La double optique et les deux pots courts rappellent la Speed Triple. Moteur et châssis proviennent de la Daytona 675.
Toutefois, la géométrie a été revue pour améliorer la stabilité. Les suspensions sont plus limitées et les étriers avant se contentent de deux pistons superposés, à l’image de la concurrence. La finition ne soulève pas de critiques particulières.
Le bloc Daytona perd 19 ch, mais privilégie le coffre à mi-régime.
La Street se place quand même sur le podium des roadsters mid-size avec 106 ch annoncés en sortie de vilo et 6 m.kg à partir de 3 500 tr/min !

La compacité de la moto, la position de conduite naturelle et la souplesse du trois-pattes facilitent la conduite urbaine. Mais le rayon de braquage est camionesque.
Chose vite oublié sur les petites routes de montagne où le pilote jouit de son moteur… Vocalises envoûtantes et disponibilité permanente au programme !
Est-ce vraiment un 675 ? Coupleux de 2 000 à 5 000 tours, puissant de 5 000 à 9 000 tours et franchement rageur de 9 000 à 12 500 tours, ce bloc est une petite merveille. La boîte de vitesses est parfaite.

La partie-cycle n’est pas en reste : légère et équilibrée. La mise sur l’angle ne demande aucun effort. La précision de l’avant met en confiance.
Elle supporte de bonne grâce les freinages sur l’angle et les remises de gaz en courbe. Le freinage avant est puissant et sécurisant.
L’arrière est efficace. Seul un pilotage vraiment débridé, bien au-delà du raisonnable, trahira la conception simpliste des suspensions par de légers pompages.

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