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Du temps pour éliminer l’alcool

Cette animation montre qu’il faut plusieurs heures à un homme comme à une femme pour éliminer les verres d’alcool ingurgités à jeun ou durant un repas.

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Sécurité routière : témoignage poignant Campagne anti-alcool : Merli seule à la barre La sécurité routière, un sujet toujours médiatique Borloo et Bussereau : une absence remarquée

Les chiffres ne sont toujours pas bons : "Depuis 2006, l’alcool est devenu la première cause de mortalité sur les routes, soulignait Michèle Merli. En 2008, 6256 accidents corporels, dont 878 mortels, ont mis en cause un conducteur avec un taux d’alcool positif."
Chaque semaine, 23 personnes meurent sur les routes de France, légèrement voire très imbibées. Parmi elles, 19 jeunes de 18 à 24 ans, et 95 % d’hommes…

Et la logique du taux zéro ? A défaut de rendre le taux zéro obligatoire, impensable chez un gros producteur de vin comme la France, la DSCR poursuit sa campagne SAM ("celui qui conduit ne boit pas"), plutôt réussie d’ailleurs. Elle a également produit un film publicitaire de prévention qui sera diffusé, du 11 décembre 2009 au 3 janvier 2010, dans les espaces publicitaires de plus de 35 chaînes. Une campagne choc, qui a le mérite d’induire un message de solidarité, responsabilisant les amis et la famille.

Chiffres mi-figue mi-raisin. On évitera donc de consommer des boissons à base de raisin fermenté avant de prendre le volant, afin d’aider l’équipe d’un président de la République en plein désarroi : il y a eu 10 personnes tuées en plus en novembre 2009 par rapport à novembre 2008 (343 personnes). Depuis le début de 2009, 3967 personnes ont trouvé la mort sur nos routes, un résultat très largement supérieur aux 3000 escomptés par le président à l’orée 2012…
Ce n’est pas bon, même si le nombre d’accidents corporels a chuté, entre novembre 2008 et 2008, de 7,1 %. "Nos concitoyens ont tendance, plus que d’autres, à s’accommoder de la règle", s’est contentée de commenter Michèle Merli, sans en remettre une couche ce mois-ci sur les accidentés en deux-roues motorisés (2RM).

Apaisement avec les 2RM. La déléguée SR a joué l’apaisement avec les motards, affirmant qu’aucune piste de mesure coercitive n’était pour le moment envisagée. "Il nous manque des éléments de connaissance sur les usagers en moto par rapport à l’automobile, nous devons y remédier avant de prendre des décisions", soulignait-elle.

Et l’éventualité d’un contrôle technique, alors ? C’est le nouveau secrétaire général de l’Observatoire national de la sécurité routière (ONISR), Louis Fernique, qui répondait à cette question : "Le sujet n’a pas rencontré de consensus lors des États Généraux de la moto. Rien n’est tranché quant à l’application d’une telle mesure." Les fonctionnaires des Transports ne semblent pas en phase, sur ce point, avec leur secrétaire d’Etat Dominique Bussereau (lire "Au-secours, le contrôle technique moto revient").

"Un début d’analyse nous fait dire que les motards sont moins souvent les coupables de l’accident dans le cas des chocs avec un tiers", constate Louis Fernique, propriétaire d’une BMW R1200 C dans le "civil". "Ils ont plus le profil de victimes que de coupables." Victimes, cela signifie que l’on a droit à une certaine attention. Mais, également, que l’on se doit d’être doublement prudent dès lors que l’on s’empare du guidon…

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