Au Rallye du Beaujolais, je ne me sentais pas en confiance durant l’étape de jour. Notamment, je n’ai jamais aimé la spéciale de Saint Bonnet où je n’ai guère de bons souvenirs. Je parviens à redresser la barre de nuit où je finis troisième… à trois dixièmes du premier ! C’était le début d’une bagarre d’anthologie avec Julien : dans les deux rallyes suivants, on va se suivre quasiment à chaque spéciale à quelques dixièmes près.

Le Rallye de l’Ain s’annonce bien : je réalise trois scratches dans la spéciale de Corveissiat, mais je ne suis que second de l’étape, à une seconde de Julien. La nuit, je pars à la faute dans cette même spéciale et ne marque qu’un point. Tout est à refaire car je perds ma place de leader du championnat.

Au Rallye du Dourdou, la lutte est encore très serrée. Je suis second de la 1ère étape , de nuit, à sept dixièmes de Julien. Le jour, je donne tout ce que j’ai, bien conseillé et encouragé par mon professeur ès rallyes et ami de toujours, Nick Ayrton. Au fur et à mesure des spéciales, je reprends le dessus sur Julien. J’ai donc la joie de remporter mon premier rallye et de reprendre la tête du championnat. De son côté, Julien a la malchance de connaître une petite panne dans l’ultime spéciale et de perdre des points. Ce que nous ne savons pas encore, c’est que le dernier rallye sera annulé au grand dam de l’ensemble des concurrents du championnat de France car nous avons tous été privés d’un final qui aurait été haletant.

Ma saison se terminait par le Dark Dog Tour. Après une bonne mise en jambes lors des trois premières journées, la journée marathon m’a été fatale. J’ai été victime d’un accident de la circulation, non responsable, sur le routier. Ce fut une grande déception car j’étais bien parti pour faire une prestation honorable : j’étais alors cinquième et nous nous apprêtions à aborder une phase de course qui m’était plus favorable, ainsi qu’à ma moto.

Parle-nous un peu de la BMW F800R Panda.
C’est une moto agréable à piloter, avec une tenue de route étonnante grâce à un bon châssis, sans chichi de solutions high-tech, mais qui est très saine. Le freinage d’origine est excellent, la garde au sol suffisante, ce qui convient bien à mon style de pilotage... Le moteur de la F800R est doux, il a beaucoup de couple. Il est disponible à tous les régimes. Bref, la F800R d’origine est une bonne moto de rallye. J’ajoute que c’est une moto fiable : je n’ai eu aucun souci mécanique de l’année.

De plus, la mienne est particulièrement bien préparée par Panda Moto : assiette modifiée, suspensions Öhlins pour la partie-cycle, une ligne d’échappement Akrapovic, une injection revue pour améliorer le couple à mi-régime, et plein de petits détails pour que le moteur, d’origine, respire bien. Bien sûr, sur les circuits, ce dernier avoue ses limites en puissance pure, car ce n’est qu’un twin de 800 cm3, ne l’oublions pas.

Tes projets 2012 ?
Je repars avec beaucoup d’enthousiasme aux côtés de Panda Moto. J’ai été impressionné par la passion et l’investissement de Jean-Luc et de toute sa famille. Ils m’ont soutenu à fond et ont été à l’écoute de mes suggestions, améliorant et peaufinant la machine tout au long de la saison.
La version 2012 de la F800R alias F8RR Panda est en finalisation de montage et je l’attends avec impatience !

Un menu copieux m’attend pour 2012 : je remettrai bien sûr mon titre de champion de France en jeu au cours des six rallyes prévus au championnat. Ensuite, j’espère prendre ma revanche au Dark Dog Tour. Enfin, j’aurais bien aimé découvrir le Tunisia Road Rallye, mais c’est une autre histoire !

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