Dans un communiqué de presse du 28 juin, Franck Marlin, député Les Républicains de l’Essonne et maire d’Étampes, commente les restrictions de circulation applicables dans Paris.

Depuis le 1er juillet 2016, qu’ils soient essence ou diesel, les véhicules particuliers mis en circulation avant le 1er janvier 1997, les véhicules utilitaires mis en circulation avant le 1er octobre 1997 et les deux/trois-roues motorisés mis en circulation avant le 1er juin 1999 seront interdits dans Paris, en semaine, de 8 heures à 20 heures.
Une mesure qui va toucher entre 300 000 et 600 000 propriétaires de véhicules sur toute l’Ile-de-France.

Le député LR fustige un manque de considération des usagers venant de banlieue : « Paris n’est pas un état indépendant, écrit-il. En prenant une telle décision, Madame Hidalgo et les élus de sa majorité condamnent des centaines de milliers de Franciliens et de foyers modestes.

Ils n’ont que faire des propriétaires de voitures qui n’ont pas le choix, parce que modestes, de conserver longtemps leur véhicule par souci d’économie. Madame Hidalgo croit-elle qu’ils auront les moyens de mettre 20 000 euros dans une nouvelle voiture ? »

Décision injuste
Franck Marlin y voit « une décision profondément injuste, scandaleuse et liberticide. Ce n’est pas ainsi que l’on répondra aux difficultés liées à la pollution. Ce n’est pas parce qu’un véhicule est ancien que son taux de pollution est systématiquement élevé. Que la pollution des véhicules soit contrôlée, d’accord, mais établir de telles interdictions, aux conséquences immenses et qui accroissent les inégalités sociales, sur des critères d’âge uniquement, c’est invraisemblable et révoltant ».

L’élu apporte son soutien aux associations de défense des usagers : « Je soutiens le combat de la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) contre cette mesure et l’action entreprise par l’association 40 Millions d’Automobilistes (40MA) qui
appelle tous les propriétaires franciliens d’un véhicule concerné par les futures interdictions de circulation à rejoindre une action juridique pour obtenir l’indemnisation du préjudice financier subi. »

Aimer conduire...
Et le député de conclure : « Aimer conduire une voiture ancienne et la préférer à une voiture moderne, c’est un choix, une liberté qui n’empiète pas sur la liberté des autres. Qu’on nous laisse travailler et vivre. On veut rouler librement ! »

En 2011, Franck Marlin, déjà député, avait exprimé sa colère contre le gouvernement de l’époque, de droite comme lui, contre le délire répressif qui avait saisi le gouvernement lors du Conseil interministériel de sécurité routière du 11 mai.

François Pelletant, le Maire centriste de Linas (Essonne) a également fait récemment part de sa colère à ce sujet. L’élu projette d’interdire aux Parisiens d’emprunter la portion de Nationale 20 (N20) qui traverse sa commune.

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