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Portraits de cascadeurs

« On organise une à deux fois par an des auditions pour recruter de bons pilotes motos. Pour ce faire on communique beaucoup sur les terrains de motocross, du supermotard ou de trial » continue Mikas. Seuls une poignée passe les tests de sélection sur plusieurs dizaines de candidats.

Une fois admis chez Disney, la formation dure environ trois mois, avant que le cascadeur alias le « casca »ne devienne opérationnel. Ensuite les journées démarrent toujours selon le même scénario. Environ 45mn à une d’heure d’échauffement physique sous la direction d’un coach sportif : Mathieu Dupuis. « L’essentiel est de faire travailler les points faibles des stunters, mais nous mettons surtout l’accent sur le travail des lombaires (muscles du bas du dos), afin d’éviter le fameux « mal de dos. »

Ensuite on distribue les rôles de chaque participant « Il y a ceux qui font les « gentils » (voiture rouge ou moto bleue) et d’autres les « méchants » (toujours en noir) » précise Mikas. Ensuite vient le temps du « warm up » où chacun ayant pris son costume du jour (Il y en a 5 possibles pour les stunters moto, dont celui de la torche humaine en fin de show) va répéter son rôle avec ses petits camarades, sous l’oeil attentif du « lead » durant 20 mn. C’est le véritable coordinateur du show qui donne toutes ses instructions par radio et qui décompte toutes les actions à la seconde près. Le tout sans musique, ni décor « C’est important, pour que chaque intervenant sache exactement comment travailler avec ses collègues et se caler par rapport à eux ».

« Il n’y a pas de rôle attitré, chacun doit pouvoir jouer le rôle du méchant ou du gentil » explique Mikas Kavaliaoskas. Avec un avantage pour les stunters à moto, qui sont en grande majorité capables de rouler sur les deux types de véhicules : auto ou moto. « Il existe très peu de cascadeurs auto qui savent rouler en moto, alors que l’inverse existe. »

Bien entendu la préparation de la quinzaine de motos (des Yamaha YZF 250 + Sherco 250 ) fait l’objet de toutes les attentions. Là aussi la maintenance a lieu 7/7 avec 4 équipes de 3 mécaniciens sous la direction d’un des deux responsables : Michel Cochut. « Cela représente une grosse charge de travail, car les motos doivent toujours être au top. Ainsi les plaquettes de freins AV doivent être changées toutes les 20H, l’embrayage tous les deux jours et le pneu AR tous les 8 jours ! ».

Bien entendu si le stunter a perçu un problème sur la moto, « Il remplit une fiche et nous la transmet, de manière à ce que l’information circule au sein des équipes qui travaillent à flux tendu. »

Pour la prochaine audition, Mikas aimerait bien pouvoir recruter une fille. « Mais cela n’est pas évident, car il y a très peu de filles en TT » soupire Mikas.

Pour se présenter au casting des cascadeurs : mail

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