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Le pit bike, c’est quoi ?

Pour les néophytes et les profanes, une pit-bike ressemble fortement à une motocross classique. Ce qui distingue principalement ces deux machines se situe au niveau de la taille. Une motocross classique disposera d’une hauteur de selle autour d’un mètre alors que sa petite soeur la pit-bike aura une hauteur de selle avoisinant les 80 centimètres. Vous l’aurez compris, la pit-bike est une motocross de petite taille ! Niveau motorisation, on retrouve un moteur 4 temps tout ce qu’il y a de plus classique. C’est plutôt la puissance des différentes motorisations qui fait toute la différence. Selon l’expérience et le niveau de pilotage, il est possible d’opter pour un moteur 88cc, 110cc, 125cc, 140cc, 150cc ou 190cc. Autant vous dire que pour des modèles ayant un poids moyen de 60kg, la rapport poids/ puissance peut être phénoménal ! Pour les très jeunes enfants, il existe même des modèles avec un moteur de 50cc. Il est important de dire que ce modèle de pit-bike s’apparente quand même plus à un beau jouet qu’à une véritable moto.

Ce type de machine est avant tout destiné aux enfants afin qu’ils s’initient à la pratique du motocross. De part ses spécificités, on retrouve énormément de pit-bikes dans les écoles de pilotage. Ces petites motocross sont économiques, fiables et agiles. Elles sont donc parfaites pour initier les enfants à la pratique de la motocross tout en assurant une sécurité maximale.

Un peu d’histoire !

A l’origine, la pit-bike était une petite moto qui était utilisée dans les paddocks et les stands des grandes compétitions de moto des années 80. Les pilotes et les mécanos de l’époque l’utilisaient pour se déplacer rapidement à l’intérieur du parc. Le terme « pit-bike » emprunte donc le mot « pit » à « pit-stop ». Ce qui donne littéralement et pour franciser l’expression : la moto de stand. L’origine du mot actuel provient donc de cette époque. Aujourd’hui, la jeune génération lui a donné différentes appellations comme « dirt-bike », « mini moto » ou « deurt ». Même si les purs et durs soutiennent mordicus que le seul terme acceptable est « pit-bike ».

Les premières minis motos sont apparues en masse dans les années 60 aux USA, c’est avec les évolutions de la honda Z50 et Z50 R dans la fin des années 70 que le phénomène à pris de l’ampleur. C’est surtout le lancement de la honda XR 50 dans les années 2000 qui va poser les jalons de la pit-bike actuelle. Un moteur 4 temps, cylindre horizontal type Honda, une cylindrée de 50cc à 70cc à l’époque pour plus de 190cc de nos jours !

Aujourd’hui, la majorité des machines vendues sur le marché provient de chine. La qualité et le niveau de finition se sont fortement améliorés par rapport aux premiers modèles lancés dans les années 2000. Le marché français est très disputé, notamment entre les marques BASTOS BIKE, CRZ, YCF et GUNSHOT. D’autres marques comme BUCCI, PITSTERPRO, TCB BIKE et RSR plus orientées compétition font également parties du paysage du pit bike français.

Attention, moto non homologuée !

Cette petite moto de cross est non homologuée, ce qui veut dire qu’il est impossible de circuler sur la voie publique à son guidon sans être hors la loi. Si malgré tout, vous prenez le risque de quitter un terrain privé et de vous engager sur la route, vous vous exposez à une contravention de 5ème classe d’un montant de 1 500 euros ainsi qu’à une éventuelle confiscation, immobilisation ou mise en fourrière de la mini moto.

Le plus grand danger de cette non homologation réside dans le fait que la moto n’est pas assurable sur voie publique. En cas d’accident, le motard prend le risque d’assumer financièrement la totalité des dommages matériels et corporels qu’il serait amené à créer. Il est en revanche possible de piloter ces petites motos en toute légalité sur terrain privé, sur le circuit d’un moto-club ou lors de compétitions nationales ou locales.

Des compétitions de pit-bike nombreuses et bien organisées !

Contre toute attente, ce sont les adultes qui ont pris possession de ces machines et qui représentent aujourd’hui une bonne partie de la clientèle. Les possesseurs de pit-bikes ont généralement entre 20 et 30 ans et sont des hommes. C’est dans ce contexte que des compétitions locales et nationales ce sont mises en place.

La compétition la plus connue est le championnat de France de pit-bike. Ce championnat a été créé par Cyril Porte, ancien pilote international de supercross et de motocross. Cette compétition est placée sous l’égide de la fédération française de motocyclisme. Une fois par an, on retrouve également la coupe du monde de pit-bike. Cette épreuve qui s’appelait avant le MiniMoto SX avait lieu aux USA à Las Vegas. Aujourd’hui l’épreuve se déroule en France dans un endroit différent chaque année. Au niveau local, on trouve des compétitions à succès comme le Challenge Grand Ouest (CGO) pour la partie ouest de la France.

Dans ces compétitions, on retrouve différentes catégories correspondantes soit au niveau des pilotes soit au niveau des spécificités techniques. Il y a souvent la catégorie « expert ou élite » pour les plus aguerris, la catégorie « vétéran » pour les anciens, la catégorie « amateur » pour les débutants, la catégorie « girl » pour les filles, la catégorie « kid » pour les enfants. Il existe également une catégorie « semi-auto » pour les versions semi-automatiques et « stock mod » pour les modèles sans préparation. Ces compétitions, très bien structurées et organisées, se déroulent généralement au printemps et en été lorsque les conditions météorologiques sont les plus favorables.

Le pit-bike est devenu aujourd’hui un marché mature ainsi qu’une discipline parfaitement ancrée dans le paysage du motocross français. Preuve en est à la dernière coupe du monde de pit-bike, les pilotes hexagonaux ont raflé la totalité des médailles !

Pour visiter le site de WKX Racing, spécialiste du pit bike

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