Un simple voyant ABS sur son tableau de bord l’aurait induit en erreur. A Sacramento en Californie, Jacky Wilson, propriétaire d’une Harley Davidson Road Glide de 2008, a attaqué en justice la firme de Millwaukee pour une histoire d’ABS « fictif ».

Alors qu’il roulait sur la « Highway 99 » avec sa femme Judy, le motard aurait freiné brutalement à cause d’un ralentissement du trafic... Un freinage trop brutal qui a propulsé sa passagère sur 10 mètres. Sa femme a subi de nombreuses fractures au crâne et au visage et ne peut actuellement plus travailler.

Jacky Wilson a déclaré aux autorités que l’ABS aurait mal fonctionné. Or l’ABS n’a jamais été monté sur sa machine. Deux faits l’ont induit en erreur.

D’une part, le vendeur n’aurait pas répondu clairement à Jacky sur la présence d’un système d’anti-blocage sur sa machine. Il aurait répondu « Chicks love ABS » (traduire : « l’ABS, c’est pour les femmelettes »). Le motard aurait aussi été trompé par la présence du voyant ABS.

Les avocats de Harley Davidson ont répondu que ce voyant équipe de série toutes les machines afin d’« être sûr que les motos qui ont l’ABS aient bel et bien l’icône ». Et de rejeter la faute sur le propriétaire : « Il aurait dû connaître l’équipement de sa moto après avoir roulé pendant 15 mois et 19.000 kilomètres. Si le voyant ne s’allume pas quand la machine démarre, tout le monde devrait savoir qu’il n’y a pas d’ABS. »

Le procès s’est ouvert le jeudi 15 décembre dernier. Si Harley Davidson perd ce procès, l’entreprise pourrait verser près de 2,6 millions de dollars et serait sans doute forcé à un rappel massif de toutes les machines qui ont le même « problème ».

(Source : www.cyclecanadaweb.com)

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