En première ligne, sur la prégrille, la conversation est très animée. Les pilotes seraient-elles en train de se crêper le chignon ? Pas du tout, elles comparent... les bestioles porte-bonheur embarquées sur leurs motos ! Trente secondes avant l’entrée en piste, elles discutent toujours, cette fois-ci du confort respectif de leurs combinaisons !
- En prégrille, la discussion est animée ! On discute chiffon (pardon, combinaison), on compare les « bébêtes » porte-bonheur accrochées aux machines... bref, chez les filles l’ambiance est bon enfant, ce qui ne les empêche pas d’essorer la poignée !
Pas stressées par l’enjeu les filles ! Il faut dire qu’il n’y a que deux courses et que les primes d’arrivée sont symboliques (100 à 25 € pour les 4 premières de chaque catégorie, 600 et 1000). Alors, pourquoi viennent-elles en Dream Cup ? « Pour rouler entre filles », répondent-elles à l’unanimité. Elles apprécient l’ambiance sympa, la solidarité et l’entraide entre les pilotes, ainsi que le respect mutuel sur la piste. Seules deux d’entre elles se seraient peut-être lancées en compétition masculine s’il n’y avait pas eu la Dream Cup cette année : le niveau trop élevé en Promosport et l’agressivité des hommes en course rebutent les autres concurrentes. Certaines envisagent tout de même, une fois l’expérience indispensable acquise entre filles, de participer à quelques épreuves d’Endurance, et les plus ambitieuses lorgnent vers l’European Women’s Cup ou les coupes de marque.
Au niveau des doléances, toutes déplorent avant tout le faible nombre de participantes. Viennent ensuite le peu d’épreuves (deux !) et le manque de médiatisation. Pour y remédier, les organisateurs envisagent de passer à 3 ou 4 courses en 2007. Ils espèrent la participation d’une bonne vingtaine de concurrentes, gage d’ « arsouille » à tous les niveaux. Les frais d’engagement très élevés sont également cités : 350 € pour une course et 500 € pour les deux, c’est un frein certain aux nouvelles vocations. Espérons que les principaux (et prestigieux) partenaires de la Dream Cup s’engageront davantage financièrement l’an prochain, afin d’épargner le maigre portefeuille des pilotes.