expliquer par les nombreuses améliorations apportées en considération de la référence précédente.

La mentonnière s’allonge pour éviter le contact avec le bas du visage. Ceci impliquant cela, l’écran (réf. : CW 1, prix 49 €) se met au diapason et s’allonge pour coller à la mélodie. La surface du nouveau pinlock antibuée est plus importante pour ne plus troubler le regard.
Revus et corrigés, les joints d’écran et les platines de fixation éradiquent très efficacement les sifflements aérodynamiques. Des coussins de joue plus épais participent aussi à améliorer l’insonorisation.

La garniture est maintenant entièrement démontable et se recouvre d’un tissu plus résistant que le précédent. La ventilation a récupéré du souffle, un peu trop peut-être pour un curseur qui manque de finesse dans ses réglages. Pour un casque vendu entre 400 et 500 €, il est assez regrettable de constater « l’oubli » du pare-soleil. En fait, comme son concurrent Arai, Shoei refuse d’en mettre pour ne pas diminuer la protection.

Au final : Compte tenu des améliorations apportées, Shoei s’est montré raisonnable dans l’augmentation tarifaire de son haut de gamme, l’un des meilleurs intégraux du moment. Et puis quand on peut ou veut mette ce prix là dans un casque, 30 euros de plus ne devraient pas gêner aux entournures. Reste à ajouter le prix de bonnes lunettes solaires.