Combien de bénévoles sont associés à l’organisation ?
- Une cinquantaine durant les deux jours de salon. Ce sont surtout des adhérents de la FFMC de Haute-Vienne. Ils sont invités aux repas et on leur attribue divers postes pour qu’ils ne s’ennuient pas !

Quelle est la recette de la FFMC 87 pour réunir une si belle expo de motos anciennes ?
- Je m’y suis attelé pendant huit mois. J’ai passé des heures au téléphone avec des collectionneurs et des clubs. J’ai cherché des spécialistes durant toute l’année, on a acheté toute la presse moto spécialisée pour connaître le milieu. Apparemment ce travail a payé puisque l’expo a bien plu.

Les exposants sont sensibles a l’état d’esprit du salon. Vous veillez à ce qu’il reste amical ?
- On essaie de rester dans le plaisir, la convivialité. Ceux qui viennent d’un peu loin sont pris en main, et ils ont visiblement plaisir à revenir tous les deux ans.

Quel est l’intérêt du salon pour la FFMC 87 ? Financier ?
- Financier, oui. Cette année, nous devrions dégager un bénéfice d’environ 5 000 €. Nous avons explosé le budget d’organisation (80 000 €) pour réunir cette exposition d’anciennes. Mais les bénéfices nous permettent de payer le salarié qui est embauché par l’antenne FFMC 87.

En terme de notoriété, est-ce qu’une telle machinerie donne une image différente de la FFMC ?
- Bien sûr. Ce salon draine du monde sur la région, et il n’y en avait pas avant. Les concessionnaires mais aussi la préfecture de Haute-Vienne ont constaté que, depuis onze ans, nous étions capables d’organiser un salon de la moto. Cela est évidemment bénéfique à la FFMC 87.

Cet impact va-t-il peser au moment de déterminer si vous continuez ou non d’organiser ce salon ?
- C’est sûr que si on ne le refait pas, l’antenne en pâtira. Quel autre événement organiser pour réunir autant de monde autour de la FFMC ?

Déplorez-vous un déficit de militants et de bénévoles ?
- Nous n’avons pas de problème pour trouver les 50 bénévoles nécessaires sur place. Mais on manque de bras toute l’année pour organiser le salon en amont. Cela nécessite énormément de temps et je ne suis pas certain de pouvoir en apporter autant pour la prochaine édition dans deux ans.

Le salon de Limoges risque-t-il de disparaître ?
- Je ne peux pas le dire, c’est trop tôt. Nous allons nous réunir pour voir comment le refaire.

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