Le groupe propulseur, la transmission et le faisceau électrique de la BMW HP2 ont été retouchés. Le balancier d’équilibrage est ainsi supprimé, la puissance du twin grimpe à 105 ch et la boîte de vitesse adopte des roulements renforcés. Le reste est entièrement nouveau, comme le cadre treillis. La HP2 emploi un monoamortisseur pneumatique et une fourche télescopique traditionnelle à grand débattement.
Plus de 100 ch au tirage de la poignée des gaz ne sont pas évidents à dompter ?! Si sur route une telle cavalerie ne se maîtrise déjà pas facilement, sur un chemin sinueux en terre la conduite rapide relève de l’exploit. Le bicylindre n’est pas avare en sensations. En quatrième, un franc coup de gaz et la roue arrière patine instantanément.
Avec 196 kg tous pleins faits, on ne fait pas n’importe quoi en entrée de virage. Toute amorce de glisse finit inexorablement en dérive, même en coupant immédiatement les gaz.
La position de conduite est proche de la moto de série. La conduite debout ne cause aucun souci et la BMW HP2 excelle sur les bosses grâce à l’amortissement efficace.
Le système de freinage n’est pas en reste, du moins tant que la moto reste sur les chemins.