Essai

Cette petite machine est bien équipée. Le tableau de bord est aussi lisible et complet. Côté vie à bord, la selle biplace se montre généreuse, la position de conduite est naturelle et les commandes tombent là où il faut. Comme la hauteur de selle de 780 mm est raisonnable, la machine répond parfaitement à son cahier des charges de moto facile d’accès. On regrette la visibilité moyenne des rétroviseurs et le poids élevé de l’engin.

Souplesse étonnante

Le bicylindre 4 soupapes, simple ACT, refroidi par eau, de 248 cm3 revendique 25 chevaux. Une pression sur le démarreur et le petit bouilleur donne discrètement de la voix. Une discrétion qui s’accompagne d’une souplesse étonnante. La machine permet de croiser à 90 km/h à 7.000 tr/min ou bien de se maintenir à la vitesse légale sur l’autoroute à 10.000 tr/min. L’essentiel de la puissance se manifeste après 7.000 tours et la sonorité se fait plus rageuse. L’excellente boite de vitesses à six rapports permet de se tenir en haut du compte-tours si la conduite se fait plus nerveuse.

Instinctive

Les freins sont peu mordants, mais faciles à doser et suffisamment puissants au regard des performances. Les suspensions, souples, ne mettent jamais la machine en défaut. La moto autorise une conduite instinctive et la mise sur l’angle est parfaitement naturelle. Les pneumatiques IRC donnent satisfaction sur route sèche et permettent d’exploiter une garde au sol respectable. L’espace accordé au passager permet d’envisager facilement le duo mais dans ces conditions, les reprises risquent de devenir plus laborieuses.

Verdict.

 
À 3.999 €, la 250 Inazuma est une bonne affaire. Elle autorise à la fois l’usage utilitaire et loisir à des coûts de fonctionnement particulièrement bas. Reste à savoir si le marché français s’ouvre à une cylindrée jusqu’ici boudée.

Notre présentation de la 250 Inazuma au salon de Paris 2011 :

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