Samedi l’épreuve démarre. Il y a beaucoup de choses à gérer. En bon débutant, je me pointe en retard à l’une des boucles et me prends déjà une pénalité ! C’est le métier qui rentre. La première spéciale, très tortueuse, est mouillée. Avec mon Trail et mes reconnaissances, je pointe en milieu du classement scratch. La seconde spéciale est sèche et sacrément plus rapide. Malheur ! Au premier virage sérieux, je déboule quinze bornes plus vite qu’en recos... C’est que la route est maintenant bloquée, on utilise toute sa largeur, comme en circuit. La XLR se pose sèchement sur le cadre, la roue avant s’affole... Chaud ! Ça passe quand même, je commençais à chercher où me répandre en souplesse...

Animaux du monde
La suite s’enchaîne, de liaisons en spéciales, et la fatigue s’installe. J’ai trop donné le jour, et l’étape de nuit arrive : aussi longue, mais bien plus exigeante. Dix heures et 600 km de petites routes plus tard, alternant vigilance en liaisons et gouache en spéciales, je finis sur les roues, après avoir croisé un renard, un chevreuil, un bouquetin, et plein d’autres trucs avec des yeux qui brillent sur les bas-côtés...

Au final, le contrat est rempli : on s’est pas fait bobo, on n’a pas poncé la moto sur le bitume départemental et on a blindé la boîte à souvenirs pour des tas de discussions tard dans la nuit !

Paraît qu’en 2011 y’a d’autres rallyes de prévus. Faut pas trop que j’y pense...

PS : allez-y avec une équipe motivée. Deux accompagnants suffisent, mais des solides : c’est tout aussi dur pour eux. Merci à Dom et Thierry !

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