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Les etats generaux du 2RM

Les états généraux du deux-roues motorisé. Marc Bertrand (chargé de mission sécurité routière FFMC) et Eric Thioller (délégué général FFMC) nous font part de leurs attentes et des questions brûlantes qu’ils ne manqueront de poser à Michel Merli, délégué Sécurité routière du gouvernement. Un débat d’actualité à suivre…

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Michèle Merli : déléguée Sécurité routière Remontée de file : pour quand ? Plaques à l’avant pour flasheurs

Vous citez le rapport Guyot comme base de réflexion à propos de la sécurité des deux-roues. Or, la première mesure préconisée par le préfet Guyot est l’installation des plaques d’immatriculation à l’avant des deux-roues. Est-ce sérieux ?
- Je ne vais pas vous affirmer que je préfère une mesure par rapport à une autre sachant que nous allons ouvrir une concertation. Je peux juste vous dire que je n’ai pas de tabou. C’est une proposition, elle ouvre à la discussion. Tous les arguments doivent être analysés. De cette concertation, nous tirerons le meilleur. J’ai au fond de moi des conceptions mais j’écouterai les arguments des uns et des autres. Je prendrai ensuite mes responsabilités en proposant des mesures au gouvernement.

Vous avez déjà évoqué la circulation entre les files de voitures. Actuellement, les motocyclistes évoluant en milieu urbain ne peuvent respecter le code de la route. Êtes-vous favorable à une légalisation de cette pratique ?
- Il faut donner à la moto un espace de circulation à la mesure de son trafic. Nous avons compris qu’il fallait des pistes cyclables pour les vélos. Je ne sais pas encore ce que l’on pourra faire pour les motos en fonction des voiries dont nous disposons, mais cela vaut la peine de se poser la question.
- Actuellement, il y a tolérance dans certaines villes et pas dans d’autres. Un usager circulant d’une cité à l’autre doit s’adapter à des coutumes différentes. Il ne peut conduire en toute tranquillité. S’il y a une tolérance, elle doit être affichée et s’il n’y en a pas, c’est la règle qui est appliquée.

Une des solutions pourrait être d’ouvrir les couloirs de bus à la circulation des motos. Y êtes-vous favorable ?
- C’est une piste dont on discutera. Je sais que certains spécialistes y sont favorables, d’autres non. L’ensemble doit aboutir à une baisse de la mortalité et des blessés sur les routes. La sécurité routière demeure notre ligne d’horizon.

Pouvez-vous être plus précise quant aux échéances liées à ces états généraux des 2RM ?
- La première réunion de concertation devrait se tenir fin avril 2009. Nous allons probablement patauger durant un certain nombre de mois. Jusqu’au moment où chaque intervenant connaîtra la capacité d’action des autres.
- Quand nous parlerons la même langue, nous pourrons avancer des solutions. Nous ferons un point à la fin de l’année 2009. J’espère que nous trouverons des solutions pour faire baisser le nombre de tués le plus vite possible.

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