La semaine de la sécurité routière, du 23 au 30 juin prochains en Ile-de-France, c’est l’occasion de focaliser sur les usagers vulnérables. Si la campagne de communication nous paraît appropriée, le système d’alternative à la sanction qu’appliquera la préfecture de police de Paris en direction des conducteurs de 2-roues motorisés nous irrite.

Bonne action. Le problème, ce n’est pas le principe du dispositif : proposer à un conducteur en infraction un stage d’une demi-journée à la place d’une amende bête et méchante, cela va dans le sens de la pédagogie. Non, ce qui nous irrite, c’est que, pour remplir les stages, les policiers doivent parfois faire du zèle, et sanctionner les plus petites des erreurs commises par les conducteurs.

Des exemples ? Ce témoignage d’un motard qui a roulé sur un bout de trottoir et s’est fait arrêter… Un autre qui a mordu sur une ligne blanche… Certes, ce sont des infractions. Mais en ville, quel conducteur ne commet pas d’infraction, quand la circulation est dense, que la tension est à son maximum, que les issues sont peu nombreuses pour les usagers vulnérables ?

Points de contrôle. Une petite astuce, pour éviter de tomber dans ce qui pourrait être des pièges à motards : la direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement en Ile-de-France (DRIEA IDF) publie sur son site le programme des actions prévues durant la semaine dédiée à la sécurité des usagers vulnérables. Il n’y a qu’à le consulter pour connaître les points de contrôle.

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