Performances à améliorer L’état des lieux n’est toutefois pas rassurant en termes de performances : si l’autonomie des motos fonctionnant à l’électricité pourrait atteindre la capacité nécessaire à une course, au moins dans le tout terrain (20 minutes à une demi-heure), les vitesses demeurent encore à travailler. "Nous avons testé la Quantya FMX (moto cross électrique) sur un terrain FFM dans le Sud de la France, poursuivait Jacques Bolle.

- On ne peut pas encore organiser un championnat autour de cette moto. Mais dans quelques années, nous répondrons au problème posé". Jacques Bolle annonce qu’un grand prix pourrait être organisé uniquement avec des motos fonctionnant à l’électricité en 2014.

Un Tourist Trophy innovant Dès cette année, la Fédération Internationale de Moto (FIM) projette de faire tourner une machine électrique de piste lors du Tourist Trophy sur l’Ile de Man. L’autonomie sur tour complet (60 km) constituerait déjà un progrès considérable.

- De son côté, le circuit d’Albi (Tarn), poussé par la pression du mécontentement local, planche sur la conception d’un moto fonctionnant à l’hydrogène. Et se veut devenir un centre d’essai pour tous les véhicules fonctionnant aux énergies nouvelles. Il en va de sa survie…

- Ces échanges ont permis de mesurer la longue et sinueuse piste qui mène aux grands prix de motos électriques. Mais ce chemin le sport moto se doit de l’emprunter en vitesse s’il souhaite survivre.

Publicité