Une journée parlementaire de la sécurité routière a eu lieu le 10 octobre à Paris. Marc Bertrand, chargé de mission SR de la FFMC, a défendu à la tribune une approche globale impliquant et responsabilisant l’ensemble des acteurs de la SR pour améliorer le port des équipements de protection par les motards et scootéristes, plutôt qu’une approche stigmatisante, normative ou réglementaire.

Rejet.
« L’éducation, la formation, ainsi que le marketing et l’information des consommateurs sont des vecteurs d’amélioration bien plus puissants que la réglementation », a défendu le représentant de la FFMC. « Il faut associer les usagers concernés plutôt que d’imposer des réglementations à la légitimité douteuse, comme le brassard rétro-réfléchissant ou l’éthylotest obligatoire, qui provoquent chez eux un rejet des questions de sécurité routière et sont contre-productives ».

Communauté.
La FFMC a rappelé que, selon les chercheurs et spécialistes en sécurité routière de l’OCDE (Organisation du commerce et du développement en Europe) qui s’étaient pour la première fois penchés sur ces questions à Lillehammer en 2008, le premier vecteur d’amélioration de la sécurité routière des 2RM est la communauté de ses usagers elle-même.

Ouvrage.
La FFMC a développé de nombreuses propositions pour améliorer la sécurité routière, compilées dans son « Manifeste pour une meilleure sécurité routière ».

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